Fast backlinks and Guest-post hosting
Me Youssoupha Camara, avocat de Khalifa Sall, Yatma Diaw et Amadou Makhtar Diop, souhaite que la décision que va rendre le tribunal de grande instance statuant en matière correctionnelle, dans l’affaire de la caisse d’avance, soit tenue à l'écart des pressions politiques. Le conseil s'emploie à démontrer que ses clients n’ont pas participé à une entreprise délictuelle et n’ont, non plus, commis aucune infraction. « Yatma Diaw, Amadou Makhtar Cissé et les autres sont les marches de l’escalier. Celui que l’on veut atteindre, c’est Khalifa Sall », estime Me Camara.
Un silence avait plané quelques minutes plus tôt, quand l’avocat a déclaré : «Celui qui a gagné les élections législatives alors qu’il est en prison, gagnera la présidentielle même s’il est en prison ». Cette déclaration de l’avocat a provoqué des murmures outrés dans la salle d’audience. « Il y a de ses procès qui n’honorent pas la justice sénégalaise. Aujourd’hui, nous assistons à un procès monté de toutes pièces. C’est vraiment la totale. Ce sont des railleries », regrette encore le conseil. Me Youssoupha Camara s'oppose à la peine privative de liberté pour 7 ans requis par le procureur contre de Khalifa Sall et sont DAF (Directeur administratif et financier), Mbaye Touré.
L'avocat de la défense demande au Tribunal d'écarter les infractions visées par le parquet : association de malfaiteurs, escroquerie portant sur des deniers publics, détournement de deniers publics, faux et usage de faux en écriture de commerce, blanchiment de capitaux. La ligne de l'avocat de la défense est la suivante : il faut retenir la trajectoire qui a conduit Khalifa Sall et ses co-prévenus devant le tribunal. Me Youssoupha Camara dénonce un « cabale orchestrée au plus haut niveau. » À l’endroit de la partie civile, l’avocat déclare : « on sait où vous voulez aller, c’est la contrainte par corps... »