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Le parent pauvre de l’Armée commence à sourire. Le ciel militaire sénégalais dispose de trois drones acquis grâce à la coopération militaire avec les Etats-Unis. Il s’agit de deux appareils de combat et un avion de surveillance pour des opérations de renseignement militaire.
Le journal Le Témoin avait défloré l’info sur l’acquisition de trois drones par l’Armée sénégalaise. Jusqu’ici, les détails de celle-ci sont restés confinés dans les couloirs de l’Etat-major. En vérité, il s’agit de deux appareils de combat et un avion de surveillance pour des opérations de renseignement militaire. Cette dernière tondeuse, comme on l’appelle en France, a été livrée aux soldats sénégalais avant la visite du Président Obama à Dakar le 26 juin 2013.
Selon notre source, les Etats-Unis ont offert ces appareils au Sénégal dans le cadre de la lutte contre le terrorisme dans la région du Sahel et en Afrique de l’Ouest. Même s’il fallait sécuriser d’abord la visite du chef de l’Etat américain à Dakar. La remise de ce matériel de dernière technologie militaire a été précédée de sessions de formations au profit d’officiers sénégalais.
La tondeuse spécialisée dans le renseignement est actuellement stationnée à la base aérienne de Ziguinchor. Il a déjà effectué plusieurs missions de reconnaissance dans cette région où opèrent des rebelles du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc). De nos jours, ils semblent vivre un cessez-le-feu.
En attendant de disposer du Mq-1 predator américain qui a fait ses preuves en Afghanistan, les jambars se réjouissent de ces nouvelles acquisitions qui entrent dans le cadre du renforcement de leurs capacités opérationnelles. Ces drones ne sont pas les seuls équipements aériens reçus au camp Dial Diop. L’Armée utilise également une dizaine de nouveaux hélicoptères. Certains de ces appareils ont pris part aux manœuvres organisées au nord ouest (Saint-Louis) durant le dernier trimestre 2014. Comme le journal Enquête l’a révélé dans son édition du mercredi passé, l’exercice consistait à former les troupes au sol en «Guidage aérien et tactique avancé» (Gata) par des hélicoptères de combat.
Ces acquisitions soulagent l’Armée de l’air qui s’est longtemps démerdée pour assurer sa mission avec des équipements vétustes. L’appui aérien n’a pas toujours été au rendez-vous comme il se doit, lorsque l’Armée sénégalaise mène des opérations de ratissage. Les fantassins suaient pour arriver à bout de l’ennemi. Désormais, les jambars comptent sur leurs avions sans pilote. L’arrivée des drones de combat a aussitôt suivi. Lors de la fête des forces armées, le colonel Abou Thiam, Directeur de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa), avait confirmé l’existence de ce type d’appareil de guerre dans le patrimoine militaire sénégalais sans pour autant en préciser le nombre et la provenance. L’Armée sénégalaise vole désormais dans une autre dimension.Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
source:http://www.lequotidien.sn/new/index.php/economie/lutte-contre-le-terrorisme-et-l-insecurite-l-armee-se-rearme.html
Lutte contre le terrorisme et l’insécurité : L’armée se réarme
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