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Le tourisme social, comme cela a pu être démontré dans d’autres régions du monde, notamment en Europe, en Amérique, peut jouer un rôle significatif dans le développement et la croissance du tourisme interne grâce à la mise en place de stratégies et d’actions permettant à un plus grand nombre de personnes de participer à l’activité touristique. Depuis quelques années, l’Afrique elle aussi s’ouvre au tourisme social et dans certains pays comme le Mali, le Sénégal ou encore le Cap-Vert, la formule semble plutôt bien fonctionner.
Tourisme social de quoi s’agit-il ?
Le tourisme social a pour objectif de permettre à chacun de partir en vacances et de pratiquer des activités de loisirs. Branche de poids dans le secteur global du tourisme, le tourisme social vise à rendre effectif « le droit aux vacances » et témoigne de la volonté des acteurs politiques et sociaux de rendre le tourisme accessible à tous: les jeunes, les familles, les retraités, les personnes aux revenus modestes, les personnes à capacité physique restreinte, etc. Le tourisme social inclut également les réalisations qui contribuent à rendre accessible la pratique d’activités de plein air, notamment en faveur des jeunes. Il a donc le mérite d’accroître la démocratisation du territoire pour des fins récréo-touristiques mais aussi socio-éducatives. On le trouve au travers d’activités diverses allant des arts et spectacles à l’agriculture en passant par l’hébergement, les sports ou le commerce. C’est dans cette optique de promotion d’un tourisme pour tous que l’OITS (Organisation Internationale du Tourisme Soclidaire) a été créée. Et preuve que le continent n’est pas en reste dans cet élan, le bureau Afrique a été depuis 2014 implanté Mali. « Avec la situation actuelle du tourisme africain toutes les voies sont à explorer, et dans ce sens le tourisme social représente une alternative pour développer le secteur et surtout mieux exposer le potentiel touristique du continent. », explique Ismaël Cabral Kambell, Chargé des relations publiques à jovago Afrique de l’ouest. Avec l’organisation des camps des vacances pour les jeunes ou encore vacance citoyenne et autres activités dans les campagnes on assiste de plus en plus à la concrétisation de mode. De plus de nombreux africains, notamment vivant dans les grands centres urbains, ont désormais l’habitude de se déplacer vers l’intérieur du pays en famille durant les périodes de congés. Pour les communautés des zones où ce tourisme est pratiqué, il s’agit d’opportunité de développement. « Au-delà de ces principes généraux, le tourisme social s’inscrit aussi dans l’économie sociale et solidaire par sa capacité à innover et à inventer des services répondant à des besoins sociaux, par exemple c’est le tourisme social qui a imaginé la formule du séjour tout compris, permettant à tous les membres de la famille, y compris l’épouse, d’être ensemble et pleinement en vacances. Le tourisme social, c’est aussi de l’imagination et de la solidarité et dans ce sens les pays africains sont bien avancés ». Le tourisme social est promoteur en Afrique, et si les tendances se poursuivent il devrait être la première composante du développement du secteur dans les pays africains, notamment en Afrique de l’ouest et du nord où il connait un grand succès.
Jaly Badiane