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La conférence des leaders du Congrès de la renaissance démocratique (Crd) précise que le démarrage des auditions du Doyen des juges dans l’affaire Pétro-Tim est distinct de la procédure judiciaire qu’ils ont initiée dans ladite affaire. Dans une déclaration en date d’hier, mercredi 30 octobre, Abdoul Mbaye, patron du parti Act, et ses camarades continuent de réprouver la démarche adoptée par le procureur de la République, notamment l’appel à témoins.
L’information judiciaire qui sera ouverte par le Doyen des juges avec notamment le démarrage des auditions, dès le début du mois de novembre, n’a rien à voir avec la plainte déposée par le Congrès de la renaissance démocratique (Crd) sur l’affaire Pétro-Tim. La précision est de la Conférence des leaders du Crd, à travers un communiqué rendu public hier, mercredi 30 octobre.
Dans la note, le président du parti Act, Abdoul Mbaye et ses camarades disent vouloir «éviter toute confusion entre deux procédures judiciaires distinctes». Ainsi, ils rappellent qu’il existe une procédure d’appel à témoins lancée par le Procureur de la République pour rechercher l’existence de corruption dans l’affaire Sall-Timis. Donc, de l’avis des leaders du Crd, les auditions dont il s’agit, à partir de ce mois prochain, concernent ladite procédure enclenchée par le procureur Serigne Bassirou Guèye, après l’enquête de la Direction des investigations criminelles (Dic).
A côté de la précédente procédure qu’ils continuent de considérer comme inadéquate «pour la recherche du délit de corruption», car convaincus qu’il était plus facile de saisir la Crei pour la manifestation de la vérité, les leaders du Crd ont entrepris une autre démarche judiciaire auprès du Doyen des juges avec constitution de partie civile, le 22 juillet dernier, pour faux, usage de faux en document administratif et détournement de deniers publics.
A cet effet, ils font remarquer «qu’à ce jour, soit plus de trois (3) mois plus tard, ce dernier ne s’est toujours pas conformé aux dispositions pertinentes de l’article 79 du Code de procédure pénale (Cdp) par refus de fixer le montant de la consignation comme l’y oblige l’article susvisé».
Ne s’en limitant pas là face à cette attitude du juge d’instruction, ils ont à nouveau «saisi le Président de la Chambre d’accusation conformément aux dispositions de l’article 211 du Cdp par courrier déchargé le 15 octobre 2019 qui lui confère la mission de s’assurer du bon fonctionnement des cabinets d’instruction du ressort de la Cour d’Appel», lit-on sur le communiqué. Par conséquent, l’ancien Premier ministre, Abdoul Mbaye et ses camarades disent, à l’image de tous les Sénégalais «républicains et démocrates», attendre «une application stricte de la loi dans cette affaire Sall-Timis».
SOURCE: https://www.sudonline.sn/abdoul-mbaye-et-cie-contre-toute-equivoque_a_45265.html