samedi, 21 juin 2014 00:00
DJAMIL, tacle le pouvoir de Macky Sall «Il n'ya pas de rupture, la banlieue a besoin d'une autre offre politique»
Écrit par SENETOILE NEWSdefault
Absence de rupture avec le pouvoir de Macky Sall mais plutôt un prolongement des gestions socialistes et libérales. C'est la conviction exprimée par le président du parti Bess du Niakk, Serigne Mansour Sy Djamil, hier vendredi, au cours d'une caravane à travers les rues de Guédiawaye.
Sérigne Mansour Sy «Djamil» a dénoncé l’attitude des autorités au pouvoir, dans cette campagne électorale qui selon lui, fait dans l’achat de consciences pour obtenir le suffrage des Sénégalais.
«Les mallettes d’argent et les achats de conscience ne peuvent pas prospérer. Ça a toujours existé et ça continue d’exister. On avait dit rupture mais il n’y a pas encore de rupture. On procède de la même manière que du temps de Abdoulaye Wade et du parti socialiste», déclaré le président de Bess Du Niakk, hier, vendredi à Guédiawaye.
Et de poursuivre : «on attend la veille des élections, pour entrer dans les maisons, pour acheter les consciences des gens. Mais cela ne va pas leur donner la victoire. Si tel était le cas, Abdoulaye Wade et le Pds n'allaient jamais quitter ce pays. Les gens qui commettent ces erreurs vont avoir la même sanction" que ceux-là qui les avaient commis. Et le marabout de dire :"Il faut qu’on arrête les achats de conscience et qu’on fasse un débat sur les programmes».
Parlant de ces élections locales, le marabout politicien promet une victoire de sa coalition au soir du 29 juin prochain. «C’est une élection qui constitue un test national deux ans après l’accession de Macky Sall à la magistrature suprême. La banlieue est une composante très importante de la Région de Dakar. C’est pour ça que nous commençons notre campagne ici parce que nous avons un ancrage populaire certain à Guédiawaye, à Pikine. Et nous comptons prendre les mairies pour refléter cet ancrage national. Nous avons une dotation factorielle. C’est pourquoi nous allons remporter ces élections».
Sur leur ambition pour la banlieue, Serigne Mansour Sy Djamil affirme : «dans la banlieue, on a besoin d’une nouvelle offre politique. Il faut que dans la gestion de la banlieue, qu’il y’ait une démocratie participative et un budget participatif. Au moment de l’élaboration des budgets, on ne va plus se limiter au simple conseil municipal ».
Ce qui a fait dire au député de Bess du Niakk investi à Golf Sud, Cheikh Oumar Sy : «On a besoin, avec l’acte III de la décentralisation de rendre le pouvoir local aux populations. Donc, si on accède à la mairie, on va organiser un forum populaire pour discuter avec les populations. Pour ce qui est de nos priorités : c’est le règlement de l’assainissement et de l’éclairage public».
source:http://www.sudonline.sn/il-nya-pas-de-rupture-la-banlieue-a-besoin-dune-autre-offre-politique_a_19546.html
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