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Mauritanie
En 2007, Sid Ahmed Oul Taya, officier de liaison d’Interpol en Mauritanie (et neveu de l’ancien président Maouya Ould Ssi Ahmed Taya) a été arrêté dans la cadre d’une affaire de trafic de cocaïne à l’aéroport de Nouadhibou en 2007. En 2010, il a été condamné à une peine de 15 ans de prison.
Sénégal
En juillet 2013, le chef de la police sénégalaise, Abdoulaye Niang, a été limogé, soupçonné d’être impliqué dans le trafic de drogue. (NDLR Des enquêtes judiciaire et administrative le blanchiront plus tard).
Gambie
En 2013, un tribunal spécial a condamné l’ancien inspecteur général de la police (IGP) et deux anciens chefs des forces armées gambiennes à des peines de 10 ans de prison pour trafic de drogue (Cocaïne), sédition, corruption et vol entre autres…
Mali
En novembre 2009, un Boeing de 727 parti du Venezuela avec entre 7 et 11 tonnes de cocaïne s’écrase à Takint, près de Gao, dans le nord est du pays. L’enquête établit que l’avion a été immatriculé en Guinée-Bissau et que la cocaïne a été ensuite transportée par la route jusqu’au Maroc, par un réseau impliquant des citoyens espagnols, français, marocains, sénégalais et maliens. L’instruction du dossier a été bloquée en Haut-lieu. Les tentatives menées ultérieurement par les autorités judiciaires se sont progressivement effondrées, révélant l’ampleur de l’implication de la complicité de l’Etat dans les activités criminelles et les relations illicites avec les courtiers politiques au Nord.
Ghana
En 2007, le député Ghanéen pour le district de Nkoranza Sud, Eric Amaoteng, a été reconnu coupable de complot en vue de distribuer de la drogue (héroïne) aux USA, par un tribunal new-yorkais. Sa libération est prévue en cette année 2014. L’affaire a incité des responsables de l’application de la loi à enquêter sur l’ancien ministre de l’Energie au motif d’une éventuelle complicité dans le trafic d’héroïne de l’ancien député, par le biais d’une association caritative.
En juin 2013, le chef de la sécurité de l’aéroport, Solomon Adelaquaye a été inculpé pour complot en vue de faire entrer de l’héroïne afghane sur le territoire américain. Un Colombien et deux Nigériens ont été également inculpés pour leur participation au complot. C’est suite à une opération d’infiltration menée par le Conseil de contrôle des stupéfiants (NACOB) du Ghana et l’Agence de lutte Anti-drogue (DEA) des Etats-Unis.
Nigeria
En 1998, Buruji Kashamu, une figure importante du parti au pouvoir, le PDP, a été inculpé par un grand jury dans le district nord de l’Illinois pour complot en vue de l’importation et de la distribution d’héroïne aux Etats-Unis. Alors qu’il avait échappé à l’extradition pendant plus de 10 ans, le 2 juillet 2013, le Tribunal Fédéral de Lagos a approuvé la demande d’extradition des USA. Celui-ci fait appel, et en novembre 2013, la Cour d’appel nigériane a estimé dans son unanimité que l’appel est dénué de fondement et que la demande d’extradition doit être respectée.
Autre affaire, en mai 2013, l’Agence nigériane de lutte contre la drogue (NDLEA) a annoncé l’arrestation d’un politicien local qui avait avalé un kilogramme de cocaïne à l’aéroport international de Murtala Mohamed à Lagos.
Selon NDLEA, il a voulu introduire ces drogues en contrebande en Europe et financer sa campagne électorale avec les gains issus de ces ventes.
Guinée
En 2009, le capitaine Ousmane Conté, fils du président Lansana Conté a été arrêté pour trafic de drogues, deux mois après le coup d’état militaire qui a suivi la mort de son père. Il a passé 16 mois en prison avant d’être libéré. Il a été inscrit sur la liste des barons de la drogue des Etats-Unis, le 1er Juin 2010 (il est le 85é sur la liste. Son arrestation a coïncidé avec celle de plusieurs autres hauts-dignitaires.
Libéria
En août 2013, le président du Libéria a démis de ses fonctions le Sous Directeur des Opérations de l’agence libérienne de lutte contre la drogue, Albert Chelley, pour « violations sérieuses de l’éthique du Gouvernement », violations qui incluent le complot avec des trafiquants nigérians en vue de faire transiter de l’héroïne par le pays et l’entrave de l’arrestation des trafiquants.
Sierra Leone
En 2009, Mohamed Besil Sesay, (alias Ahmed Sesay), un cousin de l’ancien ministre des transports et de l’aviation, Kemoh Sesay, a été arrêté en 2008 dans la cadre d’une affaire de trafic, dans laquelle un avion léger Cessnan portant la marque de la Croix-Rouge a atterri à l’aéroport Lungi de Freetown. L’Avion en provenance de Vénézuela transportait 700 kilogrammes de cocaïne.
Ont aussi été arrêtés des membres de la police sierra-léonaise et du personnel des autorités aéroportuaires du pays, aussi que d’autres ressortissants étrangers et sierra-léonais.
Sesay a été inculpé pour complot en vue d’importation de drogues et a écopé de 5 ans de prison. Il a été libéré le 16 novembre 2011, après versement de 300 millions de dollars libériens.
Le juge en charge de l’affaire a également été accusé par le gouvernement de faire obstruction à la Justice, en empêchant qu’une enquête ne soit ouverte sur l’implication présumée dans cette affaire du ministre des Transports et de l’Aviation en poste à ce moment.
SOURCE:http://www.dakaractu.com/Trafic-de-drogues-Les-fracassantes-revelations-de-la-Commission-WACD-sur-l-implication-de-hauts-responsables-en-Afrique_a68708.html