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C’est dans une atmosphère marquée par la hausse des contaminations de Covid-19, la nonreprise du monitoring des accords signés avec les syndicats d’enseignants malgré l’invite du Chef de l’Etat, les récriminations des enseignants du fait du non-respect des engagements, entre autres, que les élèves vont reprendre le chemin de l’école ce lundi 8 février, après une vacance d’une semaine. Après une semaine de vacances, les élèves vont regagner les écoles ce lundi 8 février pour entamer le deuxième trimestre d’enseignements et d’apprentissages.
Un retour qui se fera encore sous le signe du coronavirus qui continue de monter en puissance dans le pays. C’est d’ailleurs dans ce contexte que certains acteurs ont invité le gouvernement à prolonger les vacances scolaires d’autant plus que beaucoup ont constaté et dénoncé le non-respect du protocole sanitaire contre la covid-19 dans les écoles. Le gouvernement essuie des critiques sur la faiblesse des mesures. Les syndicats de l’enseignement considèrent que ces mesures sont insuffisantes.
Même si le ministère de l’Education Nationale n’est pas de cet avis. «Il n’envisage nullement de fermer des écoles ou prolonger des vacances», a déclaré son chargé de formation et de communication, Mouhamadou Moustapha Diagne. A cet effet, les autorités éducatives comptent renforcer l’application du protocole sanitaire pour protéger les élèves et les enseignants contre l’épidémie. A ces gros nuages d’inquiétudes qui planent sur la reprise des cours, s’ajoutent les risques de perturbations liées au non-respect des points d’accords signés avec le gouvernement. Cette question qui ne cesse d’être soulevée par les syndicats d’enseignants fait l’objet de mouvements d’humeur chaque année. Cette année scolaire aussi n’a pas fait l’exception. Des syndicats d’enseignants ont déjà envoyé les signaux d’une année mouvementée en début d’année.
Le G7 et le Saems ont observé des grèves et des débrayages au mois de décembre dernier pour exiger le paiement des indemnités du baccalauréat, du Bfem et des examens professionnels même si les mouvements d’humeur sont pour le moment en attente. Pour une stabilité du système éducatif, les syndicats ont demandé la reprise du monitoring des accords signés avec le gouvernement surtout que l’année scolaire en cours a été fortement perturbée en raison de la pandémie qui a entrainé la fermeture des écoles obligeant les élèves à près de huit mois de vacances forcées. Sur ce, le Chef de l’Etat, lors du Conseil des ministres du 20 janvier dernier, avait demandé aux ministres concernés de poursuivre le dialogue avec les syndicats d’enseignants, d’assurer le suivi effectif des engagements de l’Etat.
Toutefois, la relance du débat n’est toujours pas effective. Macky Sall avait aussi demandé au gouvernement de «réfléchir sur des dispositions pratiques permettant le paiement systématique des indemnités liées aux examens et concours et a invité le ministère des Finances à relancer les prêts DMC. Ces questions entrainent toujours des perturbations même si elles font partie de la plateforme revendicative. C’est pourquoi certains syndicalistes soutiennent que les promesses de l’Etat ne sont jamais tenues. Les défis à relever sont donc nombreux pour permettre un bon déroulement de l’année scolaire.
MARIAME DJIGO
source: https://www.sudonline.sn/menace-sur-la-rentree_a_50718.html