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Frappée par la honte d’avoir été engrossée par son employeur chinois alors qu’elle est mère célibataire, Rose Diatta s’est fait avorter par l’infirmier en retraite de 75 ans, Ousseynou Ndiaye. Pour des faits d’avortement, ils risquent respectivement 6 mois et 2 ans d’emprisonnement ferme, devant le juge des flagrants délits de Dakar, où ils ont comparu hier.
Rose Diatta et l’infirmier à la retraite Ousseynou Ndiaye risquent des peines lourdes, devant le tribunal des flagrants délits de Dakar, où ils ont été renvoyés hier pour des faits d’avortement.
En effet, la demoiselle Rose Diatta qui travaillait pour le compte d’un Chinois, a été engrossée par son employeur. Ayant déjà un enfant en charge, elle a voulu se débarrasser de sa grossesse d’un mois. Ainsi, elle a recouru à l’avortement pour ne pas perdre son boulot, en plus du regard de la société qu’elle aura à subir. Ce faisant, elle a loué les services de l’infirmier Ousseynou Ndiaye qui a procédé à l’interruption volontaire de sa gestation.
Malheureusement pour eux, ils ont été interpellés et placés sous mandat de dépôt. Hier, face au juge, l’infirmier Ousseynou Ndiaye, 75 ans, père de 8 enfants et demeurant à Thiès, a reconnu devant le tribunal, avoir fait une injection à la prévenue en vue de la faire avorter. Interrogé, le retraité a dit que c’était la troisième fois qu’il procédait à des interruptions volontaires de grossesses. Une déclaration contraire à celle qu’il avait faite à l’enquête. Car, il avait soutenu que depuis 2006, il faisait cette pratique et qu’il avait eu à faire avorter 10 femmes, sans jamais avoir de problèmes.
Sa «patiente», la prévenue Rose Diatta, de donner sa version des faits : «J'étais en état de grossesse d’1 mois. J’étais engrossée par mon employeur chinois. J’avais honte. C’est pourquoi j’ai avorté. Mes parents sont décédés alors que je suis mère célibataire, j’avais peur. Je suis un soutien de famille. Et je ne voulais pas perdre mon boulot alors que j’ai un enfant en charge. Là, je me suis rendue à Thiès et une amie m’a mise en rapport avec Ousseynou, à qui j’ai payé 100.000 FCfa pour qu’il me fasse avorter», a-t-elle argué.
Dans ses réquisitions, la représentante du ministère public a requis 2 ans d’emprisonnement ferme assortis d’une amende de 200.000 F Cfa contre l’infirmier Ousseynou Ndiaye qu’il qualifie d’habitué des faits. À l’encontre de Rose Diatta, elle a requis 1 an dont 3 mois ferme.
«Elle avait honte que cet enfant chinois naisse…»
Dans leurs plaidoiries, les conseils de la défense dont Mes Sakho et Baba Diop ont demandé une application bienveillante de loi pénale contre leurs clients. «Elle est engrossée par son employeur chinois et elle avait honte que cet enfant chinois naisse. Elle a paniqué et elle s’est fait avorter», a fait remarquer Me Diop dans sa plaidoirie. Délibéré le 17 décembre prochain.
Fatou D. Dione
En effet, la demoiselle Rose Diatta qui travaillait pour le compte d’un Chinois, a été engrossée par son employeur. Ayant déjà un enfant en charge, elle a voulu se débarrasser de sa grossesse d’un mois. Ainsi, elle a recouru à l’avortement pour ne pas perdre son boulot, en plus du regard de la société qu’elle aura à subir. Ce faisant, elle a loué les services de l’infirmier Ousseynou Ndiaye qui a procédé à l’interruption volontaire de sa gestation.
Malheureusement pour eux, ils ont été interpellés et placés sous mandat de dépôt. Hier, face au juge, l’infirmier Ousseynou Ndiaye, 75 ans, père de 8 enfants et demeurant à Thiès, a reconnu devant le tribunal, avoir fait une injection à la prévenue en vue de la faire avorter. Interrogé, le retraité a dit que c’était la troisième fois qu’il procédait à des interruptions volontaires de grossesses. Une déclaration contraire à celle qu’il avait faite à l’enquête. Car, il avait soutenu que depuis 2006, il faisait cette pratique et qu’il avait eu à faire avorter 10 femmes, sans jamais avoir de problèmes.
Sa «patiente», la prévenue Rose Diatta, de donner sa version des faits : «J'étais en état de grossesse d’1 mois. J’étais engrossée par mon employeur chinois. J’avais honte. C’est pourquoi j’ai avorté. Mes parents sont décédés alors que je suis mère célibataire, j’avais peur. Je suis un soutien de famille. Et je ne voulais pas perdre mon boulot alors que j’ai un enfant en charge. Là, je me suis rendue à Thiès et une amie m’a mise en rapport avec Ousseynou, à qui j’ai payé 100.000 FCfa pour qu’il me fasse avorter», a-t-elle argué.
Dans ses réquisitions, la représentante du ministère public a requis 2 ans d’emprisonnement ferme assortis d’une amende de 200.000 F Cfa contre l’infirmier Ousseynou Ndiaye qu’il qualifie d’habitué des faits. À l’encontre de Rose Diatta, elle a requis 1 an dont 3 mois ferme.
«Elle avait honte que cet enfant chinois naisse…»
Dans leurs plaidoiries, les conseils de la défense dont Mes Sakho et Baba Diop ont demandé une application bienveillante de loi pénale contre leurs clients. «Elle est engrossée par son employeur chinois et elle avait honte que cet enfant chinois naisse. Elle a paniqué et elle s’est fait avorter», a fait remarquer Me Diop dans sa plaidoirie. Délibéré le 17 décembre prochain.
Fatou D. Dione