Fast backlinks and Guest-post hosting
PICCMI.COM- Autrefois citée en exemple, la police fait face ,aujourd’hui, à un affaiblissement invétéré. Les forces de l’ordre sont, depuis quelques temps, constamment cités dans des histoires plus rocambolesques les unes des autres.
Qui gamin, n’a pas rêvé de devenir un jour flic ? Ce corps de métier inspirait le respect et imposait crainte et dévouement. Mus dans un silence légendaire, les forces de l’ordre se contentaient de rabattre un travail essentiel, pour assurer la sécurité des personnes et des biens. Plus qu’une passion, remplir cette mission relevait d’un sacerdoce. Ce temps où les forces de l’ordre imposaient enthousiasme est-il révolu ?
A l'heure certains hommes, appartenant à ce corps d’élite, sont la risée d’accusations les unes plus désolantes que les autres. Un rapport sanglant rendu public faisait état d’une corruption accrue à laquelle seraient confrontés les usagers dans la circulation. La police s’en était alors vivement défendue et la semaine d’après un chanteur, Metzo Diatta, accusé de tentative de corruption en faisait les frais. Il est, en effet, arrêté pour avoir d’abord enfreint au feu rouge puis d'avoir essayé de corrompre un agent en fonction sur la somme dérisoire de 2000 francs Cfa. Tel un agneau du sacrifice, le chanteur avait alors été épinglé avant d’être relaxé à la faveur d’une amende. On croyait ainsi être en face d'une police, plus que jamais, solide même si elle n'est pas à l'abri des calomnies.
Mais plus tard, un ancien commissaire de l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (Octris), notamment Cheikhouna Keita, tire sur la sonnette d’alarme. Après quarante ans de service dans la police, M. Keita fait des révélations et affirme, sans détour, que certains de ses collègues seraient mêlés à des affaires rocambolesques de drogue. Il sera ainsi sanctionné et radié du corps de la police pour avoir tenu de tels propos.
Pourtant des enquêtes conduites par Afro baromètre, couvrant la période de 2002 à 2013 auprès de 51 000 citoyens sur un échantillon de 34 pays africains relevait qu’aucune institution n'est blanchie en ce qui concerne de la corruption.
Plus de 5 citoyens sur 10 soit 56% des interrogés déclarent que leurs gouvernements s'y prennent mal en matière de lutte contre la corruption. Les policiers sont alors constamment cités sur l’ensemble des 34pays, avec 43% des citoyens estimant que la plupart sont impliqués dans la corruption. Le rapport de l' enquête montre que cette perception négative est mieux révélée au Nigeria avec 78%, au Kenya, avec 69% et en Sierra Leone avec 69%,.
Aujourd’hui, c’est un agent de l’Octris qui est mis en cause. Ibrahima Dieng est, en effet, inculpé par ses pairs pour transaction de boulettes de cocaïne. Les brebis galeuses sont, certes, dans tous les corps de métier ; ainsi comme d'aucuns ne le soupçonneraient point mais quand cela doit concerner ceux qui sont tenus de veiller à l’application des lois... !
La rédaction.
PiccMi.Com - La Redaction
Vendredi 16 Mai 2014 - 09:30SOURCE:http://www.piccmi.com/POLICE-SENEGALAISE-Accusee-de-corruption-d-abus-de-pouvoir-de-connivence-avec-des-dealers-chronique-d-un-corps-en_a16288.html
Police sénégalaise : accusée de corruption, d'abus de pouvoir, de connivence avec des dealers : chronique d'un corps en décadence...
Outils
Vos reglages
- Plus petit Petit Moyen Grand Plus grand
- Default Helvetica Segoe Georgia Times
- Mode de lecture