Particulièrement, Bécaye Mbaye qu’il a vertement tancé, lui reprochant certains commentaires dont il a eu écho. Ce qui n’a pas plu à l’animateur de «Bantamba», occasionnant du coup une altercation entre  les deux hommes. Depuis, les deux hommes, qui étaient pourtant très proches, ne se parlaient plus, malgré les nombreuses médiations. Deux ans après, c’est le dégel. Coup du hasard, c’est un Fassois qui a réconcilié les deux hommes. Moussa Gningue, «le sorcier de l’écurie Fass» a, en effet, repris son bâton de pèlerin pour permettre à Bécaye Mbaye et l’enfant de Bassoul de  fumer le calumet de la paix. 

Yékini (bis)
«Tout ça c’est grâce à Moussa Gningue. Maintenant, cette réconciliation va ouvrir beaucoup de choses. Tout le monde a souhaité cela», a dit l’animateur de la 2Stv, en présence de son frèreaîné Ousmane Mbaye, de son ami intime Papa et de Malick Guèye. «J’ai pris l’initiative de cette mission. Dès que j’ai appelé Yakhya, à ma  grande surprise, il était prêt à se réconcilier avec Bécaye. Du coup, il m’a fait des confidences sur leur relation qui m’ont vraiment surpris. Ils étaient de grands amis. Yakhya a une franchise qui m’a  impressionné. C’est quelqu’un de généreux, de pieux, de très sincère, un musulman au vrai sens du terme. S’il n’avait pas un bon coeur, il n’aurait pas accepté de faire la paix. Certes, nous avons réussi notre mission, mais il était de notre devoir d’agir ainsi. Yékini et (Mara) Seck sont les deux hommes qui m’impressionnent. J’ai toujours eu du respect pour Yakhya, à travers ce geste hautement symbolique, je le considère encore plus», a dit Moussa Gningue.

Yékini (ter)
«Bécaye est mon ami et grand frère. Si je dis tout ce qui me lie à lui, vous n’allez peut-être pas nous croire. Notre brouille était l’oeuvre de Satan. Je suis le plus jeune, alors présenter des excuses était de mon devoir. Avant-hier, j’étais chez lui jusqu’à 1 heure du matin, pour régler notre problème. C’est pourquoi je tiens à remercier infiniment Moussa Gningue», a confié Yékini. Même si les deux hommes se sont réconciliés au téléphone auparavant, «il devait y avoir des témoins pour immortaliser cette rencontre aujourd’hui». «Car tous ceux qui ont tenté cette médiation ont échoué. Pour dire que Moussa Gningue a frappé un grand coup et tout le (Sunugaal) devrait être au courant de cette réconciliation. C’est pourquoi nous avons voulu médiatiser ses retrouvailles», ajoute-t-il.

Arènes
Evoquant son avenir dans l’arène, notamment son désir de livrer un combat choc, Yékini admet : «Je suis prêt à revenir sur ma parole pour sauver la lutte». En effet, beaucoup d’observateurs avertis sont d’avis que la lutte entre dans sa phase de crise avec le retrait des promoteurs. «Donc, de notre réconciliation dépend aussi l’avenir de la lutte», a dit Yékini qui, après avoir battu trois fois Bombardier, l’actuel «Roi des arènes», avait déclaré qu’il n’allait plus lutter avec le B52 de Mbour. Cette fois-ci le tombeur de Tyson est prêt à revenir sur sa décision. Livrer son dernier combat contre Bombardier, récupérer sa couronne, se reconvertir en promoteur, en collaboration avec Bécaye Mbaye. C’est ce que trame Yékini. En attendant la réponse de Bombardier…

Bertrand Diamacoune…
Le Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc), vient de perdre un de ses principaux piliers. Bertrand Diamacoune Senghor est, en effet, décédé, hier, dans son domicile  du quartier Kandé-Banéto, dans la périphérie de la commune de Ziguinchor. Il est mort des suites d’une longue maladie à l’âge de 83 ans et laisse derrière lui quatre filles et autant de garçons. Bertrand Diamacoune Senghor était le frère cadet du père fondateur du mouvement irrédentiste de la Casamance, Abbé Augustin Diamacoune Senghor. D’ailleurs, l’ancien chargé de l’organisation du Mfdc a séjourné plusieurs fois en prison à Ndakaaru avec son frère aîné. Son décès a plongé la Casamance, plus particulièrement le Mfdc, dans le deuil. 

…A tiré sa révérence
Il faut dire que ces dernières années, Bertrand Diamacoune Senghor plaidait pour un dialogue sincère pour enfin un retour de la paix en Casamance. La dépouille a été acheminée en début d’après-midi d’hier à la morgue de l’hôpital régional de Ziguinchor. Selon nos sources, il pourrait être inhumé le week-end, au cimetière de son village natal de Singjalène, dans le Kassa (Oussouye). La dernière personnalité qui lui a rendu visite est le député-maire de Ziguinchor, Abdoulaye Baldé, le 11 avril 2014 dernier, dans son domicile à Kandé-Banéto. Son décès survient au moment où une polémique est née en Casamance, suite aux graves révélations du Colonel Abdoulaye Aziz Ndaw dans son ouvrage «Pour l’honneur de la gendarmerie sénégalaise». Notamment, à propos des milliards qui sortaient du Palais du temps de 3W, pour prendre la direction du maquis en Casamance. 

SMS tire le bilan des Locales…
Hier, il y avait un «ndogu» assez spécial au Palais. SMS recevait les cadres de son parti. La première rencontre avec des responsables de son parti après les élections locales. Et au cours de cette rencontre marquée par l’absence très remarquée du Coordonnateur de la Convergence des cadres républicains Thierno Alassane Sall, le Président de l’Apr n’a pas manqué de faire le bilan des élections locales. Et vous savez quoi, chiffres en main, SMS a détaillé le nombre de communes et de départements gagnés, ceux perdus, diagnostiqué les forces et les faiblesses. Avant d’en tirer la conclusion que la victoire du camp du pouvoir est très large et sans conteste malgré tout ce que l’opposition tente d’accréditer. Après avoir galvanisé ses cadres, félicité quasiment un à un ceux qui ont gagné dans leurs différentes localités, SMS n’a pas manqué de faire un clin d’oeil à ceux qui ont fait les frais de ces élections. Visez la suite 

…Devant ses cadres
Le boss de l’Apr a insisté sur la nécessité de se retrouver et d’avancer ensemble. Dans ce régistre, il a salué la grandeur du Vice-coordonnateur des cadres républicains qui, note-t-il, malgré sa sortie du gouvernement, a eu la sérénité de rassembler et remobiliser les militants et les responsables aussi  bien au niveau du parti que des cadres. D’ailleurs, SMS lui a demandé de mettre en place une structure pour organiser un séminaire destiné à partager les différentes politiques qui sont en train d’être menées par l’Etat. Un séminaire qui va surtout s’appesantir sur les techniques de communication afin de mettre à niveau les différents responsables qui devront pouvoir rendre visibles les réalisations du gouvernement partout où besoin s’en fera sentir, surtout lorsqu’il s’agira de débats politiques avec les opposants. Il faut aussi noter que SMS a fait part de sa volonté à consolider l’alliance politique de «Benno bokk yakaar» 

Guéoul
Khalifa Dia, le maire sortant de Guéoul qui a gagné les Locales dans la commune a été plébiscité, hier, à la tête du Conseil municipal. Elu à l’unanimité, Khalifa Dia voit son Conseil municipal prendre une cure de jouvence avec des adjoints ( 1er et second) âgés respectivement de 40 et 35 ans. Nous y reviendrons.

Hlm
Restons dans cette fièvre des élections de maires pour dire qu’aux Hlm, c’est Babacar Sadikh Seck de l’Afp et troisième adjoint de Khaf Sall à la mairie de Ndakaaru qui passe comme prévu avec 37 voix sur 56. Il a fait mordre la poussière à ses concurrents Bira Kane Ndiaye, directeur de cabinet de Khaf Sall et Nafi Wade. Ibrahima Seydi a été élu premier adjoint au maire alors que Fatou Diouf Guèye émarge comme deuxième adjointe au maire. 

Mimi amusée…
La persistance notée, depuis quelques jours, dans la diffusion de nouvelles concernant Mimi «Thatcher» Touré a amené le service de presse de l’ancien Premier ministre à rompre le silence pour mettre les choses au clair. C’est ainsi que dans le dossier Hissène Habré, dans lequel Mimi est accusée d’avoir touché des fonds par ses détracteurs, il précise que «les fonds du procès Habré sont gérés par le comité des bailleurs de fonds avec à sa tête un administrateur». Pour ce qui est des sommes récupérées dans la traque des biens mal acquis, le communiqué du service Com’ de Mimi indique que «les chèques remis par Abbas Jaber et Suneor sont au nom du Trésor (sunugaalien)».

…Par les «révélations»
«Par conséquent (Mimi) Touré se dit amusée par toutes ces ‘révélations’ cousues de fil blanc», précise le communique qui souligne qu’elle signale au passage que «si l’objectif visé est d’influer d’une forme quelconque sur ses décisions politiques, cela est perdu d’avance». Et pour que ces détracteurs et autres accusateurs n’en ignorent et se souviennent qu’elle est désormais sur le chantier de guerre, le communiqué indique que cela, c’est «sans manquer d’attendre de pied ferme les petits comploteurs à la petite semaine».

Drogue
Deux gendarmes ont été arrêtes, hier, pour détention de drogue et placés en détention. Alpagués par la police, ces deux pandores ont passé la nuit en garde à vue au commissariat central de Ndakaaru. L’enquête qui a permis de leur mettre la main dessus se poursuit. En attendant d’y revenir dans nos prochaines éditions, notons que cette affaire survient au plus mauvais moment pour la gendarmerie fortement secouée par l’histoire du livre du Colonel Abdoulaye Aziz Ndaw : «Pour l’honneur de la gendarmerie sénégalaise ». Avec tout ça, on n’est pas bien loin du… déshonneur.

Désistement…
Sunugaal ne prendra pas part à l'Afrobasket U18 masculin prévu à Madagascar du 1er au 10 août prochain. C’est ce que rapportent nos confrères de l’Aps, citant le président de la commission technique du Comité de normalisation basketball sunugaalien (Cnbs). «Nous avons écrit aujourd'hui à Fiba-Afrique pour l'informer du désistement du (Sunugaal) qui ne prendra plus part à l'Afrobasket U18 prévu à Madagascar», a dit Ousmane Pouye Faye qui a expliqué ce retrait par des «doutes sérieuses sur certaines identités». «En constituant les dossiers, on s'est rendu compte qu'il y avait avec récurrence des doutes sur trois dossiers, malgré toutes les assurances données par les concernés», a dit M. Faye.

…Pour l’Afrobasket
«Les investigations menées n'ont pas donné des résultats clairs et nous ne souhaitons pas, en pleine compétition, qu'on nous exhibe des preuves de changements d'identité», a expliqué Ousmane Pouye Faye, artisan de la participation des deux équipes du Sunugaal U18. Le Sunugaal, qui devait prendre part à cette compétition en sa qualité de champion en titre, préfère «payer une amende pour  désistement que d'en payer pour des fraudes sur l'identité».En cas de forfait déclaré avant la compétition, l'équipe nationale en question peut payer une amende. Elle peut aussi être interdite de participation à la même compétition dans la même catégorie.

source :http://www.seneplus.com/article/les-du-pop-de-ce-mercredi-11