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Sénégal - CELEBRATION - 57 ans après son Manifeste : Le PAI renaît de ses cendres
Le 15 septembre 1957, 23 fils d’Afrique rédigèrent et signèrent ensemble à Thiès le manifeste fondateur du Parti africain de l’indépendance (Pai). Les amis du Pai se sont retrouvés lundi à Douta Seck pour le point d’orgue de ces festivités. Auparavant, ils avaient organisé samedi à la Fondation Rosa Luxembourg une réflexion sur le marxisme, libéralisme et religion : espace de rencontres, espace de rupture.
A défaut d’avoir conquis le pouvoir et transformé la société, les signataires du Manifeste de 1957 comptent leurs disparus. Aujourd’hui, ils ne sont plus que trois survivants. En eux, est conservée la mémoire vivace d’une génération dont Rufisque était l’épicentre d’une formation aux idées marxistes de transformation sociale de l’ordre établi par le colonialisme français. C’est là-bas, selon Bécaye Diop qui se considère comme un enfant du Pai (Parti africain pour l’indépendance), que ce vivier de jeunes esprits constitués par l’Union culturelle musulmane (Ucm) et les Jeunesses ouvrières catholiques (Joc) a garni les rangs de ce qui allait devenir le Pai dirigé par Majmouth Diop.
RÉFORME DES INSTITUTIONS APRES LES PROCHAINES LOCALES Macky bloque le compteur
Ceux qui s’attendaient à une exploitation du rapport de l’équipe du Pr Ahmadou Macktar Mbow sur la Réforme des institutions doivent encore attendre. Le président de la République Macky Sall vient de décider que rien ne peut se faire avant les élections locales du 29 juin prochain. C’était à l’occasion du message à la nation du 3 avril du Premier des Sénégalais. Il a ainsi fixé les prochaines étapes de la Réforme des institutions après ledit scrutin. Et l’exploitation du document, dit-il, se fera autour de trois exigences : la consolidation de notre expérience démocratique, le renforcement de l’Etat de droit, la stabilité et la modernisation de nos Institutions.
An 54 de l’indépendance: Macky Sall appelle au civisme et au travail
Pour son premier défilé, en grandeur nature, le président de la République, accompagné de son invité d’honneur, le président namibien, Hifikepunye Pohamba, a assisté à un grand cérémonial militaire. Les Forces de défense et de sécurité (Fds) n’ont pas lésiné sur les moyens pour sortir la grande artillerie sur le boulevard du général De Gaulle.
DEFILE MILITAIRE: AU NOM DE LA NATION ET DU DÉVELOPPEMENT
D’une allure fière, le colonel Alioune Guèye ouvre le chemin au détachement de la garde présidentielle. Ses éléments, en tenue d’apparat d’un rouge vif, marquent la cadence et relèvent la tête. Comme pour montrer au chef suprême des Armées qu’ils sont tout dédiés à son unique sécurité. Ils frappent très fort sur le basalte et se subdivisent en deux groupes une fois à la hauteur de la tribune officielle, l’un prenant la droite, l’autre la gauche. Le tout sous les applaudissements du chef de l’Etat et de son invité, le président de la Namibie. Il y avait, aux côtés du président de la République, le Chef d’état-major général des armées et le Haut-commandant de la gendarmerie et directeur de la justice militaire.
« Le Sénégal fait partie de l’histoire de la Namibie »
SETAL.NET-Le président de la Namibie garde encore en mémoire les moments de solidarité lors de la lutte pour l’indépendance de ce pays d’Afrique australe, que le Sénégal a soutenu jusqu’à obtenir sa libération.
La Namibie n’est pas oublieuses des actes que le Sénégal l’a apporté lors de sa lutte pour l’indépendance acquise le 21 mars 1990. Durant ces moments difficiles face aux colonisateurs, l’actuel président, Pohamba Hifikepunye un des acteurs de cette libération avait bénéficié de passeports diplomatiques sénégalais.