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Ven, Nov
samedi, 05 avril 2014 00:00

An 54 de l’indépendance: Macky Sall appelle au civisme et au travail

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Pour son premier défilé, en grandeur nature, le président de la République, accompagné de son invité d’honneur, le président namibien, Hifikepunye Pohamba, a assisté à un grand cérémonial militaire. Les Forces de défense et de sécurité (Fds) n’ont pas lésiné sur les moyens pour sortir la grande artillerie sur le boulevard du général De Gaulle.

DEFILE MILITAIRE: AU NOM DE LA NATION ET DU DÉVELOPPEMENT
D’une allure fière, le colonel Alioune Guèye ouvre le chemin au détachement de la garde présidentielle. Ses éléments, en tenue d’apparat d’un rouge vif, marquent la cadence et relèvent la tête. Comme pour montrer au chef suprême des Armées qu’ils sont tout dédiés à son unique sécurité. Ils frappent très fort sur le basalte et se subdivisent en deux groupes une fois à la hauteur de la tribune officielle, l’un prenant la droite, l’autre la gauche. Le tout sous les applaudissements du chef de l’Etat et de son invité, le président de la Namibie. Il y avait, aux côtés du président de la République, le Chef d’état-major général des armées et le Haut-commandant de la gendarmerie et directeur de la justice militaire.

Un autre fort moment offert par le détachement de la Légion de la gendarmerie d’intervention (Lgi), est la marche sobre et bien cadencée du lieutenant-colonel Jean B. Bocandé qui dirige cette force de réserve susceptible de participer aux opérations militaires aux côtés des formations des Armées.

Le soleil était à son zénith, mais quelques vents apportaient une fraicheur dans cette mythique place de l’Obélisque qui avait fait peau neuve, tout comme les allées Centenaire au moment où débutait la dernière partie du défilé à pied des corps militaires et paramilitaires.

Un défilé qui avait été ouvert par le commandement des troupes, le colonel Thioune, commandant de la zone militaire n°1.

Les troupes ont été portées, durant cette dernière partie du défilé, par les airs de la Musique principale des forces armées qui a gratifié le public de différentes compositions. D’autres détachements de bataillons, comme les paras ou les éléments du 12ème Bat,  ont pris part à la fête.

Voulant coller au thème de cette année, « Forces de défense et de sécurité et développement économique », les « Diambars » ont tout déployé pour coller au sujet. Aussi, au-delà de la défense du territoire et de l’appui aux forces terrestres, il faut voir la mission de défense économique, notamment la protection des ressources halieutiques, la lutte contre la pollution et les trafics illicites, de l’armée de Mer (marine) dont les éléments ont défilé avec leur habituelle tenue blanche immaculée. Tout comme le détachement de l’armée de l’air.

Parade des écoles
Defile Inde 14 Macky drapeauLes Sapeurs pompiers qui ont pour devise : « Sauver ou périr », ont gagné à l’applaudimètre. Les « soldats du feu », par une démarche triomphale, ont fait montre d’un voisinage quotidien avec le danger, au seul bénéfice des populations.

La troisième vague du défilé a vu le passage d’éléments du Groupement mobile d’intervention, héritier de l’ancienne garde républicaine du Sénégal dissoute en 1969. Mais aussi des détachements de l’administration pénitentiaire, de la Douane, des Eaux,  forêts, chasse et conservation des sols, des Parcs nationaux, du Service national d’hygiène. Elle a été close par l’escadron monté de la gendarmerie qui a fait découvrir à certains ses chevaux pur sang.

Le défilé à pied a été ouvert, comme à l’accoutumée et sous les airs de la Clique du Prytanée militaire de Saint-Louis, par les enfants de troupe. Les élèves de l’Ecole militaire de santé (Ems) ont suivi les rangs, puis les pensionnaires de l’Ecole nationale des officiers d’active (Enoa) de Thiès. La dernière née des écoles, l’Ecole des officiers de la gendarmerie nationale  (Eogn-créée en 2007). Les écoles des officiers de Kaolack et de Fatick (militaires et gendarmes) ont mis fin au défilé des établissements.

Le défilé motorisé, qui avait débuté à 11h50, a permis d’apprécier l’équipement de nos Forces de défense et de sécurité. Que ce soit des véhicules de transport de troupes, de dépannage ou équipés de vidéosurveillance, ou encore des shelter du Bataillon des transmissions, ou les batteries 105 mm et 155 mm du Bataillon de l’Artillerie, les Fds ont montré une facette de leurs équipements. Mais aussi des acquisitions récentes en véhicules du Bataillon des Blindés.

C’est le détachement du Bataillon de soutien au génie militaire, qui a inscrit son nom « au panthéon des unités constructrices », selon les mots du lieutenant-colonel Adama Diop de la Direction de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa), qui a mobilisé des équipements lourds synonymes de grands travaux.

Ibrahima Khaliloullah NDIAYE


LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE SATISFAIT DU DÉFILÉ
Defile Inde 14 Macky AllocA l’issue du défilé, le président de la République a saisi  l’« occasion solennelle » pour remercier son hôte d’honneur, le président namibien, Hifikepunye Pohamba. « Un invité de marque qui lui a fait l’honneur et le plaisir de partager ce moment exceptionnel de communion », a dit Macky Sall.

Il a aussi félicité le Chef d’état-major général des armées et le Haut-commandant de la gendarmerie pour ce « grand format » du défilé. Il a confondu tous les participants dans ses remerciements pour la « parfaite harmonie » dans laquelle le défilé a été organisé.

Revenant sur thème choisi, le président de la République de dire qu’il n’est point le fruit du « hasard », eu égard aux liens qui unissent les Armées et la Nation. Il a demandé au Cemga de transmettre à l’ensemble des Fds toute sa satisfaction et ses félicitations, tout en remerciant la communauté internationale. Les élus qui ont fait participer les élèves de leurs localités au défilé à leurs propres frais, ont également été vivement salués par le chef de l’Etat qui s’est dit satisfait du défilé. Environ 5.000 militaires, paramilitaires et civils ont défilé.

I. K. N.


BATAILLE POUR LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL: LES FORCES DE DÉFENSE AU PREMIER RANG
La matérialisation de l’engagement de nos Forces de défense et de sécurité pourrait être mesurée à l’aune de trois raisons fondamentales, selon une note élaborée par la Dirpa : la formation et l’insertion, l’économie de la défense et la participation au produit intérieur brut. « L’Armée offre, en effet, plusieurs spécialisations à la jeunesse, oriente judicieusement les dépenses militaires et fait rentrer des devises. Aussi, le coût de la main-d’œuvre militaire doit faire l’objet d’une étude poussée », lit-on dans le document de la Dirpa.

Defile Inde 14 4L’implication dans la maîtrise des situations d’urgence et la protection de la sécurité intérieure entrent dans la ligne de mire du thème choisi. Un thème qui renvoie aussi à la « contribution immense des Fds à l’essor de notre pays… puisque ces Forces agissent quotidiennement et dans plusieurs domaines pour la stabilité du pays et la défense des intérêts du Sénégal ». « L’Armée et ses démembrements, la Gendarmerie, la Police, l’Administration pénitentiaire, le Service national d’hygiène, les Eaux-Forêts et chasses, la Brigade nationale des Sapeurs pompiers et les Parcs nationaux veillent sur nos frontières et nos eaux territoriales, notre faune, notre flore et s’activent à améliorer l’environnement sanitaire, économique et la réinsertion des citoyens », met en exergue la Dirpa.

Convaincues que seuls les fils du Sénégal construiront le pays, les Fds invitent les populations à s’adosser à l’ « abnégation, l’engagement, la détermination, le courage et la persévérance pour vaincre la bataille du développement économique et social ».

I. K. N.


UN DÉFILÉ CIVIL SOUS LE SCEAU DES VALEURS CIVIQUES
Le Sénégal a célébré la 54e année de son accession à l’indépendance à travers un défilé civil et militaire. Le premier pour Macky Sall depuis son élection à la magistrature suprême en 2012. Un très beau défilé sous le sceau des valeurs civiques.

Le défilé civil a été marqué, hier, d’une empreinte indélébile à l’occasion de la célébration de la fête de l’indépendance. Les civils étaient nombreux à prendre part à la commémoration du 54e anniversaire du Sénégal de son accession à la souveraineté internationale. Moment solennel qui a permis aux nombreux Sénégalais ayant pris d’assaut le boulevard du Général De Gaule de renouer avec les festivités qui ont connu des interruptions ces dernières années. Les enfants de la case des tout-petits ont été à l’honneur. A bord de deux voiturettes touristiques contenant toutes sortes de décoration, sous le regard des nombreux spectateurs, ces pupilles ont été ovationnés.

Le défilé avait démarré par la prestation des majorettes de l’Institution Notre Dame. Elles ont voulu montrer le concept d’armée nation. Tambour battant, les filles de Martine Sagna et de Véronique Kabou n’avaient laissé échapper aucun détail pour prendre en haleine l’assistance officielle autour du président Macky Sall. Dans une parfaite harmonie, et bien habillées, les filles de Notre Dame avaient impressionné plus d’un.

La percussion a été assurée par le tambour major et chorégraphe Mbaye Faye et le Super Nguewel. Ont suivi les écoles et mouvements d’associations qui ont marqué le pas comme pour rappeler les valeurs civiques. En effet, la forte présence des écoles et instituts de formation, notamment des communes d’arrondissement et de la ville de Dakar qui ont rivalisé d’ardeur, a marqué ce défilé. Les jeunes élèves ont été habillés par les communes d’arrondissement. On notera aussi le passage remarqué des écoles d’enseignement technique et de formation professionnelle, comme l’Ecole polytechnique de Thiès, l’Ecole des télécommunications de Dakar, l’Ecole de formation maritime, l’Ecole de formation du personnel de navigation de cabine. Le service civique national, les mouvements d’association (éclaireurs, scouts, guides, Croix-Rouge sénégalaise), les agents de Sécurité de proximité étaient également de la parade.

Les anciens combattants, gardant toujours leur dynamisme dans leur démarche aux allures de fierté, étaient de la partie. Ils symbolisent le sacrifice de notre peuple avant d’accéder à la souveraineté internationale. Avec leur tenue africaine traditionnelle bardée de médailles, symboles de leur bravoure, ils ont été très ovationnés et fièrement salués par le chef de l’Etat.

Civisme
Defile Inde 14 DN RoseQuant aux majorettes du lycée John F. Kennedy, toujours accompagnées par l’inusable Doudou Ndiaye « Rose » à la percussion, elles avaient séduit le public avec leur calebasse détenue à la main et peinte aux couleurs nationales. Au cours de leur démonstration, elles étalaient les vertus d’une nation paisible où il fait bon vivre.  Derrière tout cela, les majorettes se soucient de protéger l’humanité, dans un balancement de gauche à droite de la calebasse. Elles ont manifesté pour la paix, notamment en Casamance, signe d’un mouvement d’union en forme de bloc, à travers une chorégraphie en signe de défense contre l’ennemi. Il y a eu beaucoup d’innovations pour mieux coller à l’actualité nationale, surtout le développement social et économique. Le civisme n’a pas été en reste comme le témoigne, dans leur prestation finale, l’hymne national entonné par les majorettes du Lycée J.F. Kennedy ; preuve que les valeurs civiques reprennent leur place dans la vie des Sénégalais, comme le veut le président de la République.

Cheikh M. COLY


LE PRÉSIDENT NAMIBIEN, IFIKEPUNUYE POHAMBA, INVITÉ D’HONNEUR
Defile Inde 14 2 PRLe président namibien, Ifikepunuye Pohamba, invité d’honneur du président de la République à la fête nationale de l’indépendance du Sénégal, a été accueilli par le chef de l’Etat, Macky Sall, à son arrivée à l’aéroport Léopold Sédar Senghor, mercredi. Hier au cours du défilé, le président namibien a reçu le Grand Croix de l’Ordre national du Lion par le président Macky Sall. Ce matin, à 9 heures, au palais de la République, le chef de l’Etat namibien donnera une conférence de presse.


AMINATA TOURÉ, PREMIER MINISTRE: « UNE TRÈS BELLE IMAGE DE NOTRE NATION »
« Comme l’a dit M. le président de la République, c’était un très beau défilé civil et militaire. Cela renvoie à une très belle image de notre nation, de notre pays. Bonne fête à tous les Sénégalais ».


VAINCRE LES FORCES D’INERTIE
Dans son discours à la Nation du 3 avril, le président Macky Sall a appelé ses compatriotes autour de l’essentiel qui est le Sénégal qui nous unit et à travailler avec ardeur à son développement. Et pour y parvenir, il a invité le peuple aux nécessaires ruptures à faire pour mettre notre pays sur la voie de l’émergence. Celles-ci passeront par le changement des mentalités et la valeur-travail érigée en priorité. Le président devra être inébranlable dans sa volonté de réformer, en profondeur, la société sénégalaise malgré les forces d’inertie qu’il ne manquera pas de rencontrer. Tout réformateur se heurte, à un moment ou à un autre, aux conservatismes qui entravent la société. Mustapha Kemal Attatürk a rencontré le même problème dans les années 1920 lorsqu’il a voulu moderniser la Turquie.  
Déjà, après le discours du président, sur un plateau de télévision, un invité a essayé, par dérision, de ravaler son discours au rang de « revue de presse du mois de mars », en oubliant que la presse ne faisant que reprendre et commenter, dans une large mesure, les idées et le programme présentés par le président de la République. Pour une fois, notre pays présente un plan de développement global, cohérent, étalé sur 20 ans et dont la pertinence est reconnue ici au Sénégal et à l’extérieur. Récemment, à Berlin, les investisseurs allemands ont qualifié le Pse de « plan ambitieux et très visionnaire ».  Alors, il ne faut que, par pure politique politicienne, que des personnes qui n’auraient pas fait mieux, cherchent à embrouiller le peuple par des arguties que reprouve le patriotisme. Le moment n’est plus aux discours. Nous l’avons fait depuis plus de 50 ans, comme si le verbe avait un pouvoir créateur. On a trop prêté attention aux moulins à paroles au point de nous retrouver, aujourd’hui, dans la situation où nous sommes. La cigale doit céder la place à la fourmi et c’est ce changement de paradigme qui pourra donner espoir aux générations futures. Comment se fait-il qu’à chaque fois, on parle du Sénégal, on loue la qualité de ses ressources humaines mais malgré tout, cela ne nous a pas placés dans le peloton de tête des pays qui se développent. Cela signifie qu’il y a problème quelque part et de sa résolution dépendra l’avenir de notre nation. Le président Macky Sall semble aujourd’hui prendre le problème par le bon bout en appelant les Sénégalais au travail, à la discipline et à la bonne gouvernance. On peut ne pas être de son camp politique, mais  il faut lui reconnaître une volonté forte de tirer le Sénégal de la gangue du sous-développement. Il tient un discours de vérité qui nous renvoie le miroir de notre propre société mais il faut avoir le courage de regarder cette image.

Si le président Sall invite l’administration à donner le meilleur d’elle-même pour la réussite du Pse, c’est tout à fait normal car elle est chargée de la mise en exécution de ce programme. Il est donc inutile de vouloir y voir une volonté d’accabler l’administration qui, certes sur le plan africain, est « bonne » mais tout le monde sait qu’il y a, en son sein, des agents qui ne comprennent rien au service public et reçoivent les usagers avec indifférence voire avec agressivité. Mais les changements positifs devront s’opérer non seulement dans l’administration mais partout dans la société pour que Sénégal puisse réussir son pari, en 2035.  Et il me revient, en mémoire, cette réflexion de Franz Fanon : « chaque génération devra, dans une relative opacité, trouver sa mission et la remplir ou la trahir ». Que la nôtre soit à la hauteur, car si nous ratons le virage, l’Histoire nous jugera avec sévérité.

Par Ibrahima MBODJ


VERS UNE PENSION MINIMALE DE RETRAITE
Dans son message adressé, la veille de la fête du 4 avril, à la Nation, le président de la République avait annoncé, pour l’amélioration de la situation des retraités, la poursuite, par le ministre du Travail, de la concertation tripartite, Etat-Patronat-Employés, sur la faisabilité d'une pension Ipres minimale. Et cela, quels que soient le niveau de salaire et la durée de cotisation de la personne retraitée.

Déjà, le nouveau directeur de l’Institut de prévoyance retraite du Sénégal, Mamadou Sy Mbengue, lors de son installation, mercredi dernier, a annoncé que son défi à la tête de l’Ipres,  sera la mensualisation de la pension de retraite. Un objectif à moyen terme partagé avec le Conseil d’administration de l’Ipres avec l’effectivité du paiement des pensions tous les bimestres, leur augmentation à hauteur de 10%.

Sur la même lancée, Mamadou Racine Sy, le Pca, a émis ce souhait de  regroupement de l’Ipres et de la Caisse de Sécurité sociale, « avec un numéro unique d’immatriculation, une même unité de recouvrement, un patrimoine à gérer en commun, le même système d’information pour une gestion plus efficiente de la sécurité sociale ». Cela est entamé depuis quelques temps avec l’installation de services communs des deux institutions dans les nouveaux bureaux implantés dans les régions et départements du pays.

Par Omar DIOUF


LE DÉSENCLAVEMENT DE LA CASAMANCE EN MARCHE
Le désenclavement de la Casamance entre dans sa phase active, avec l’annonce, le 3 avril dernier, par le chef de l’Etat, de la mise à disposition, par l’Armée, d’un bateau pour faciliter le fret de marchandises entre Dakar et Ziguinchor. Cette liaison hebdomadaire aura une capacité de 200 tonnes. Cette mesure a été prise en attendant la livraison des nouveaux navires « Aguène » et « Diambodj », en juillet prochain. Une décision qui, il faut le dire, met d’abord en exergue le concept Armée-Nation très cher à nos militaires et bien apprécié de nos populations. Elle traduit, en plus,  la volonté du président Macky Sall de trouver, au plus vite, une réponse adéquate à cet impératif. D’autant plus que nous sommes dans la période des mangues. Ce qui constitue une bonne nouvelle pour nos vaillants commerçantes et commerçants voire industriels. Ces opérateurs économiques, commerçants et autres usagers seront véritablement soulagés. Autrement dit, l’économie de la région et même du pays sera dynamisée.

Ce navire va surtout accélérer le désenclavement d’une région qui a tant souffert de son enclavement. En effet, si la voie aérienne est presque inexistante, celle de terre, ces derniers mois, subit les contrecoups de la décision de boycott de la transgambienne instauré par les transporteurs. Il s’y ajoute qu’une voie de contournement tant désirée par les populations tarde à voir le jour.

C’est dire que le chef de l’Etat aura compris que le développement ne peut se faire sans voies de communication aussi bien terrestre, aérienne que maritime et fluviale.

La décision qui s’inscrit dans le sillage du Projet pôle de développement de la Casamance (Ppdc), lancé, le mois dernier, participe enfin au renforcement du processus de paix. Car, elle s’insère bien dans la nouvelle forme d’intervention publique initiée par le président de la République, Macky Sall, dont la vision s’articule autour du programme Réconciliation, reconstruction et développement durable (Rrdd). C’est dire que la Casamance, et au-delà, le Sénégal, a des raisons d’espérer.

Par Daouda MANE


PLAN SENEGAL EMERGENT: A L’ADMINISTRATION DE JOUER SA PARTITION
Le Plan Sénégal émergent (Pse) a occupé une place de choix dans le discours du chef de l’Etat, qui a rappelé, à ses compatriotes, que la réussite de cette ambitieuse stratégie de développement passe d’abord par leur implication, mais surtout par l’important rôle attendu de l’administration. D’ailleurs, ce n’est pas la première fois qu’il insiste sur la partition que doit jouer cette administration. Une façon de dire à celle-ci qu’elle doit être à la hauteur des attentes placées en elle pour le succès du Pse. La modernisation de l’administration s’avère donc nécessaire, à côté d’une abnégation au travail. Après le Groupe consultatif réussi avec brio sous la houlette du président, le 24 février dernier (le Sénégal qui sollicitait un financement complémentaire de 1853 milliards de FCfa, s’est retrouvé, à l’issue des engagements pris par ses partenaires publics, avec 3729 milliards de FCfa). M. Sall a invité l’administration sénégalaise à être la première à faire preuve de « changement qualitatif ». En quelque sorte, elle doit jouer les premiers rôles en s’occupant bien du bébé, puisque « c’est elle qui a aidé à la conception du Pse » et c’est encore elle qui est chargée de sa mise en œuvre pour que notre pays atteigne l’émergence, avec des taux de croissance de 7% au moins, sur dix ans.

Même si, comme le dit le chef de l’Etat, le Sénégal a une longue tradition administrative, il y a des choses à revoir. Et cette nécessité a été bien rappelée dans son discours. Car, a-t-il reconnu, « il nous faut réformer notre système administratif pour créer une nouvelle dynamique du développement ».

En effet, les potentiels investisseurs doivent être mis dans les conditions idoines par cette administration qui est souvent leur principal interlocuteur. Dans le cadre des affaires, les investisseurs doivent sentir cette touche typiquement sénégalaise : la Téranga. Sans crainte de se voir réclamer quoi que ce soit de façon illégale. « Nous devons faire de notre administration un espace accueillant, où l’usager reçoit toujours un traitement convivial et diligent ». Mais, a ajouté le chef de l’Etat, « à tous les niveaux de responsabilité, l'autorité doit s'exercer, non comme un statut qui met son dépositaire au dessus du citoyen, mais comme une compétence organisée au service du citoyen ».

Bien que le Pse, évalué à 9.685 milliards de FCfa, soit financé pour l’essentiel sur fonds propres, le Sénégal doit mériter la confiance des partenaires qui ont répondu positivement à son appel à Paris, en février dernier. Dans cet ordre d’idée, le suivi de l’exécution du plan occupe une place de choix auprès de Macky Sall.

Récemment, il a nommé Mahammed Boun Abdallah Dionne à la tête du Bureau opérationnel de suivi du Plan Sénégal émergent (Bosse), avec rang de ministre auprès du président de la République. Le premier gendarme du Pse, c’est surtout Macky Sall. « Il m’appartient de veiller à la bonne exécution de ce programme ; et ce sera sans état d’âme. Il n’y aura aucune tolérance par rapport à la bonne exécution (du Pse). Les bailleurs de fonds vont regarder ce qui se passe avec leur argent, ils sont parmi nous. Si des écarts survenaient, les sanctions tomberont », avait averti le président à Paris. A l’administration de jouer sa partition !

Par Malick CISS


AGRICULTURE: ARRIVER À 24.000 TONNES DE SEMENCES CERTIFIÉES POUR LA PROCHAINE CAMPAGNE
Si elle est mieux accompagnée, l'agriculture peut devenir un moteur de croissance rurale et durable, mais surtout aider à assurer la sécurité alimentaire. C’est sans doute l’ambition du président Macky Sall qui a annoncé l’objectif de porter la production de semences certifiées de 6.000 à 24.000 tonnes dès la prochaine campagne agricole.

L’ambition du gouvernement est de porter la production de semences certifiées de 6.000 à 24.000 tonnes dès la prochaine campagne agricole. Cette action sera réalisée à travers un plan de reconstitution du capital semencier doté d’un fonds de cinq milliards de FCfa.  Dans son discours à la veille de la célébration de la fête nationale de l’indépendance, le chef de l’Etat a également annoncé sa ferme volonté d’arriver à un développement socialement inclusif afin d’assurer la solidarité intergénérationnelle et répondre aux besoins spécifiques des jeunes et des femmes en matière d'emplois et d'activités génératrices de revenus. Aussi, en décidant de réduire les disparités entre les villes et les campagnes par la redynamisation de l'économie rurale et en misant sur le développement progressif des infrastructures et du secteur agricole, le président Macky Sall a réaffirmé sa volonté de replacer l’agriculture dans sa véritable place de moteur du développement économique et social. Il s’agit de redonner au secteur toutes les chances de réussite et d’éviter les échecs de ces dernières décennies qui sont en grande partie liés à l’inadéquation des politiques et des stratégies mises en œuvre.

La réalisation de 4000 km de routes rurales sur quatre ans et la création de domaines agricoles communautaires répondent ainsi à un double objectif. En effet, au-delà de la professionnalisation de l’agriculture à travers l’insertion de jeunes diplômés d’écoles de formation aux métiers agricoles, cela permettra aussi de renforcer les pistes rurales qui vont assurer le transport et l’écoulement des produits.

Selon le président Macky Sall, sur les vingt domaines agricoles prévus pour cette année 2014, ceux qui seront implantés dans les sites de Keur Momar Sarr, Séfa et Keur Samba Kane sont déjà en cours d’aménagement. « Au titre de la coopération bilatérale, nous avons déjà conclu un vaste programme d'aménagement agricole dans la vallée du fleuve Sénégal », a indiqué le chef de l’Etat.

Concernant la production arachidière, le paiement, pour la première fois, des dettes dues aux opérateurs semenciers dès l'entame de la campagne et la constitution d’un fonds de commercialisation à hauteur de 11,5 milliards de FCfa pour l'achat de 50.000 tonnes de semences écrémées par les opérateurs privés stockeurs sont un véritable motif de satisfaction pour le président Macky Sall.

Par Adama MBODJ


REACTIONS… REACTIONS… REACTIONS
ME OUMAR YOUM, MINISTRE DE LA DECENTRALISATION: « UN DISCOURS BIEN PENSÉ AUSSI BIEN DANS LE FOND QUE DANS LA FORME »
Oumar youm Min« Le discours de la fête de l’Indépendance, du 4 avril, n’est pas un discours de bilan. C’est un discours qui a été très bien pensé aussi bien dans le fond que dans la forme. C’est un discours, excellent, accessible, concis, avec des messages forts et des annonces fortes qui sont réalisables dans le court terme. Sur le contenu, je pense qu’il a bien magnifié le rôle de la diplomatie sénégalaise en rappelant que le Sénégal a été l’hôte de l’Etat namibien lors de la célébration de son Indépendance et cela démontre une fois encore, les rapports de bon voisinage, de soutien, de solidarité que le Sénégal  entretient avec les autres peuples d’Afrique. L’autre appel du discours est un appel à l’unité africaine, à la prospérité, d’un Sénégal prospère dans une Afrique prospère. Je pense que c’est des mots très forts. La diplomatie a été revisitée, les liens d’amitié et de coopération ont été magnifiés par le chef de l’Etat. Les acteurs de la fête de l’Indépendance n’ont pas été oubliés ; de même que les forces de défense et de sécurité ont été salués et les anciens combattants qui ont payé de leur sueur et de leur sang. Je pense que le président a essayé de faire sienne cette pensée de Djibril Tamsir Niane : « le monde est vieux mais l’avenir est dans le passé ». Je pense que nous leur devons respect et déférence et nous devons profiter de ce qu’ils nous ont laissé comme valeurs de dignité, de combattivité, pour qu’on puisse dire que le peuple sénégalais est un peuple de génies et que s’il se réconcilie avec les valeurs de la citoyenneté, ce peuple peut effectivement porter le Plan Sénégal émergent. C’est donc un moment de symbiose et communion. »

D. SARR

MOUSTAPHA DIAKHATE, « BENNOO BOKK YAAKAR »: « LES SÉNÉGALAIS DOIVENT ÊTRE LES MAÎTRES DE LEUR DESTIN »
Moustapha Diakhate BBY« Après avoir écouté le président de la République, j’ai entendu des appels et des rappels. Le premier appel, il l’a lancé à la jeunesse, le deuxième à la population, le troisième est un appel au civisme, le quatrième à la vertu du travail. Le cinquième appel est un appel au civisme et le sixième un appel pour le développement du Sénégal. Les rappels, c’est d’abord un rappel essentiel à savoir que les Sénégalais doivent être les maîtres de leur destin. C’est important. Le 3 avril 1960, nous n’étions pas un pays indépendant et si nous faisons l’histoire de notre pays, nous pouvons identifier  les causes internes qui ont facilité la conquête coloniale. Depuis lors, nous avons cessé d’être les maîtres de notre destin et un peuple pour exister dignement, doit être le maître de son destin. C’est un rappel essentiel. L’autre rappel a trait au développement harmonieux du pays à travers le Pse et à travers l’Acte 3 de la décentralisation. Je vais paraphraser Lénine, quand on lui demandait c’est quoi, la révolution russe, il disait, c’est les Soviets et l’énergie. Pour moi, la deuxième Alternance, c’est le Pse et l’Acte 3 de la décentralisation. Je crois que ce sont les fondements du futur de notre pays. Parmi les appels aussi, il y a la bonne gouvernance qui est un impératif. Un pays ne peut pas se développer si toutes ses ressources sont accaparées par une élite. Malheureusement, c’est ce que nous avons vécu pendant plusieurs décennies. Il y a aussi la lutte contre la corruption ».

D. SARR


MODOU DIAGNE FADA, LIBERAUX ET DEMOCRATES: « LE PEUPLE S’ATTENDAIT À DE FORTES ANNONCES »
Modou Diagne Fada 2« Je suis déçu par le contenu. Le discours du 4 avril est un moment fort d’écoute. Le peuple s’attendait à de fortes annonces, cela n’a pas été le cas. Le président est apparu plutôt comme un président moralisateur. Le discours a des relents de choses déjà entendues. Tout ce qui a été évoqué sur la politique agricole, les domaines agricoles communautaires, les pistes rurales aménagées, les projets pour les jeunes, les femmes, est du déjà entendu. On s’attendait plutôt à un petit bilan ; d’autant que c’est le troisième discours du 3 avril du président. On aurait aimé qu’il nous dise ce qu’il a fait. Les Sénégalais étaient en droit d’attendre un mini-bilan, un bilan à mi-mandat parce que encore une fois, il a déjà consommé une bonne partie de son mandat. Ce qui a été regrettable aussi c’est que le chef de l’Etat ne s’est pas prononcé sur des secteurs aussi importants que la santé, l’éducation. Il aurait pu également rassurer les Sénégalais sur le sommet de la Francophonie que notre pays doit organiser en novembre prochain. On a plutôt eu droit à un discours moralisateur qui annonce peut-être une réforme de l’administration. Encore une fois, à part la déclaration de patrimoine adoptée à l’Assemblée nationale, il n’y a rien de nouveau ».

NDEYE GAYE CISSE, PDS: « JE SUIS RESTÉE SUR MA FAIM »
Personnellement, je trouve qu’il y a encore beaucoup de failles, parce qu’on n’a pas encore entendu de réalisations faites ou même de bilan. Parce qu’après deux ans à la tête du pays, on aimerait entendre qu’il nous dise que sur tel ou tel problème du pays, voici les solutions que j’ai apportées ou, en tout cas, le programme qui sera mis en place. Certes, le président Macky Sall ne manque pas d’ambitions, mais est-ce qu’il a des stratégies ou des mécanismes clairs qui vont lui permettre de les réaliser. Parce que pour développer le pays, on ne peut pas se baser sur l’emprunt ou l’aide extérieure, et nous savons tous que ces aides sont soumises à des conditionnalités qui risquent d’alourdir notre dette. Je suis donc restée sur ma faim, parce que le tâtonnement est terminé et qu’il faut arrêter la politique politicienne. Nous sommes des républicains et tout ce qu’on lui souhaite c’est de donner, en héritage, un pays qui va réaliser le grand bon en avant.

M. NDONG

BARTHELEMY DIAS, DEPUTE: « CE N’EST PAS UN DISCOURS DE BILAN D’ÉTAPE »
« Je voudrais d’abord rappeler que ce n’est pas un discours de bilan d’étape. C’est un discours traditionnel à la Nation. Je rappelle que seul le chef de l’Etat a la prérogative de s’adresse à la Nation à la veille de la fête de l’Indépendance à travers un discours. Il a salué les anciens combattants, il a salué et honoré l’armée sénégalaise. Il a mis l’accent sur le Pse. Il est le seul à définir la politique de la Nation. C’est un discours à la Nation et non un discours aux politiques. Le président considère que le Pse est une solution aux problèmes. Nous allons voir si cela donnera des résultats. Nous avons tous intérêt à ce que cela marche. Il a été élu pour que le Sénégal marche. Il a aussi invité les Sénégalais à une citoyenneté plus constructive. Le développement doit d’abord commencer par le citoyen, dans le comportement, la vision, dans la posture. Il a aussi rappelé la bonne gouvernance avec la loi sur la déclaration de patrimoine que nous avons votée à l’Assemblée, à l’unanimité, la mise en place de l’Ofnac, etc. »

D. SARR

MAMADOU MBODJ, COORDONNATEUR DU M23: « DANS L’ENSEMBLE, JE NE SUIS PAS RASSURÉ »
« Je retiens globalement deux choses du discours du chef de l’Etat. D’abord, il y a un certain nombre de questions sur lesquelles je suis en phase avec le président de la République. Lorsqu’il dit, par exemple, que les Sénégalais doivent comprendre que le changement doit venir d’eux, je suis totalement en phase avec lui. Lorsqu’il parle également des retraités, des semences certifiées, c’est plutôt bien. Mais dans l’ensemble, je ne suis pas rassuré. En vérité, sur les réformes institutionnelles, les problèmes du pays, il y a un silence. J’ai l’impression que l’état actuel du monde rural méritait beaucoup plus de mesures au-delà des semences certifiées. Il y a eu également un certain silence s’agissant de l’école, des réformes institutionnelles, du code électoral, des élections du 29 juin. Je pense qu’il y a une situation délétère, inquiétante même qui prévaut sur ces élections. Il y a une hypothèque qui pèse sur ces élections. Et c’est la raison pour laquelle, je ne suis pas très rassuré par ce discours ».

D. SARR

NDIAGA SYLLA, JEF JEL: « NOUS ATTENDIONS LE CHEF DE L’ETAT SUR LA RÉFORME DES INSTITUTIONS »
«Le discours du président a une solennité que les autres discours n’ont pas, compte tenu du caractère particulier que revêt la célébration du 4 avril qui, comme vous le savez, est consacrée aux jeunes et à l’armée. Il a abordé certaines questions mais je voudrais surtout m’appesantir sur celle ayant trait aux réformes. Il faut dire qu’à ce niveau, nous sommes vraiment restés sur notre faim. Il a soutenu qu’il va se pencher sur cette question après les élections ; or cela devrait se faire bien avant ces joutes à travers notamment un mode de scrutin qui puisse renforcer la démocratie locale. Nous ne pouvons accepter une volonté de rupture alors que la réforme qui est censée renforcer les institutions et la démocratie tarde à être adoptée. D’ailleurs, n’oublions pas que son prédécesseur avait réussi en moins d’une année de faire adopter une nouvelle constitution. Vraiment, nous attendions le chef de l’Etat sur la réforme des institutions ».

D. SARR

ME OUSMANE SEYE, AVOCAT: « UN DISCOURS CONCIS ET PRÉCIS »
« J’ai apprécié le discours du chef de l’Etat notamment sur la forme. C’est un discours concis et précis. Je crois qu’il a duré 15 mn. Le président n’est pas tombé dans le piège de ses prédécesseurs en faisant un bilan. Il a parlé de l’essentiel  et de l’actualité, de la Casamance avec le pôle régional de développement ainsi que les nombreux efforts entrepris pour que la paix règne dans cette région. Le président a aussi mis en exergue le Pse. Il a dit un mot qui me plait beaucoup à savoir que l’Indépendance n’est pas une question d’un jour mais de tous les jours. Il a annoncé la mise en place de dispositions pour que le Pse puisse atteindre ses objectifs. Globalement, c’est un discours positif ».

D. SARR

YORO BA (ALLIANCE JEF-JEL): « LE PRÉSIDENT AVAIT DES CHOSES À DIRE SUR LES INSTITUTIONS »
Sur la forme du discours, il n’y a rien à dire. C’est un bon discours. Sur le fonds, on peut dire qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil, même si je suis dans le « Bennoo Bokk Yaakaar ». Cela se comprend parce que depuis le Pse, tout ce qui devait être dit a été dit. Si l’on prend le Pse et le discours de politique générale du Premier ministre, il aurait été très difficile, pour le président de la République, de dire quelque chose de nouveau. Maintenant, il n’y a que sur les institutions que le président de la République pouvait annoncer des nouveautés. C’est cela que j’attendais et j’ai eu une petite déception par rapport à cela. Parce que la Cnri a fini son travail, il y a d’énormes contestations par rapport à l’Acte 3, la revue du code électoral est aussi une question sur laquelle le président était attendu. L’autre point qui me semblait important, c’est l’éthique et la morale sur laquelle nous nous sommes tous battus.

M. NDONG


ENGOUEMENT POPULAIRE À ZIGUINCHOR
Defile Inde 14 MajorettesLa commémoration du 54e anniversaire de l’indépendance du Sénégal a suscité, hier, un engouement populaire à Ziguinchor. Le défilé, qui en a été un des temps forts sur le boulevard des 54 mètres, a connu une forte affluence.

La célébration de l’accession de notre pays à la souveraineté internationale a été intensément vécue à Ziguinchor cette année. Toutes les couches de la population (enfants, jeunes, adultes et vieux) y ont pris part pour témoigner de leur vif intérêt. Les autorités locales n’ont pas été en reste. Les majorettes de la cathédrale Saint-Antoine de Padoue ont donné le ton lors du défilé qui a marqué la cérémonie officielle. Elles ont gratifié le public d’une belle chorégraphie pour illustrer le cosmopolitisme et la diversité culturelle de cette partie Sud du Sénégal où toutes les ethnies et religions vivent en parfaite harmonie.

Les élèves (du préscolaire au moyen secondaire, y compris le franco-arabe) ont émerveillé aussi dans leur prestation. De même que les étudiants, les mouvements et associations de jeunesse, les écoles et autres structures sportives.  Le défilé militaire et paramilitaire a également été excellent, avec le passage remarquable des anciens combattants. Celui motorisé aussi bien apprécié.  Le gouverneur de la région, Cheikh Tidiane Dieng, qui a présidé la cérémonie en présence du colonel Cheikh Wade, commandant la zone militaire n°5, et d’autres personnalités, s’est félicité de la qualité de cette belle manifestation.

Il a prié Dieu pour qu’il ramène la paix en Casamance, souhaitant que ce 54e anniversaire soit l’aube d’un jour nouveau pour cette partie Sud du pays et tout le reste du Sénégal.

Moussa SADIO


A KAOLACK, LA PARADE CIVILE ET MILITAIRE SALUÉE PAR LES POPULATIONS
C’est un retour à la tradition qui a été noté hier, à Kaolack, à l’occasion de la célébration de la fête commémorant le 54e anniversaire de l’accession de notre pays à la souveraineté internationale.

En effet, la fête a renoué avec l’enthousiasme des populations qui se sont déplacées, en masse, sur l’avenue Diogoye Basile Senghor, pour suivre, avec intérêt, la parade assurée par les élèves des principales écoles élémentaires et secondaires de la ville, les mouvements de jeunesse, les anciens combattants et autres catégories sociales, ainsi que des écoles d’art martiaux et les majorettes du lycée Valdiodio Ndiaye qui ont émerveillé l’assistance en procédant à des démonstrations. Le gouverneur Amadou Sy a été accueilli par le commandant de la zone militaire centre, le Colonel Cheikh Tidiane Mbodj, des autorités qui ont procédé aux décorations à la médaille militaire d’une douzaine de soldats qui ont mérité de la nation et qui ont été récompensés par l’une des médailles les plus prestigieuses dans la carrière d’un militaire. Ensuite, place a été donnée au défilé civil, militaire et paramilitaire, soutenu par la fanfare du camp Sémou Djimith.

Aux détachements du bataillon de génie militaire, de la gendarmerie nationale, des sapeurs-pompiers, des agents du service d’hygiène, sont venus s’ajouter les nouveaux agents de sécurité de proximité qui ont été très applaudis.

A noter que la veille, il y a eu un avant goût avec la retraite aux flambeaux à travers différentes artères de la cité.

Le gouverneur a salué la bonne prestation des éléments, avant de féliciter les maîtres d’œuvre de la cérémonie.

Pour sa part, le commandant de la zone militaire 3 s’est félicité de la participation des civils  à la fête qui a connu, selon lui, un véritable succès populaire.

Mamadou CISSE


SAINT-LOUIS CÉLÉBRE AVEC LA MAURITANIE
Pont FaidherbeUne retraite aux flambeaux, un défilé civil et militaire impeccable, une cérémonie officielle de remise de médailles militaires et un cocktail offert par le commandement de la zone militaire Nord, ont marqué la célébration, à Saint-Louis, du 54ème anniversaire de l’accession de notre pays à la souveraineté internationale.

En présence d’une forte délégation des autorités mauritaniennes, du colonel Babacar Seck, commandant la zone militaire n° 2, du commandant de la légion Nord de gendarmerie et de plusieurs autres autorités administratives, municipales, militaires, coutumières et religieuses, le gouverneur Ibrahima Sakho a passé en revue les troupes.

Le Délégué général à la solidarité nationale, Mansour Faye, le président du Conseil régional, Aliou Niang, les députés Me Alioune Abatalib Guèye, Mme Aminta Guèye et plusieurs autres chefs de services régionaux et départementaux de l’administration déconcentrée, ont assisté à cette fête de l’Indépendance qui s’est déroulée sur la place Faidherbe, témoin des hauts faits de l’histoire de l’ancienne capitale de l’Afrique Occidentale Française (Aof). Le chef de l’exécutif régional a décoré quelques autorités militaires qui ont rendu d’éminents services à la nation. Les populations de la ville tricentenaire de Saint-Louis ont rallié, dès les premières heures de la matinée, l’île de Ndar pour assister au défilé civil et militaire.

A 10 heures, l’animation était au beau fixe. Massé aux alentours de la Place Faidherbe et de la gouvernance, le public a bien apprécié l’organisation de cette fête de l’Indépendance 2014 qui a permis aux populations de la région Nord et aux invités de marque de la République islamique de Mauritanie, de communier dans la joie et l’allégresse durant toute la journée.

Sur la place Faidherbe, les majorettes du lycée Ameth Fall et des autres établissements scolaires, à travers une belle prestation et une chorégraphie majestueuse, ont tenu le public qui n’a pas manqué d’exprimer sa joie à travers des cris et salves d’applaudissement.

Mbagnick Kharachi DIAGNE


UNE BELLE FÊTE À TAMBACOUNDA
TambacoundaPrès de 1.575 personnes émanant de 9 formations  militaires, paramilitaires, 3 troupes de majorettes près de 48 écoles privées et publiques, de la petite enfance, des « daaras », de l’enseignement général moyen et professionnel en plus des mouvements de jeunesse ont défilé devant les autorités de Tambacounda.

Il y avait du monde entre le boulevard Demba Diop et l’avenue Léopold Sédar Senghor pour marquer la célébration du 54ème anniversaire de l’accession du Sénégal à l’indépendance. Une fête marquée par de nombreuses innovations avec, en  attraction,  les majorettes, les adeptes des sports de combats et les cavalcades de chevaux. Le gouverneur Gabriel Ndiaye a salué cette belle prestation devant son hôte de marque le gouverneur et maire de Bassé, en Gambie, Oumar Cissé. Côté décorations, le colonel Salif Diedhiou a été élevé au rang d'officier dans l’Ordre national du Lion. D’autres officiers de l’armée et de la gendarmerie ont également été décorés.     Sous la houlette du  commandant de la zone militaire Est, le colonel  Insa Sagna, le thème : « force de défense et développement économique et social »  a été rendu opérationnel avec des illustrations qui ont pris les allures d’une exposition dans les jardins de la mairie. La solennelle retraite aux flambeaux bien suivie a précédé le défilé.

Pape Demba SIDIBE


UN DÉFILÉ IMPECCABLE À FATICK…
Le 54ème anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale a été célébré, dans l’allégresse et dans une parfaite harmonie à Fatick. L’évènement a été marqué par un défilé exemplaire. La cérémonie qui a eu, pour cadre, le nouveau boulevard du défilé, pour la première fois, a été présidée par Mme le gouverneur de région, Viviane Bampassy Dos Santos, en présence des autorités administratives, militaires et locales ainsi que des populations très mobilisées.

La fête du 4 avril 2014 à Fatick a été méticuleusement préparée. Tout le monde s’en est rendu compte. Les populations ont eu droit à un défilé impeccable car rien n’a été ménagé pour que la fête soit belle. Mme le gouverneur de région, Viviane Bampassy Dos Santos a été accueillie, à son arrivée sur la place du défilé, par le Lieutenant-colonel Mamadou Sall, représentant le commandant de la Zone militaire 3. Après le salut au drapeau, elle a passé en revue les différentes troupes.

Animé par un détachement de la fanfare militaire, le défilé a été ouvert par deux groupes de majorettes qui ont gratifié le public d’une belle prestation, suivis des élèves des écoles maternelle et primaire. Les mouvements de jeunesse notamment la Croix-Rouge sénégalaise et gambienne, les jeunes étudiants catholiques, l’alliance des filles de Fatick, les sportifs ont participé à la fête. Les femmes appelées « Badiénou Gokhe » ont eu droit à une salve d’applaudissements compte tenu du travail qu’elles mènent dans les familles. Puis, place au défilé militaire. Comme d’habitude, les anciens combattants ont été ovationnés, suivis des élèves de l’Ecole de formation de la gendarmerie de Fatick, du détachement du bataillon des travaux du génie et des sapeurs-pompiers. Mme le gouverneur de région, très satisfaite, s’est réjouie de la rigueur des  troupes, et aussi, de l’élégance et l’harmonie dans l’allure. Selon Viviane Bampassy Dos Santos, cela dénote, encore une fois, la mobilisation et l’engagement des forces de sécurité et de défense à donner, à ce jour, tout le faste et la solennité qu’il faut. Aussi, elle a salué l’engagement des tout-petits, les mouvements de jeunesses, les mouvements de promotion féminine et les « Badiénou Gokhe ».

Mais, Mme Dos Santos a salué la participation des anciens combattants. En somme, elle a remercié toute la population de Fatick « qui a communié avec la nation sénégalaise ». Ainsi, le gouverneur de région a exprimé un sentiment de fierté et de joie après avoir présidé cette cérémonie.

Oumar  Ngatty BA


…ET IMPRESSIONNANT À THIÈS
La fête de l’indépendance a été marquée à Thiès par un impressionnant et impeccable défilé sur l’avenue de Caen. Civils et militaires ont rivalisé de pas cadencés, accompagnés par la musique principale de la gendarmerie nationale. Une première devant les autorités civiles et militaires avec à leur tête, le gouverneur Mohamed Fall et le colonel Lamine Keïta, commandant la zone militaire N°7.

Beaucoup de jeunes défilants de la procession civile, à l’image des majorettes Seybatou Barry (Seconde) et Haby Fall (Terminale) du lycée Jules Sagna  ont vécu des moments de bonheur et de gloire pour avoir participé de manière active à ce 54e anniversaire de l’indépendance du Sénégal. « Nous étions soulagées après la parade pour laquelle nous avons passée plusieurs semaines à répéter les mouvements. Vous imaginez donc le stress que nous avions. Donc, cela nous a permis de nous défouler devant le public et sans complexe », ont-elles déclaré.

La diversité des défilants a été solennelle. Et ce sont ces mêmes majorettes du lycée Jules Sagna qui ont ouvert le défilé civil, gratifiant le public venu très nombreux d’une belle prestation de mouvement d’ensemble avec leur tenue militaire. Plusieurs établissements scolaires allant de la petite enfance au moyen secondaire en passant par l’élémentaire, les écoles de formation et instituts supérieurs, ont participé au défilé clôturé par les majorettes du collège Jules Sagna.

Il faut noter comme originalité cette année, la participation des majorettes âgées de 5 ans de la Case des Tout-petits de Médina Fall mais aussi celle des élèves du groupe scolaire « Kotti Kotti Yali Yali » du quartier Carrière qui se sont fait remarquer à travers leurs tenues Spahis que portaient les soldats du temps des royaumes.

Le défilé militaire précédé par celui motorisé a été marqué par la prestation des différents corps d’armes et écoles inter armées (Eai, Enoa, Goa) de la zone militaire N°7 dont les effectifs sont cantonnés à la base militaire de Diakhao.

Mais aussi les gendarmes, sapeurs-pompiers, policiers du Groupe mobile d’intervention (Gmi), les gardes pénitenciers, les agents d’hygiène qui ont tous joué leur partition à l’événement. Et, à la satisfaction des autorités qui avaient mis tous les atouts de leur côté pour la réussite de cette commémoration comme l’a indiqué le gouverneur de la région, Mohamet Fall après le défilé.

Mohamadou SAGNE


SEDHIOU : LANCEMENT DE LA RTS 4, LA GRANDE ATTRACTION
SedhiouLe 54e anniversaire de notre accession à la souveraineté internationale a été célébré à Sédhiou sur le boulevard de la Place de l'Indépendance qui a refusé du monde. Très tôt le matin les populations ont convergé vers la mythique place pavoisée de drapeaux. Pour cet afflux, il faut dire que la Rts 4, la télévision zonale dont une équipe est à Sédhiou avec son unité de reportage, en est pour beaucoup.

Les populations qui avaient appris que la cérémonie allait être retransmise en direct à la télé sont venues de façon spontanée pour voir aussi la façon de travailler un direct par la télévision. A l'arrivée du Gouverneur de région aux environs de 10 h 30, précédé par le maire de Sédhiou, le préfet du département et le président du conseil régional, la place était déjà noire de monde. Après la revue des troupes et l'installation étant terminée, le défilé proprement dit pouvait commencer par celui appelé civil et le militaire. Ce sont les écoles qui ont ouvert le défilé par les pensionnaires de la Case des tout-petits. Démarche impeccable, ils ont eu droit à des applaudissements nourris, suivront une quinzaine d'écoles élémentaires, tous bien habillés. Les majorettes ont presque ravi la vedette aux autres à travers une très belle chorégraphie, même si elles ont laissé une bonne partie de leurs chaussures sur la chaussée. L'économie était de la partie, puisque l'association des producteurs de maïs ont défilé tenant en main des épis de cette céréale comme pour encourager la généralisation de sa culture. A leur suite, ce fut les partisans du consommer local. A travers le défilé de l'association des jeunes de Moricounda, tenant des ballets des pelles et fourches on retrouve un acte civique puisque ces jeunes nettoient régulièrement leur quartier.

Le département de Goudomp qui participe à la semaine régionale de la jeunesse s'est fait remarquer, par les motos jakartas, qui même si elles font beaucoup de dégâts corporels, étaient elles aussi admirables. Alors que les tailleurs ont défilé avec leurs dernières créations. Le défilé motorisé était assuré par les véhicules de transport, suivi des véhicules de l'Administration, parmi lesquels celui de la Senelec qui n'a pas été bien accueilli, puisqu'une coupure de courant avait interrompu le défilé pendant une bonne dizaine de minutes.

Impeccable défilé militaire
Le défilé militaire et para-militaire a tenu toutes ses promesses comme d'habitude. Le pas bien cadencé l'uniforme rutilant, les unités de détachement ont émerveillé. Les sapeurs qui portent secours régulièrement aux populations ont été bien applaudis, au même titre que les anciens combattants dont le passage a été suivi avec recueillement surtout du côté de la tribune officielle.

Le lancement de la 4e chaîne a été le grand événement.

Malamine Kamara


MBOUR: UNE DÉMONSTRATION CIVILE ET MILITAIRE RÉUSSIE
Le département de Mbour a sacrifié au cérémonial du défilé du 4 avril qui a été grandiose cette année. La tradition a été respectée et même amplifiée avec des initiatives multiples pour un spectacle parade de la plus haute tenue. Les autorités administratives, militaires et politiques et les populations ont eu droit à un défilé de haute facture.

La place feu Mamadou Diop a renoué avec les parades des civils et militaires qui ont égayé les populations sorties très massivement pour assister à l’événement. De nombreux établissements scolaires, dont ceux des communes de Ngaparou et Somone, des centres de formation, des associations sportives, des scouts, de la Croix-Rouge et des anciens combattants se sont illustrés sur la piste sous des applaudissements nourris. À leur suite, ont défilé, l’Armée nationale, la Brigade nationale des sapeurs-pompiers, la Douane, le Service des Eaux et Forêt, le Service d’Hygiène et la Gendarmerie. Tous ces corps ont été fortement ovationnés.

Selon le Préfet, William Manel, les attentes n’ont pas été déçues. « Nous avons pris l’engagement de faire un défilé grandiose, nous l’avons réussi. Je suis satisfait de l’ensemble des forces de défense pour la bonne organisation de la manifestation. Ça a été un défilé digne de Mbour », a dit M. Manel, qui a rendu un vibrant hommage à la population qui a adhéré au programme et marqué toute sa reconnaissance à l’endroit des chefs de service, aux maires des différentes communes du département et aux opérateurs économiques. Le Préfet du département a appelé les agents de l’administration à se mettre au travail conformément à l’appel du chef de l’État, Macky Sall. « Nous devons être les porte-étendards de l’appel au civisme et à la citoyenneté du président de la République.

Pour cela, nous devons montrer le bon exemple en étant ponctuels et assidus dans le travail et en étant toujours à l’écoute des populations », a dit William Manel. « Ce message, nous le prenons comme un viatique que nous allons continuer à mettre en œuvre. Et nous continuerons à effectuer régulièrement des contrôles inopinés pour voir si le travail est bien exécuté pour le grand bénéfice des populations », a-t-il ajouté.

Samba Oumar FALL


A GORÉE: ME AUGUSTIN SENGHOR APPELLE À L’UNITÉ AUTOUR DES INTÉRÊTS DE L’ÎLE
Pour la onzième fois, la commune d’arrondissement de l’île de Gorée a organisé, à l’image des régions, départements et autres localités du pays, un défilé civil et militaire, à l’occasion du 54ème anniversaire de l’accession à la souveraineté nationale du Sénégal.

Ce sont toutes les couches de la population de l’île de Gorée, les ressortissants du Sénégal et de la diaspora qui, à l’unisson, ont célébré la fête du 4 avril 2014. Pour cette présente édition, les insulaires de Gorée ont eu des invités de marque à travers la présence et la participation du maire de la ville de Pontarlier, (une localité française proche de la frontière avec la Suisse), Mme Nadine Courti et de la fanfare « des gars de Joux » créée en 1912 et conduite par son président Alain Boissière. Rappelons que c’est dans la localité de Joux que Toussaint Louverture a été assigné en résidence surveillée jusqu’à sa mort.

Le défilé qui a démarré à 11 heures 30 a été une revue des troupes de toute la communauté insulaire à travers ce qu’elle a de très cher. Tour à tour, les élèves et étudiants, « signares » et autres femmes et hommes de l’île, les différentes associations culturelles et sportives, toutes les corporations en tenues d’apparat ont défilé devant l’édile de Gorée Me Augustin Senghor. La fanfare « des gars de Joux » a assuré, pour sa part, sa partition. Habillée aux couleurs françaises et en tenues de l’ancienne puissance militaire française, une trentaine d’éléments de la fanfare a défilé et assuré le spectacle.

Pour le maire Augustin Senghor, la commune d’arrondissement de Gorée a montré, à travers son défilé, qu’elle sait s’adapter à sa condition en étant à l’unisson avec le continent pour vivre pleinement la fête du 04 avril. « Une manifestation », juge-t-il, « qui marque la vitalité de la communauté goréenne et qui montre que Gorée est un et indivisible », argumente-t-il. Augustin Senghor a saisi l’occasion pour lancer un appel à l’unité et à la cohésion dans l’intérêt des populations de Gorée. L’édile de Gorée qui avait annoncé son départ à la tête de la mairie d’arrondissement a décidé, sous la pression de ses partisans, de figurer sur les listes de « Jokko Défar Gorée », pour briguer un nouveau mandat aux prochaines élections du 29 juin 2014. Il a salué les engagements et le courage du chef de l’Etat Macky Sall et du maire de Dakar Khalifa Ababacar Sall qui ont entamé un bon travail à la tête de leur institution respective. Pour ce dernier, ces deux responsables méritent d’être soutenus, pour leur option prise de rompre avec les politiques d’antan. Outre la décoration des délégués de quartiers, les hôtes français de la commune de Gorée ont reçu la distinction de pèlerins ambassadeurs de Gorée. Ce n’est pas tout. Plusieurs personnes ont été décorées à titre posthume, tout comme certaines personnes qui se sont distinguées dans la vie communautaire de l’île.

Babacar Bachir SANE

 


MESSAGE A LA NATION A L'OCCASION DE LA FETE DE L'INDEPENDANCEMACKY SALL APPELLE AU CIVISME ET AU TRAVAIL

Macky Sall Discours 030414Mes chers compatriotes,

Demain, 4 avril 2014, notre pays célèbre le 54e anniversaire de son indépendance. J'adresse à chacun de vous mes chaleureuses félicitations en ces moments de joie et de fierté pour notre liberté retrouvée. Cette année, la fête nationale renoue avec le défilé civil et militaire, que je présiderai à la Place de l'Obélisque.

La Namibie, à travers le Président IFIKEPUNUYE POHAMBA que j'ai accueilli cet après midi, est notre invitée d'honneur. Nous raffermissons ainsi une solidarité historique qui lie nos deux peuples. Notre pays était en effet l'invité d'honneur de la fête des héros en Namibie, le 26 août dernier, en hommage au soutien actif de la diplomatie sénégalaise à la lutte du peuple namibien pour son indépendance.

Le 4 avril, par la charge émotionnelle et le souvenir qui s'y attachent, me fait d'abord penser à vous, chers anciens combattants. Cette année marque le 70e anniversaire du débarquement des Forces alliées en Provence. Nous ne pouvons oublier votre participation décisive à cette opération historique, prélude à la victoire finale.

Au nom de la Nation, je vous salue avec respect et affection, et vous redis notre reconnaissance pour tous les sacrifices consentis à la défense du monde libre.

Le 4 avril, en symbiose avec la Nation, nos Forces de défense et de sécurité sont aussi à l'honneur. A vous, Officiers, Sous Officiers et militaires du rang, je renouvelle ma confiance. Je pense à tous ceux, parmi vous, qui sont actuellement engagés dans des missions, sur le territoire national, et au service de la paix, en Afrique et dans le monde.

Je veux aussi saluer la mémoire de tous nos soldats tombés au champ d'honneur, et exprimer mon soutien et ma compassion aux blessés.

De tout temps, l'Armée sénégalaise est appréciée pour son professionnalisme et son attachement aux valeurs qui fondent la République et la Nation. Voilà tout le sens du thème retenu cette année : «Forces de défense et de sécurité et développement économique et social».

Il traduit l'action quotidienne de l'Armée au service de la Nation, au-delà de ses missions régaliennes ; notamment la formation des jeunes aux métiers, la santé, la lutte contre les trafics illicites de tous genres, la sauvegarde de nos ressources halieutiques, la protection de l'environnement et le soutien au désenclavement.

A ce titre, en attendant la livraison des nouveaux navires Aguène et Djambodj en juillet prochain, l'Armée met à disposition un bateau pour faciliter le fret de marchandises entre Dakar et Ziguinchor, par une liaison hebdomadaire d'une capacité de deux cents tonnes.

De même, j'apprécie l'expertise du personnel de santé militaire, dont l'essentiel des activités de soins est consacré aux populations civiles.

Afin qu'elle reste en phase avec ses missions et les défis de l'heure, le programme de renforcement des capacités opérationnelles de l'Armée sera poursuivi.

S'agissant en particulier du volet sécuritaire, mille nouveaux élèves gendarmes rejoindront la Gendarmerie nationale pour l'année en cours.

De plus, mille agents de sécurité de proximité ont été mis à sa disposition. Mille autres servent au Ministère de l'Intérieur, au sein de la Police nationale et de la Brigade Nationale des Sapeurs Pompiers.

Les conditions d'existence du soldat et de ses ayants droit me tiennent aussi à cœur. A cet effet, j'ai déjà signé le décret portant indemnisation de militaires des Forces Armées tombés au champ d'honneur ou déclarés inaptes «service armé», suite à des opérations de guerre, de police ou de sécurité. Il en est de même du décret relatif à l'amélioration du traitement des élèves-officiers, des enfants de troupe et des soldats servant pendant la durée légale.

Le rendez-vous de demain est aussi le vôtre, jeunes du Sénégal. Je souhaite que cette occasion solennelle fortifie en chacun de vous la fibre patriotique, le désir ardent de rivaliser dans l'excellence et la passion de servir la Nation.

Mes chers compatriotes,

Dans mon message du 31 Décembre dernier, je vous ai entretenu des projets et initiatives du Gouvernement en matière de développement économique et social.

Je viens de lancer le Pôle de développement de la Casamance pour accompagner la dynamique de paix. Ainsi nous ouvrons une nouvelle ère de valorisation de toutes les potentialités de notre pays. Ce développement doit être territorialement équitable et socialement inclusif. Nous voulons un développement équitable à l'échelle nationale ; parce que de Dakar à Kéniéba, de Kabrousse à Cas Cas, c'est tout le Sénégal qui mérite l'accès à l'eau potable, à l'assainissement, à l'habitat, à l'éducation, à la santé, à l'électricité et aux opportunités d'emploi.

Voilà pourquoi je tiens particulièrement à la réduction des disparités entre nos villes et nos campagnes, par la redynamisation de l'économie rurale, grâce au développement progressif des infrastructures et du secteur agricole.

Deux nouveaux programmes ruraux majeurs répondent à ce souci :
- le programme de 4.000 Km de routes rurales sur quatre ans, avec la participation de jeunes formés aux travaux de réalisation et d'entretien;
- et les Domaines Agricoles Communautaires, pour occuper de jeunes ruraux, insérer des diplômés d'Ecoles de formation aux métiers agricoles et disciplines connexes, et soutenir des promoteurs privés. Sur les vingt Domaines prévus pour l'année 2014, les sites de Keur Momar Sarr, Séfa et Keur Samba Kane sont déjà en cours d'aménagement.

Au titre de la coopération bilatérale, nous avons déjà conclu un vaste programme d'aménagement agricole dans la vallée du fleuve Sénégal.

S'agissant de la filière arachidière, je me réjouis de constater que pour la première fois, cette année, l'Etat a payé, dès l'entame de la campagne, les dettes dues aux opérateurs semenciers.

Nous avons également constitué un fonds de commercialisation de 11,5 milliards de FCfa pour l'achat, par les opérateurs privés stockeurs, de 50.000 tonnes de semences écrémées. En outre, pour améliorer nos performances dans ce domaine, le Gouvernement a mis en place un plan de reconstitution du capital semencier à hauteur de 5 milliards de FCfa ; ce qui nous permettra de passer de 6.000 tonnes de semences certifiées à 24.000 tonnes pour la prochaine campagne.

Nous voulons aussi un développement socialement inclusif ; parce que nous devons assurer la solidarité intergénérationnelle et répondre aux besoins spécifiques des jeunes et des femmes en matière d'emplois et d'activités génératrices de revenus.

Pour améliorer la situation des retraités, le Ministre en charge du Travail poursuivra la concertation tripartite, Etat-Patronat-Employés, sur la faisabilité d'une pension Ipres minimale, quels que soient le niveau de salaire et la durée de cotisation de la personne retraitée.

Je suis également heureux d'annoncer que le Projet d'Appui à la Promotion de l'Emploi des Jeunes et des Femmes, financé à hauteur de 19 milliards de FCfa, en partenariat avec la Banque africaine de Développement, est en cours d'exécution. Il s'agira de :

- promouvoir l'entreprenariat des jeunes et des femmes porteurs de projets en milieu rural et périurbain ;
- soutenir l'aménagement d'infrastructures et de plateformes multifonctionnelles de transformation et de conditionnement des produits agricoles ;
- et faciliter l'accès des jeunes et des femmes au financement, en allégeant les obstacles liés aux taux d'intérêt, aux garanties et apports personnels exigés pour l'octroi des crédits.

A terme, ce projet prévu sur cinq ans devrait générer 15.000 emplois. Avec l'appui de la Banque islamique de Développement, pour un financement déjà acquis de 11 milliards de FCfa, nous lançons prochainement un autre Programme dédié au Développement de l'Entreprenariat féminin et d'Appui à l'Emploi des Jeunes Filles.

Mes chers compatriotes,

Comme vous le savez, le 24 février dernier, j'ai présenté à nos partenaires techniques et financiers, et du secteur privé le Plan Sénégal émergent (Pse), pour un renouveau productif du Sénégal. Ce Plan répond à un impératif : il nous faut sans tarder placer notre pays sur la voie du progrès, par une transformation en profondeur de la structure de notre économie, une meilleure justice sociale et la poursuite de nos efforts de bonne gouvernance.

A l'instar d'autres expériences nationales réussies, j'ai voulu inscrire le Pse en dehors de toute contingence conjoncturelle, pour une vision stratégique à long terme.

Le PSE sera financé pour l'essentiel sur nos ressources propres. Pour le financement complémentaire, nous avons reçu le soutien massif de nos partenaires, au-delà même de nos sollicitations.

Cette confiance placée en notre pays nous met, en même temps, dans l'obligation de traduire en actes les engagements convenus.

Le changement qualitatif doit d'abord venir de l'Administration, parce que c'est elle qui a aidé à la conception du Pse. Et c'est elle, comme catalyseur principal des politiques publiques, qui est chargée de sa mise en œuvre. Notre pays a une vieille tradition administrative. Et son expertise sert bien au-delà de nos frontières. Mais il nous faut réformer notre système administratif pour créer une nouvelle dynamique de développement.

Nous devons donc faire de notre Administration un espace plus accueillant, où l'usager reçoit toujours un traitement convivial et diligent. A tous les niveaux de responsabilité, l'autorité doit s'exercer, non comme un statut qui met son dépositaire au dessus du citoyen, mais comme une compétence organisée au service du citoyen. Par conséquent, j'entends poursuivre avec vigueur les efforts de modernisation de l'Administration.

Dans le même souci d'une meilleure gouvernance, nous venons d'adopter la loi portant déclaration de patrimoine.

Sont assujettis à cette déclaration, les Présidents d'Institutions, les Ministres, les ordonnateurs de dépenses, les administrateurs de crédits et les comptables publics.

J'ai également procédé à l'installation de l'Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) qui, je le rappelle, est une autorité indépendante.

Le processus de réforme de nos Institutions est engagé. J'ai reçu, le 13 février dernier, le Rapport de la Commission que j'avais mandatée à cet effet. Après les élections locales du 29 juin, je fixerai les prochaines étapes de la réforme. Elle obéira à trois exigences :

- la consolidation de notre expérience démocratique,
- le renforcement de l'Etat de droit,
- la stabilité et la modernisation de nos Institutions.

En définitive, mes chers compatriotes, sur le chemin du Sénégal émergent, le changement, parce qu'il nous concerne tous, devra venir de chacun de nous.

Car en chacun de nous s'incarne la Nation. Tous, ensemble, nous devons vaincre la routine et le confort de l'habitude, cultiver davantage l'éthique du travail, établir un nouvel état d'esprit avec le service et le bien publics, et faire face à nos défis pour un Sénégal émergent.

Le Changement qualitatif que nous voulons pour notre pays est à ce prix. Personne ne fera à notre place ce que nous ne sommes pas disposés à faire pour nous-mêmes.

L'indépendance n'est pas l'acte d'un jour, mais un combat de tous les jours, que nous devons gagner.

Ce soir, mes chers compatriotes, j'ai à cœur de vous renouveler mon engagement à consacrer tous mes efforts à la réalisation d'un Sénégal meilleur et à la défense des idéaux qui nous unissent.

Ensemble, maintenons vivace la flamme patriotique et la conscience d'un commun vouloir de vivre ensemble qui fonde et consolide la Nation sénégalaise unie, libre et prospère, dans une Afrique toute aussi unie, libre et prospère.

Bonsoir et bonne fête d'indépendance

 

 

source: http://www.lesoleil.sn/index.php?option=com_content&view=article&id=38108:an-54-de-lindependance-macky-sall-appelle-au-civisme-et-au-travail&catid=78:a-la-une&Itemid=255

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