Fast backlinks and Guest-post hosting
Laissée de très loin dans l’évolution technologique, l’Afrique doit beaucoup s’y investir pour prendre le train en marche. Faute de quoi, elle sera considérée «analphabète dans le monde futur». C’est l’invite faite aux décideurs politiques africains par Seydou Bocoum, expert de la Digitale transformation, hier, mercredi 20 novembre, à Dakar dans le cadre de la semaine de l’inclusion financière, initiée par la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (Bceao) du 18 au 23 courant dans les 8 pays de l’Union monétaire ouest-africaine (Umoa). L’Expert en digital transformation, spécialiste en BlockChain ou chaîne de blocs, Seydou Bocoum trouve que l’Afrique est laissée de très loin dans l’évolution technologique.
Pour s’en convaincre fait-il savoir: «Au moment où le monde se prépare à accueillir dès 2020 the Central bank digital currency, de la Chine et la monnaie digitale mondiale appelée ‘’Libra’’ lancée par Facebook, s’appuyant sur la technologie Blockchain et adossé à un panier de devises, l’Afrique parle de plateformes de paiement». Il intervenait hier, mercredi 20 novembre, à Dakar dans un atelier de partage d’informations pour l’expansion de la finance digitale circonscrite dans le cadre de la semaine de l’inclusion financière, édition 2019, initiée par la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (Bceao). Très déçu par rapport à l’énorme gap, le spécialiste de la chaîne de blocs qualifie ce retard ‘’d’énormité’’.
A ce propos, il dira: «Ce que les économistes n’ont pas pu régler en 100 ans, les scientifiques l’ont réglé en moins de 10 ans». A l’en croire: «Ce retard résulte d’un manque de volonté politique, mais également de ces intellectuels qui ne prennent pas le temps de chercher à aller de l’avant, de poursuivre les carrières. Ils se suffisent à gérer le statuquo. Pendant ce temps le monde bouge. Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’il n’y a pas de upgrade (le savoir est inépuisable). Et c’est de cette façon-là seulement qu’on arrivera à le transformer». D’ailleurs, ajoutera-t-il: «Cette transformation est inévitable. On va tout doucement vers la disparition de bon nombre d’institutions financières dans les 10, 15 ans à venir. D’où l’urgence de prendre le train en marche. Parce que l’argent va changer de forme».
LE HACHCRAFFE, LA SOLUTION A LA BANCARISATION
Appelant les décideurs à marquer un pas en avant, l’expert en digital transformation dira: «Avec la toute dernière technologie appelée Hachcraffe, on peut doter tous les Sénégalais de compte bancaire dans 3 ans maximum». A ces yeux: «Ce qu’il y a à faire, c’est d’informatiser le système.
Dans nos pays, pas mal de gens se disent expert de ce qu’ils ne savent pas», regrette-t-il. Se voulant convainquant, il met en exergue le pays le plus peuplé au monde. «En Chine, il y a que deux principaux moyens de paiement à savoir Wechat Pay et Alipay. Et 92% des Chinois dans les villes utilisent la monnaie électronique et dans les campagnes 40% et ils ne sont instruits. Donc, le problème ne se pose pas en termes d’éducation mais de volonté politique».
source: http://www.sudonline.sn/on-va-tout-vers-la-disparition-d-institutions-financieres_a_45490.html