Le père Wade, l'ancien président revenu au bercail en fanfare, s'était rapidement retrouvé assailli par ces quémandeurs professionnels. Aussi, Me Abdoulaye Wade, à l'instar de son fils, s'était vite résolu à ne plus décaisser. EnQuête vous narrait la dernière rencontre du pape du Sopi avec ses thuriféraires dans les radios, les Diouf Normal, Gorgui ci Yoff et autres, la veille de son départ pour la France. Leur demandant de ne pas laisser de répit au régime de Macky Sall, Me Wade ne leur avait néanmoins remis le moindre kopeck

Escroquerie
Arrêté vendredi dernier par la Section de recherches de la gendarmerie, le patron de la société de promotion immobilière NAMORA, Alioune Badara Badiane, a été déféré, hier, au parquet, pour escroquerie foncière. Poursuivi pour un préjudice de près de 3 milliards de francs CFA, le promoteur immobilier n’a pas encore été édifié sur son sort par le procureur. Car M. Badiane a fait l’objet d’un retour de parquet. Ce qui signifie que l’on s’achemine vers l’ouverture d’une information judiciaire. En d’autres termes, le patron de NAMORA risque le mandat de dépôt. D’autant que, lorsqu’il y a échappé lors de sa première arrestation, il n’avait pas honoré ses engagements.

Escroquerie (suite)
Arrêté en octobre 2012, M. Badiane avait été libéré quelques jours plus tard à la faveur d'une médiation pénale, après qu'il eut versé 94 millions de francs Cfa. Il avait roulé plusieurs coopératives d'habitat dont celles du Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l'action sociale (SUTSAS), de l'Office national de l'assainissement du Sénégal (ONAS), des Industries chimiques du Sénégal (ICS), pour ne citer que celles-là. Sentant que les carottes étaient cuites et que l'engrenage était intenable, l’ex-protégé de l'ancien régime disparaît dans la nature après avoir été libéré, coupe les liens même avec ses plus proches et entre...en clandestinité entre le Almadies, Ngor et Yoff. Au lieu de respecter ses engagements pour désintéresser les victimes constituées de beaucoup de Sénégalais de la diaspora à qui il avait fait miroiter des maisons clé en main. 

Habré…
Les prières des pro-Habré vontelles être exaucées ? L'ancien Président tchadien, détenu au Sénégal où il s'était exilé depuis sa chute en 1994, attend d'être jugé par les Chambres africaines extraordinaires (CAE). Mais, après une troisième mission rogatoire au Tchad, ces CAE semblent buter sur un écueil de taille dans la procédure conduisant à la tenue du procès. En effet, invité d’une conférence centrée sur la lutte contre l’impunité dans l’affaire des crimes et tortures sous le régime de Habré, le procureur spécial prés les CAE, Mbacké Fall, a fait part de certaines difficultés qui pourraient jouer en faveur de Hissein Habré. Il se trouve en effet qu'outre Habré, les CAE poursuivent aussi des hommes comme Mahamat Djibrine dit El Djonto, Saleh Younouss, Zacharia et autres Guihini Koreï, Abakar Torbo. Or, malgré les mandats d'arrêt international pesant sur leur tête, Mahamat Djibrine dit El Djonto et Saleh Younouss sont actuellement détenus à N’Djamena dans le cadre d’une procédure au Tchad. L'espoir des CAE avait été, au départ de Dakar pour cette 3e mission rogatoire, d'obtenir le transfert sur la capitale sénégalaise de ces mis en cause.

Habré (suite)
“Le seul gros problème que nous avons aujourd’hui est la remise de ces deux personnes actuellement détenues à N’Djamena et qui sont visées dans notre réquisitoire introductif. Il ne peut pas y avoir de disjonction de procédure. On ne peut pas juger celui qui est à Dakar et laisser les deux autres qui sont au Tchad. Il y a une indivisibilité, on ne peut pas diviser le dossier en deux dossiers. C’est un dossier qui doit être jugé dans son entièreté”, a affirmé le procureur Mbacké Fall, cité par dakaractu.com. Et si le gouvernement sénégalais a bien transmis aux autorités de N’Djamena une demande de remise suivi d'un mandat d'arrêt, ça bloque quelque part. “L’État tchadien s’est engagé à faire leur remise, nous demandons à ce que cela se traduise par des faits. Que les modalités pratiques puissent être posées. Si on reçoit ces deux personnes, le dossier sera bouclé avant la fin de l’année. Nous osons espérer que la coopération judiciaire entre les deux pays entrera dans sa phase la plus concrète, a dit M. Mbacké Fall”. 

Thiès - Cergy Pontoise
Idrissa Seck, maire de Thiès, est rentré au Sénégal, hier mardi, après un voyage en France dans le cadre du 70ème anniversaire du débarquement de Normandie. En marge, il a effectué une visite de travail à Cergy Pontoise les 6 et 7 juin 2014, en compagnie de son premier adjoint, Yankhoba Diattara. Inscrite dans le cadre du renforcement des relations d’amitié et de coopération qui unissent la Ville de Thiès et l’agglomération de Cergy Pontoise, cette visite a été mise à profit par Idrissa Seck et les autorités locales pour réaffirmer leur volonté de renforcer leur coopération déjà très vivante. Aussi, les deux édiles ont procédé à “l’évaluation des projets existants comme l’extension du réseau d’assainissement des eaux usées de la Ville de Thiès, puis ont décidé de “s’impliquer dans le projet Givel pour l’emploi des jeunes initié par Thione Niang”, renseigne le communiqué parvenu à EnQuête.

Thiès - Cergy Pontoise (suite)
Le Président Dominique Lefebvre a réitéré l’accompagnement actif de l’agglomération de Cergy Pontoise, pour un montant de 10 millions d’euros, au projet d'agriculture urbaine développée avec la Ville de Thiès en attendant la confirmation d’autres partenaires de la Ville de Thiès comme l’Union Européenne, les agences de l'eau en France avec la Oudin, l’AIMF, le PNUD, la BAD et UEMOA qui se sont déjà signalés, ajoute la même source. Par ailleurs, le maire de Thiès, Idrissa Seck, a rencontré le Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM). La rencontre était articulée sur le projet du parc forestier d’Allou Kagne. Il s’agit, en effet, d’un projet relatif à l’aménagement d’un parc forestier dans la forêt classée de Kagne, projet conçu comme étant un levier de développement économiquement efficace et socialement inclusif, indique-t-on. 

Plaidoyer scientifique contre le tabac
Après les médecins, ce sont leurs collègues de l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS) qui se sont penchés sur la question du tabagisme en Afrique, en sortant un rapport intitulé “Prévention d’une épidémie de tabagisme en Afrique, un appel pour une action efficace en faveur du développement sanitaire, social et économique”. Le communiqué qui nous est parvenu indique que c'est en partenariat avec le Réseau des Académies des sciences d’Afrique (NASAC) et les Académies des sciences des États- Unis d’Amérique (US NAS). La même source ajoute que le lancement du rapport est organisé ce jeudi 12 juin 2014, à 9 heures, à l’Auditorium du CESE, sis au 25, Avenue Pasteur-Dakar. 

Thierno Ba
Thierno Ndom Ba, l’époux de la présidente du Conseil économique, social et environnemental (CESE), va à l’assaut de la mairie de la commune d’arrondissement de Pikine-Ouest. Et M. Ba, qui est la tête de la liste majoritaire de la coalition dénommé “Pikine ci laa bokk”, faisait son entrée en scène avant-hier à Pikine, devant un monde fou. Il a soutenu lors de cette rencontre que s’il est entré dans le marigot politique, c’est dans le but de mieux aider le président de la République Macky Sall dans ses activités, mais aussi pour participer au développement de ladite zone. Selon lui, il connaît assez bien la zone pour y avoir vécu depuis sa tendre enfance et il y loge toujours. Donc, poursuitil, il connaît les difficultés de la commune comme sa poche. Il faut aussi signaler que sur la liste proportionnelle de la liste “Pikine ci laa bokk”, il y a le journaliste sportif de la radio Zik Fm, Lamine Guèye. “Il ne s’agit pas d’élections politiques, présidentielles ni législatives, mais celles des citoyens qui doivent choisir ceux qui doivent diriger leur localité. C’est cela qui a motivé notre engagement”, s’est justifié le journaliste.

Aliou Sall
Du côté de la commune de Golf  Sud où c’est Aliou Sall, le frère cadet du président de la République, qui est à la tête de la coalition Benno Bokk Yaakaar, des responsables de l’Alliance pour la République (APR) ont décidé de ramer à contre-courant. Selon Cheikh Faye, qui portait leur parole, en marge d’un meeting organisé avant-hier à Golf Sud, leur choix de tourner le dos à Aliou Sall  s’explique par le fait qu’en confectionnant les listes, ce dernier n’a pas considéré les réalités de la zone, mais a pris des gens qui lui sont proches et/ou qui sont membres de son mouvement AIRDEV, en lieu et place des vrais apéristes de souche. Suffisant pour que les camarades de M. Faye déclarent qu’ils ne vont pas battre campagne pour le compte d’Aliou Sall qu’ils considèrent désormais comme un adversaire politique.

SOURCE:http://www.seneplus.com/article/en-coulisses-enquete-ce-de-mercredi