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Sam, Nov

Magal 2011 : Corruption de la Police et les chauffeurs victimes des intimidations policières - « 1000 à 2000 CFA à chaque contrôle,on travaille pour les agents de la circulation pendant le Magal de Touba », selon un chauffeur de bus.

Magal Touba
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Magal 2011« Les policiers et  les gendarmes qui contrôlent la circulation nous compliquent  vraiment  la vie surtout pendant  le Magal de Touba.  Je peux  vous  dire  qu’on travaille pour eux car ils nous prennent  1000 à 2000 francs CFA pour chaque arrêt », lamente  un chauffeur de bus transport commun qui préfère garder l’anonymat. En effet, selon  lui, les agents de circulation ont encaissé  8000 francs CFA rien que pour l’aller  de Dakar à Touba, et  pourtant  « j’ai échappé certains à d’entre eux » a-t-il ajouté. 

 Il poursuit : « les clients peuvent confirmer ce que je dis  depuis qu’on a quitté  Dakar, au croisement de Cambéréne  jusqu'à Touba,  là ou nous sommes actuellement   les agents de la circulation  m’interpellent pour me demander des pièces (permis de conduite, assurance, licence, carte grise entre autres). Et c’est juste un prétexte pour soutirer mon argent »

Le chauffeur était fatigué, déprimé mais surtout découragé par cette situation d’injustice mais surtout  décevant dans un pays de droit comme le Sénégal. Les autorités doivent prendre leurs responsabilités pour  régler définitivement les agissements malhonnêtes et la corruption de certains policiers.

« En tout cas, ils sont entrain de se  frotter les doigts  et ils sont les poches pleines d’argent sale, en cette période  de Magal de Touba  de la 116 ème édition » ; Puis il termine «  Nous,  les chauffeurs de bus importés on travaille nuit et jour pour subvenir  à nos besoins et ceux de notre famille mais ces policiers nous découragent vraiment. Et on est souvent énervé alors que ce n’est pas bien pour le chauffeur qui doit assurer la sécurité de plus de 50 personnes ».       

Fatou Mbaye, une cliente confirme les faits et avoue qu’à chaque interpellation je disais au chauffeur  « nékhal lène » qui signifie donner  un billet de 1000 ou de 2000 CFA. Une autre femme plus âgée vers la soixantaine s’indigne des faits. Elle avance  que la faute revient aux patrons  de chauffeurs qui  doivent leur interdire les négociations de la sorte avec les policiers. Si un chauffeur fait une faute grave on doit  lui appliquer la règle pour le corriger, mais l’intimidation policière  pour soutirer de l’argent doit être vivement combattue dans ce pays.

 Ndeye Coumba DIOP

SENETOILE