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Jeu, Nov

Abdou Salam Sall, président du CNP des assises de l’éducation et de la formation «une école capable de prendre en charge les besoins de la société»

Éducation / Formation
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éducation   Le président du Comité national de pilotage (Cnp) des Assises de l’Education et de la Formation a estimé que l’école doit être capable de prendre en charge les besoins et intérêts de notre société, tout en promouvant l’émergence d’un citoyen éduqué. Abdou Salam Sall s’exprimait à l’occasion de son discours d’ouverture des Assises qui se tiennent présentement jusqu’au samedi.  

«A l’horizon 2037, nous devons disposer d’une école capable de prendre en charge les besoins et intérêts de notre société. Les Assises entendent promouvoir l’émergence d’un citoyen éduqué, valorisant le patrimoine socio-culturel tout en étant ouvert au mode ». En parlant ainsi, l’ancien recteur de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), Abdou Salam Sall, donne sa vision d’une future école sénégalaise, mettant en œuvre les recommandations des Assises, tout en les réévaluant en permanence. 
« Nous devons s’inscrire collectivement dans cette dynamique de construction d’un système éducatif solide. Les mutations seront complexes et difficile à réaliser. Elles sont cependant à notre portée si notre engagement est total. Atteindre les objectifs nous le devons à nous mêmes. Soyons à la hauteur », a indiqué Abdou Salam Sall à l’occasion de la cérémonie officielle des Assises de l’Education qui sont ouvertes hier, jeudi.
 
Admettant que le souci de la performance technique devra remporter sur des considérations politiques, le président du Cnp des Assises a relevé que la « mission des Assises est de transformer le système éducatif et de formation afin qu’il devient un levier puissant pour la production d’un capital humain dont le Sénégal a besoin. Pour ce faire, a-t-il fait savoir, «il faut impérativement restaurer une école de la République, portée par une vision inclusive et prospective. Une école de la réussite ».
 
En ce sens, il pense que « l’éducation doit être une priorité dans tous les programmes si on la considère comme un droit humain inaliénable, un moyen de promotions économique et culturelle, un tremplin pour le développement personnel de l’individu ».
Conscient de la nécessité et l’urgence de la refondation de l’école sénégalaise enracinée en Afrique, mais aussi ouverte au monde du 21ème siècle, il importe, dit M Sall, de « promouvoir une éducation à l’autonomie. C’est-à-dire une école où on apprend à apprendre et où on apprend à entreprendre. Elle doit valoriser le patrimoine socio-culturel tout en étant ouvert au mode ».
 
POUR SAUVER L'ECOLE SENEGALAISE - MAKHAFA TOURE DECLINE LES 5 COMMANDEMENTS
 
Le Coordonnateur du Comité d’appui scientifique (Cas)  a estimé que l’école sénégalaise est malade et la société dans son ensemble souffre d’indiscipline, de désordre, d’effritement de valeur, de non-respect de l’autorité. Face à cette situation, Makhafa Touré décline les 5 recommandations adoptées au terme des consultations nationales parmi lesquelles une école sénégalaise unifiée, une école de la réussite, la professionnalisation des personnels, une école autonome et ouverte sur le milieu et une école rénovée dans un environnement apaisé.
 
« L’école est malade, la société dans son ensemble souffre d’indiscipline, de désordre, d’effritement de valeur, de non-respect de l’autorité, de non-respect de l’intérêt général…et pourtant l’on dit que « qui tient l’école tient la société »; il n’est que temps de repenser le système, pour la sauvegarde de l’unité nationale, pour donner les mêmes chances à tous, pour nous réconcilier avec notre culture et nos valeurs ».  L’annonce est du coordonnateur du Comité d’appui scientifique (Cas) des Assises de l’Education, Makhafa Touré, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture. 
Il ressort des diagnostics faits par les communautés une instabilité de l’école, la faiblesse des résultats aux examens,  du BAC au CFEE. Sans oublier les 57% de la population  encore analphabète, le déséquilibre entre filière littéraire (70%) et scientifique (30%), les abris provisoires font légion même dans le secondaire.  Toute une palette de problèmes qui a fini de mettre l’école sénégalaise à genoux. Pour corriger cette situation en toute urgence, Makhafa Touré liste les défis mentionnés dans les propositions des recommandations. Il s’agit d’une école «sénégalaise unifiée, une école de la réussite, la professionnalisation des personnels, une école autonome et ouverte sur le milieu, une école rénovée dans un environnement apaisé ». 
 
BAKARY BADIANE, FENAPES - «SE DOTER D’UNE ECOLE VERITABLEMENT SENEGALAISE»
 
Le président de la Fédération des associations des parents d’élèves et étudiants du Sénégal (Fenapes) prône une école véritablement sénégalaise dans la dynamique de refondation du système éducatif au terme des Assises nationales de l’Education et de la Formation.
Le président de la Fédération des associations des parents d’élèves et étudiants (Fenapes) s’est exprimé à l’occasion de la cérémonie officielle de lancement des travaux des Assises pour souligner les synergies d’efforts qui sont annonciatrices de nouveaux ordres de  dynamique partenariale. Car, a fait remarquer Bakary Badiane, «il ne peut exister de cause plus honorable pour la  solidarité et la coopération que celle de l’éducation de nos enfants dont le sort constitue un défi national. » Pour le patron des parents d’élèves et étudiants du Sénégal, «l’Etat et l’ensemble des partenaires doivent s’unir pour la bonne cause en vue de doter enfin notre pays d’une école véritablement sénégalaise, une école de la communauté ». Et d’ajouter : «La mise en place des organes des Assises n’a épargné personne et la présence massive à ces Assises de tous les délégués des 14 régions, partenaires impliqués sont un témoignage de la conviction de la refondation de l’école sénégalaise », a laissé entendre M. Badiane. Non sans avoir magnifié la présence de «toutes les sensibilités qui ont contribué à la réflexion. Toutes les commissions mises sur pied ont connu la participation de la communauté éducative ».
 
ECHOS DES ASSISES DE L’EDUCATION
 
Toutes les sensibilités représentées
La grande salle de l’hôtel King Fahd Palace a refusé du monde. Les autorités gouvernementales, avec à sa tête le Premier ministre, Mouhammad Dione, les religieux, les Inspecteurs, les experts de l’éducation, les coalitions et autres organisations, les syndicats d’enseignants, les délégués des 14 régions, la société civile, entre autres, ont fait le déplacement. Des sensibilités différentes dont l’unique objectif est de mettre l’école sur les rails de l’excellence. 
Précisons que 1 000 personnalités ont participé, depuis le début des assises, aux consultations.
 
Les anciens ministres de l’Education nationale présents
Les anciens ministres de l’Education nationale ont tenu à ne pas rater ces consultations nationales sur l’Education. Il s’agit de Moustapha Sourang, Mamadou Ndoye, Kalidou Diallo et André Sonko. Pour ne citer que ceux-là. Une présence qui a été magnifiée par le président du Comité national de pilotage des Assises en soulignant leur engagement.
 
La Minute de silence à la mémoire de l’étudiant  Bassirou Faye 
Le président de la République Macky Sall a fait observer à l’assistance une minute de silence à la mémoire de l’étudiant Bassirou Faye, tué lors des affrontements entre les étudiants qui réclamaient leurs bourses et les policiers à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar  (Ucad) le jeudi 14 Août dernier. 
 
11 000 Sénégalais ont visité le site des assises 
Pour bien mener ces assises de l’Education et de la Formation, les membres du Comité de pilotage ont adopté une démarche inclusive et participative. Selon le Pr Abdou Salam Sall, toutes les couches de la société sénégalaise ont été associées aux réflexions. En effet, près de 11 OOO Sénégalais d’ici et de la diaspora ont consulté le site des assises pour donner leur point de vue.. 
 
Education et sport
Les Assises de l’Education prônent un retour du sport à l’école. C’est le président de la République qui l’a affirmé en déclarant que « l’école doit retrouver le sport. Il inculque à l’enfant les valeurs de solidarité, de tolérance et d’ouverture. Le sport est un facteur essentiel de santé ». Macky Sall entend prendre toutes ses dispositions, afin que l’école renoue avec son rôle de «produire des talents sportifs ». C’est d’ailleurs une des recommandations phares des Assises qui comptent promouvoir les activités des associations et des fédérations sportives scolaires auprès des élèves, des équipes éducatives, des parents d’élèves et du monde sportif local. 
 
Promouvoir et renforcer l’enseignement arabe et les langues nationales
La question de l’introduction des langues nationales et l’alphabétisation a été évoquée à l’occasion de la cérémonie d’ouverture des Assises. Pour venir à bout de ce problème, il est impératif de procéder à la mise en place d’une politique linguistique claire et cohérente et veiller à l’application de tous les décrets de l’Etat relatif au respect des orthographes en langues nationales.  Il ressort aussi des propositions de réformer les curricula en langue arabe, tout en favorisant le développement des établissements franco-islamiques. Ainsi, Macky Sall s’engage à accorder une importance particulière à l’alphabétisation et veiller également aux daaras, un espace essentiel de transmission de la connaissance.

SOURCE:http://www.sudonline.sn/une-ecole-capable-de-prendre-en-charge-les--besoins-de-la-societe_a_20575.html