«Si la volonté au terme de l’appel à candidatures était d’aboutir au choix du meilleur profil en considération des perspectives de l’institution, en réalité nous ne pouvons accepter ni cautionner cette candidature. Nous considérons, en l’occurrence, que le candidat choisi n’est pas le meilleur profil pour diriger l’institution», a dit Médoune Dramé, le délégué du personnel, lors de l’assemblée générale des travailleurs. Il a déclaré, d’après l’Aps, que «le candidat interne fait valoir, outre une expérience professionnelle de plus de deux décennies dans le métier, une formation universitaire en sociologie politique sanctionnée par un diplôme de troisième cycle …»

Cette position de principe est défendue par les délégués et le personnel : selon Médoune Dramé de l’Unsas, celle-ci «est gage de stabilité». 
Entre les deux prétendants au poste à savoir Ismaïla Guèye (actuel directeur du recouvrement, 20 ans d’expérience à l’Ipres) et Mamadou Sy Mbengue (secrétaire général de la Caisse de sécurité sociale depuis une année), le choix est déjà fait au niveau du personnel. «De 2002 jusqu’en 2005, l’Ipres a connu une très grande instabilité.