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Jeu, Nov

Sénégal - Lorsque la presse agit dans le respect strict de la déontologie, elle ne doit nullement être inquiétée par aucune justice.

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Naturellement, à défaut d’avoir la conscience morale tranquille, les pouvoirs publics par crainte d’impopularité, ont tendance à s’en prendre, à tort, à la presse, qui est capable de jouer un rôle déterminant pour cela. Voilà pourquoi, parfois les autorités utilisent des procédés cavaliers non orthodoxes, pour l'intimidation des journalistes à ne pas faire correctement leur travail.

Le Cercle fustige  et condamne cette démarche policière des autorités, qui n’est plus d’époque au Sénégal. Parce que, lorsque l'éthique professionnelle et la conscience morale font défaut  dans  les rangs d'un corps constitué, dévoilant des imperfections graves et fuites d’informations, les journalistes ne devraient nullement être tenus pour complices, et moins encore, responsables des lacunes de ce corps constitué.

 
Si en matière de sécurité, le dispositif de "détection automatisée" et les algorithmes sécuritaires mis en branle par la France n’ont pas du tout suffi pour détecter les attentats présumés, et d’empêcher le sabotage du travail de ses alliés, alors n’en parlons pas, pour ce qui concerne l’efficacité  du dispositif sécuritaire du Sénégal.

 

Le Cercle. rappelle aux autorités politiques et publiques, que les Sénégalais, —ayant vécu   des pelletées de démagogies, de slogans vides  et de toutes sortes  de "bullshit" des politiciens vendeurs d'idées creuses,  sont devenus assez mûrs  pour  ne pas être embobinés  aussi facilement, dans les intrigues politiciens de Macky Sall. Celui-là qui ne fait qu'agir  simplement à coup de slogans transitoires et volontiers. — Qui annihilent toute réflexion — au nom d'une émotion toute passagère. 

Surtout au moment où le Sénégal continue de végéter dans les fanges de l'immobilisme, de la corruption et la malgouvernance.

 

Le cercle des Soufis condamne l’incursion prétorienne et le jugement partisan et politicien de l’Imam Ratib de la grande mosquée de Dakar, sur ses propos relatifs à la durée du mandat du président macky, à savoir sa promesse de ramener celui-ci de 7 à 5 ans, à l’occasion de son sermon de la korité 2015. Car, le rôle véritable d’un  Imam, c’est de porter la bonne et juste parole aux fidèles, conformément aux injonctions d’Allah (SWT). Je rappelle qu’Allah a fait l’éloge du respect, pour les musulmans, de la parole donnée dans la sourate 61 –AS-SAFF (LE RANG) dans les versets 2 et 3. Le président Macky Sall a proclamé partout à travers le monde, qu’il diminuera son mandat de 7 à 5 ans. Il l’a affirmé aux principaux chefs religieux du Sénégal de vive voix. Pourquoi dès lors, l’Iman l’inviterait à se dédire ? Serigne Abdoul  Lahd Mbacke disait : « Celui parmi nous, dont les actes d’aujourd’hui correspondent à sa parole d’hier, est, entre nous,  l’homme le plus digne de confiance». L’évènement étant devant nous, nous attendons de voir quelle attitude, par rapport à la sourate 61, prendre le président Macky Sall ?

 

Serigne fallou dieng