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Les maladies tropicales négligées touchent 1 milliard de personnes à travers le monde, soit une personne sur 7. Ce qui est troublant, selon les sources de l’OMS, c’est que la moitié des cas recensés se trouve en Afrique. Mais pour relever le défi, il faut couper le mal par la racine. C’est-à-dire promouvoir l’hygiène des mains, boire et utiliser de l’eau potable, laver les crudités à l’eau de javel, lutter contre les fosses septiques et bien d’autres comportements environnementaux. Telle est l’alerte lancée hier, par la directrice des maladies au ministère de la santé et de la prévention lors d’une séance d’informations sur la campagne en cours contre ces maladies.
Dévoilant la stratégie sénégalaise de lutte contre les Maladies tropicales négligées (Mtn), le docteur Marie Khémesse Ngom, de renseigner que notre pays dispose de tous les médicaments qu’il faut contre ces maladies grâce à l’appui technique et financier des partenaires ainsi que de l’expertise national.
Toutefois, Dr Ngom de prévenir en soutenant que tant que les populations ne les aident pas à changer leur comportement, ils ne vont pas avancer dans la lutte contre ces maladies liées, à son avis, à un manque d’hygiène, d’assainissement et d’éducation sanitaire. Elle a insisté sur l’utilisation de l’eau potable dans les domestiques et le lavage des crudités par l’eau de javel. Sinon, il sera difficile de réduire l’ampleur de la prévalence des maladies tropicales négligées (MTN). En décrivant ces maladies, la directrice de la lutte contre ces fléaux a fait remarquer que la lèpre, la rage, la dengue, le leishmaniiose et le ver de
Guinée sont traitées cas par cas dans les structures de santé. Alors que dans le plan- directeur 2011 et 2015 la bilharziose, les géoelminthiases (vers intestinaux), la filariose lymphatique, l’onchocercose et le trachome font aujourd’hui l’objet actuellement d’une campagne de distribution de médicaments du 15 avril au 15 mai. Les facteurs externes tels que le manque de dispositif d’assainissement adéquat, les problèmes d’accès à l’eau potable et tout un environnement écologique (fleuves, mares, marigots, rivières, barrages hydro-agricoles…) favorisant la présence de ces maladies ont été évoqués par Mme Ngom.
Au Service national de l’éducation et de l’information pour la santé (SNEIPS), l’ampleur de ces maladies handicapantes et sources de contamination a été bien ressortie à l’intention des journalistes. Ainsi, selon Malang Mané, gestionnaire des données des MTN au ministère de la Santé et de l’action sociale, un plan mondial de lutte en 2008 orchestré par les partenaires mondiaux (Oms, Ong, Banque mondiales et firmes pharmaceutiques) a été élaboré en vue de les éradiquer. Autant d’efforts ont permis le contrôle, l’élimination voire l’éradication de certaines maladies comme le tétanos néonatal, la rougeole, la variole, la poliomyélite, le ver de guinée. Toutefois, il est nécessaire de continuer la surveillance et de renforcer l’éducation sanitaire.
source: http://www.sudonline.sn/relever-les-d%C3%89fis-par-l-%C3%89ducation-sanitaire_a_24304.html