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La puce à l'ouïe, dakarposte a activé ses radars. Qui ont enquêté pour en savoir davantage sur cette affaire qui éclabousse des "haut d'en haut" comme on dit. Que s'est il passé ?
De nos investigations, menées tambour battant, dakarposte.com est en mesure de révéler que c'est un certain Assane Ndoye, demeurant à Sebikotane qui a esté en justice. Il reproche plusieurs griefs à savoir: faux et usage de faux, escroquerie, occupation illégale de terrain entre autres contre les nommés Mounir Filfili, qui n'est autre que le célèbre directeur général de la Société Africaine Industrielle de Sébikotane communément appelée SAFINA, Abdoulaye Gningue ex adjoint au maire de la commune de Sébikotane, Aboulaye Diouf ex maire de la dite commune.
Aussi, la plainte vise le sieur Moustapha Diaw demeurant à Keury Kaw à Sébikotane.
En fait, le plaignant est propriétaire de deux vergers situés à Gaye Gnaw dans la commune de Keur Moussa. Le premier verger s'étale sur une superficie de 4ha 76 a et 6 ca et le second est d'une superficie de 3 ha 91 a et 08 ca.
Sur le premier verger, il nous revient que le sieur Assane Ndoye y avait planté de 578 pieds de manguiers adultes dont la valeur a été évaluée en 1995 par M. Thomas Demba Diouf, technicien horticole au CERP de Keur Moussa à Pout, à la somme de 14.450.000 cfa.
La propriété du sieur Assane Ndoye est attestée par les délibérations du No 003 du 26/10/1999 et les arrêtés d'approbation No 23/AKM/SP du 1er Décembre 1999.
Selon le plaignant, courant 2005, la société Safina du sieur Filfili lui a fait une offre d'achat sur les dits vergers pour la somme totale de 5.000.000 F Cfa. Ce que le sieur Ndoye a catégoriquement refusé en faisant savoir au directeur général de Safina que les valeurs de ses deux vergers dépassent la cinquantaine de millions compte tenu des investissements.
Dans sa plainte, Assane Ndoye révèle: "au lieu de chercher un compromis, le directeur de Safina a fait usage de la force en détruisant nuitamment la haie vive entourant les vergers".
Selon Me Ousmane Thiam (ndlr: avocat du plaignant), interpellé sur cette forfaiture, il laisse entendre qu'il "a plus de moyens que ces "pauvres" cultivateurs et que partout où ils se rendront, ils n'obtiendront rien car il a beaucoup de personnes dans sa poche. C'est certainement ce qui explique le faux, l'usage de faux, le délit d'escroquerie qu'il a accompli avec la complicité de certains membres de la commune de Sébikotane en l'occurrence le sieur Abdoulaye Gningue, ex adjoint au maire, Moustapha Diaw, l'officier de l'Etat-civil de la commune, le maire Abdoulaye Diouf sous l'ordre duquel est placé l'Officier d'Etat-civil".
Poursuivant, l'avocat soutient: " ces personnes ont confectionné un faux document d'acte de cession de parcelle agricole qu'ils ont illégalement légalisée avec l'empreinte de la commune de Sébikotane pour faire main basse sur les vergers et plantations de M. Ndoye. Pour attester davantage l'intention délictueuse de s'accaparer des parcelles agricoles et les plantations, elles ont surchargé l'acte de cession".
Selon l'avocat du plaignant, "le comportement du Dg de Safina et ses co auteurs complices constitue une véritable défiance vis-à-vis de la justice par cette première".
Et le conseil juridique du sieur Assane Ndoye de renchérir: "en sa qualité d'entreprise agricole s'étant installée au Sénégal depuis plus d'une décennie, Safina est convaincue que la cession de parcelle de terrain doit impérativement comporter la signature des parties avant toute occupation par le nouvel acquéreur".
Me Ousmane Thiam d'étayer encore sa plainte pour dire que "vis à vis de son client, Safina n'a jamais eu un acte de cession en bonne et due forme comportant la signature des parties et passé devant un notaire. Cette attitude de Safina est constitutive d'une occupation sans droit ni titre et viole les dispositions des articles 19 du COCC et 383 du COCC qui disposent respectivement que "l'acte sous seing privé est valable lorsqu'il est signé par les parties"; "le contrat doit, à peine de nullité absolue, être passé devant un notaire territorialement compétent sauf dispositions législatives ou réglementaires contraires".
Selon l'avocat, "les soit disant témoins choisis par les auteurs, co auteurs et complices pour s'accaparer des terrains du sieur Ndoye n'ont pas satisfait les dispositions de l'article 20 du COCC qui prévoient que "la partie illetrée doit se faire assister de deux témoins lettrés qui certifient dans l'écrit son identité et sa présence (...)"
Et, Me Thiam de préciser que le sieur Assane Ndoye , illettré, "n'a même pas été assisté par des témoins choisis mais plutôt entouré par des délinquants (...). Ces agissements constitutifs de faux témoignage prévu et sanctionné par le Code pénal. Depuis cette supposée cession, il est toujours dans l'attente de recouvrer soit les 64.450.000 cfa sur les 69.450.000 F Cfa car Safina lui a déjà versé 5.000.000 F Cfa; soit la restitution de ses vergers avec les mêmes plantations (...)"
Nos tentatives de recueillir la version du sieur Filfili et Co sont restées vaines. N'empêche, nos colonnes leur sont ouvertes.
Affaire à suivre...
source: dakarpost.com
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