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Said Djinnit, représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour l'Afrique de l'Ouest, a préconisé vendredi, à Dakar, une coopération internationale pour faire face au terrorisme, en faisant part de son indignation relative à l'enlèvement des 200 jeunes filles au Nigéria.
"La clé du succès, c'est la coopération entre tous les pays. Dans les prochains jours, il y aura des visites de haut niveau au Nigéria pour mobiliser le soutien et la solidarité de la communauté internationale à l’endroit du peuple et du gouvernement nigérian", a-t-il dit.
M. Djinnit, par ailleurs chef du Bureau des Nations unies pour l'Afrique de l'Ouest (UNOWA), s'est dit outré par les déclarations de leaders de Boko Haram "sur le sort qu'ils veulent réserver à ces jeunes filles et nous sommes en solidarité avec les familles affectées et aussi avec le peuple du Nigéria".
Quelque 200 lycéennes nigérianes, âgées de 12 à 18 ans, ont été enlevées, le 14 avril dernier, dans l'Etat de Borno, au nord du Nigeria, fief historique de Boko Haram, une organisation dont l’ambition est d’instaurer et de faire appliquer la loi islamique au Nigéria. De type islamiste, cette organisation nigériane promeut le Jihad et rejette l’éducation occidentale assimilée à "un péché".
Boko Haram s’illustre ainsi depuis 2009 par une série de violences à l'encontre du gouvernement et des populations du nord-Nigéria. L'insurrection menée par l’organisation a fait des milliers de morts au Nigéria - plus de 1.500 depuis début 2014, selon des chiffres officiels.
Selon M. Djinnit, la situation de ces otages "est venue illustrer le fait que le terrorisme est une mission qui nous concerne tous". "Nous avons appelé toute la région à renforcer sa coopération pour faire face à ce fléau du terrorisme".
"Cet acte supplémentaire posé par le Boko Haram a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase", a estimé représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies pour l'Afrique de l’Ouest.
Il s'est réjouit de voir qu'il y a "un certain nombre de pays qui ont offert leur contribution concrète pour apporter un certain nombre de savoir-faire, de moyens, de technologies pour que le Nigéria arrive à retrouver ces jeunes filles, à les libérer".
"Les Nations unies se sont mises en contact avec les autorités du Nigéria pour réitérer leur disponibilité à apporter tout leur soutien dont ils sont capables pour aider le Nigéria à faire face à ce défi qui concerne toute la communauté internationale", a-t-il dit.
Les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne ont annoncé avoir décidé d’aider les autorités nigérianes à retrouver les jeunes filles enlevées par ce groupe radical. La Chine a également promis une aide dans ce sens.
SOURCE:APS