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iGFM – (Dakar) « Le Sénégal n’a jamais connu d’attentat terroriste. Mais, cela ne veut pas dire que le Sénégal est complètement indemne. Il faut s’en féliciter et toucher du bois. Nous avons un environnement sous régional assez difficile ». Telle est la déclaration faite par le Directeur général de la direction de la surveillance du territoire, Matar Diop ce matin au Cices.
Après avoir visité le stand de la Police nationale, il s’est inquiété de la situation qui prévaut au niveau de la sous région. « Nous avons un environnement sous régional qui est difficile » à gérer au moment où « le terrorisme est aujourd’hui, le fléau qui constitue la menace la plus grave contre la paix et la sécurité internationale. Aucun Etat actuellement n’est épargné. Aucun Etat lui seul ne peut justement venir à bout de ce fléau ».
Conscient de cette situation, le Sénégal travaille pour éviter d’être victime d’acte terroriste. « Naturellement, nous travaillons dans l’anticipation et dans la prévention » en mettant en place, « des directions qui s’occupent exclusivement de la prévention (…) pour faire en sorte que nous puissions détecter tous les mouvements des personnes qui seraient suspectes en vue de travailler pour les neutraliser », a-t-il appris.
Venu au Cices (Centre international du commerce extérieur du Sénégal) où se tient la 23ème édition de la Fidak (Foire internationale de Dakar), il soutient aussi que la police sénégalaise par rapport à la menace terrorisme, a mis en place « une direction qui spécifiquement est chargée de la surveillance des frontières.
Il s’agit de la direction de la police de l’air et des frontières. Elle a pour mission de surveiller les frontières, de veiller sur les étrangers qui seraient émis par des intérêts inavoués n’entrent au Sénégal et de faire en sorte que la sécurité du pays soit sauvegardée » par rapport à un quelconque acte terroriste « que ça vienne de l’étranger ou du national.
A l’issue de la visite du stand de la police nationale, il confie: « nous travaillons davantage sur la prévention pour faire en sorte que nous puissions détecter tous les mouvements des personnes qui seraient suspectes en vue de travailler pour les neutraliser (…) Mais, si jamais, un fait de nature terrorisme est commis. Nous avons aussi la réponse sur le plan judiciaire ».
Tapa TOUNKARA, Marianne Siva DIOP, Mame Fama GUEYE, Henry SARR et Ndiol
