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Sebastian Coe aurait-il profité du scandale de dopage dans l’athlétisme mondial pour tisser sa toile jusqu’à atteindre les sommets ? Selon nos confrères de BBC et de Daily Mail, l’actuel président de l’IAAF était bel et bien au courant des cas de dopages contrairement à ce qu’il a laissé entendre devant la commission Médias, Culture et Sports du Parlement britannique. Un «mensonge» qui risque de lui coûter son fauteuil.
Le président de l’Association Internationale des Fédérations d’Athlétisme (IAAF) serait-il sur un siège éjectable ? Difficile de répondre par l’affirmative à cette interrogation. Toutefois, force est de reconnaître que l’étau est en train de se resserrer autour de Lord Sebastian Coe. Et pour cause, le successeur de Lamine Diack aurait menti au Parlement britannique quand il soutenait lors de son passage devant les députés qu’il n’a jamais été mis au courant du dopage de athlètes russes.
Pis, M. Coe a même réfuté avoir promis une subvention de 100.000 dollars à chacune des 214 Fédérations qui compose l’IAAF lors de sa campagne. Selon lui, il a juste avancé 25.000 dollars contre 15.000 dollars actuellement. Rattrapé par des échanges de mails et autres SMS avec Papa Massata Diack, qu’il dit pourtant ignorer le rôle au sein de la commission marketing de l’IAAF, Sebastian Coe pourrait être contraint à repasser l’oral devant les représentants du peuple.
Pendant ce temps, son entrée au sein du Comité exécutif du CIO (en tant que membre de droit) a été reportée jusqu’en 2017. Histoire, selon les «Cardinaux» d’être clairement édifiés dans cette affaire russe qui est en passe de prendre des tournures géopolitiques.
PMD a déjà le Tribunal arbitral des sports qui devrait statuer en septembre ou octobre prochain.
CES SMS ET MAILS QUI CONFONDENT COE
Dans un article publié par le Daily Mail, nos confrères sont parvenus à démontrer que Sebastian Coe entretenait des relations avec Papa Massata Diack et qu’il a sollicité son appui pour le vote de l’Afrique lors des présidentielle à la tête de l’IAAF, l’été dernier à Pékin, face à la tsar de la Perche ukrainienne, Sergueï Bubka.
Dans une copie d’un mail en date du 27 avril 2014, entre PMD et Nick Davies (ancien, directeur de Cabinet de Seb Coe, contraint à la démission), ce dernier, pour le compte de Sebastian Coe sollicite un rendez avec Diack fils, à Londres.
Finalement, la rencontre aura lieu à Shangaï lors de la Diamond League avec Helmet Digel et Nick Davies le 14 mai 2014.
Lors de son passage devant la commission Médias, Sport et Culture, Lord Coe avait indiqué qu’il n’a été mis au courant des cas de dopage qu’après la diffusion d’un documentaire de la chaine allemande ARD.
Ce qui est encore loin d’être vrai. BBC et Daily Mail ont publié les SMS avec PMD et surtout un mail qui lui avait envoyé par David Belford prouvant le contraire. Pour sa défense, l’actuel président de l’IAAF a soutenu qu’il n’a pas lu le contenu et qu’il s’est juste contenté de transférer le courriel à la commission d’éthique de l’IAAF.
Un argument qui n’a pas convaincu Damian Collins membre de cette commission qui a estimé qu’il y a eu une volonté manifeste de tromper, en donnant l’impression qu’il (Sebastian Coe) n’était au courant de rien. Ce qui est étonnant pour quelqu’un qui a été membre du Conseil de l’IAAF depuis 2003 et vice-président depuis 2007. Nos confrères britanniques ont démontré des preuves à l’appui (photos, sms, courriels.
Voirhttp://www.bbc.com/sport/athletics/36541301), que Lord Coe a bien sollicité l’appui de PMD pour remporter l’élection de 2015. Diack fils soutient d’ailleurs avoir rencontré Seb Coe à deux reprises, notamment aux Bahamas dans le cadre de sa campagne et que sans son père (Lamine Diack) et lui, il n’allait devenir président de l’IAAF.
«C’est le plus gros mensonge de l’histoire»
Pendant ce temps, PMD continue à clamer son innocence. «Je n’ai jamais, jamais, jamais été mêlé dans une affaire d’extorsion de fonds. J’ai apporté des preuves que je n’ai jamais été en Russie le 4 décembre 2012. J’ai remis mon visa et mon passeport. Tout ceci n’est qu’une cabale montée contre Lamine Diack pour détruire tout ce qu’il a fait au sein de l’IAAF. Je l’ai déjà annoncé dans un courriel envoyé à Nick Davies. Il s’agit du plus gros mensonge de l’histoire. C’est une conspiration britannique à la tête de laquelle, se trouve Sebastian Coe dans le seul but de devenir président de l’IAAF. Mais tout le monde savait que l’IAAF avait décidé de suspendre les sanctions jusqu’après les championnats du monde de Moscou. D’ailleurs tous les 38 athlètes ont été suspendus par la suite. S’ils ont payé pourquoi alors seraient-ils suspendus ?», a déclaré Diack qui a déjà porté l’affaire devant le TAS. Le verdict est attendu en septembre ou octobre 2016.
Vers une deuxième audition au Parlement
Mais avant d’en arriver là, Sebastian Coe pourrait être obligé de repasser devant le parlement britannique pour être attendu une seconde fois. Pour le moment, il a refusé toutes interviews avec nos confrères de la BBC et du Daily Mail.
L’entrée de Coe au CIO suspendue
Compte tenu de tout ce qui précède, il n’est donc pas étonnant que Sebastian Coe n’ait pas été retenu au sein du Comité exécutif du CIO, considéré comme le saint des Saints. Pour rappel, c’est grâce à l’ancien de l’IAAF, Primo Nebiolo si certains présidents de fédérations internationales sont accueillis comme des membres de droit au sein de ce comité exécutif composé de 15 membres seulement. L’Italien, décédé d’une crise cardiaque en 1999, avait menacé d’envoyer des athlètes de moins de 23 comme certaines disciplines sportives lors des JO, s’il accédait au CE.
Mais face à ce qui est considéré par certains comme un camouflet, Sebastian Coe soutient que c’est lui-même qui n’a pas déposé sa candidature.
source:http://www.sudonline.sn/l-etau-se-resserre-autour-de-sebastian-coe_a_30535.html