...En colère après...
Et comme on est en matière politique, le camp au pouvoir qui suivait de très près les développements qui s'opèrent chez leur «meilleur ami» ont exploité la situation à leur profit. Parce que quelques heures seulement  après que les «rewmistes» de Tivaouane ont pris leur décision, le député Cheikh Tidiane Diouf a été reçu, hier soir, en grande pompe au Palais par SMS. A-t-il accédé à la requête de ses camarades de Tivaouane qui veulent qu’il regagne les rangs du groupe parlementaire «Benno bokk yakaar» (Bby) ? Nos capteurs répondent par l'affirmative et renseignent que les choses vont se précipiter qui risquent de sonner le glas du groupe parlementaire de Rewmi à l'Assemblée.

...Le «jebëlu» de Ngorsi
Les choses sont subtiles à ce niveau. Si Cheikh Tidiane Diouf retourne dans le groupe dirigé par Moustapha Diakhaté, «Rewmi» perd de facto son groupe parlementaire, dans la mesure où il se retrouverait avec neuf députés, au lieu des dix requis. Seulement, comme c'est de la politique et des calculs, Rewmi peut toujours rester en selle et garder son groupe parlementaire si et seulement si le Parti (ex) «dolecratique» sunugaalien lui... prête un député. ça va combiner grave à l'Assemblée dans quelques jours. Et comme Ngorsi n'est pas du genre à se laisser faire, sûr qu'il va tenter aussi de rendre la gifle en rôdant, comme un loup, autour de certains maillons faibles chez les parlementaires de Bby. SMS n'a qu'à bien surveiller son troupeau. 

Frontières…
Les actions de supervision des frontières seront étendues jusqu’en Gambie pour éviter les éventuelles infiltrations de cas de la maladie à virus Ebola à Sunugaal, a assuré, hier, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Abdoulaye Daouda Diallo. «Nous avons décidé d’étendre notre action, parce que c’est la Guinée qui était concernée, mais aussi la Guinée-Bissau à partir de notre frontière au niveau de Salikégné. Il y a des tentatives d’infiltration au niveau du Mali, notamment à Kidira et à Kédougou», a-t-il dit, rapporte l’Aps qui renseigne qu’il a tenu ses propos en recevant de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) 200 téléphones portables destinés à aider à assurer la fluidité de la communication au niveau des zones frontalières. 

…Gambienne
Selon lui, «il va falloir mettre toutes ces populations en symbiose pour nous aider à garder la frontière. Nous allons étendre cette surveillance jusqu’au niveau de notre frontière avec la Gambie, car il y a une possibilité d’infiltration de nos frontières maritimes et terrestres à partir de Karang». «De façon régulière, on arrive à retourner nos parents soit de la Sierra-Leone soit de la Guinée qui ont réussi à venir au (Sunugaal) via ce pays. Ce n’est pas tout simplement un lieu localisé, mais c’est beaucoup de points en même temps et là nous sommes obligés de mettre tout le monde à contribution», a-t-il fait savoir

Réprimandes
Fils du Khalife général des mourides, Serigne Cheikh Bara Mbacké, plus connu sous le nom de Bara Maty Lèye, a regretté, hier, les huées dont a été l'objet récemment SMS, suite à une visite au domicile du Khalife général des mourides aux Hlm, à Ndakaaru. Bara Maty Lèye a réprimandé les auteurs de ces faits en confiant qu’ils ont posé un acte qui rompt d’avec les enseignements de Serigne Touba qui prône qu’on réserve tous les honneurs à son hôte. D’autant qu’à deux reprises en l’espace d’une semaine, SMS a rendu visite au Khalife. Pour lui, ces comportements sont indignes d’un talibé mouride. Aussi, condamnant vigoureusement «cet acte isolé, qui n'honore pas les auteurs et ceux qui seraient derrière de tels faits, le fils du Khalife de déplorer cet impair, tout en insistant sur les préceptes et autres règles de bienséance qui ont toujours fait la particularité du mouridisme et de l'islam en général.

Mes Diouf et Sèye
Chaude empoignade, hier, entre Me El Hadji Diouf de la partie civile et Me Ousmane Sèye, un des avocats de Pape Samba Diassé. Tout est parti d’une question de Me Diouf qui voulait savoir comment Pape Samba Diassé, un des co-prévenus de Rimka, a été torturé devant la commission d’enquête. Une question qui a failli engendrer une nouvelle crise du prévenu, tellement qu’il était dans tous ces états. C’est ainsi que son avocat a surgi pour freiner brusquement Me Diouf. «Arrêter votre cinéma. Vous savez depuis le début, on a l’impression qu’on vous laisse faire ce que vous voulez», a pesté Me Sèye. Le tonitruant avocat de s’adonner à son jeu favori. «A partir de maintenant, sachez que je vais répondre à toutes les provocations. Les coups vont maintenant tomber. C’est de l’indiscipline ce que vous faites», a martelé Me Diouf. Finalement, c’est le prévenu luimême qui est intervenu pour les calmer : «Mes, est-ce que je suis obligé, moi, de recevoir vos coups, parce que vos cris ça bourdonne dans mes oreilles ? Je vous demande respectueusement de mettre fin à cet incident».

Pièces non codées
L’évocation de certaines pièces non codées qui ne font pas partie des 47 000 pages de l’accusation continue d’irriter les avocats de la défense. En effet, le substitut du procureur a, à nouveau, brandi un nouveau document concernant les traces de virement de la société Abs Corporate au nom de Abs Sa, hier, lors du procès Rimka. Aussitôt, les avocats de la défense se sont levés en bloc pour fustiger cette attitude du substitut Antoine Diome. «Président, dites à monsieur le substitut du procureur spécial de communiquer l’ensemble de ses documents pour que nous puisons avoir une vision globale làdessus. Ce n’est pas loyal, cette démarche », s’est insurgé Me Ousmane Sèye. Le substitut du procureur qui n’a pas bronché face à ces menaces de la défense persiste et signe qu’il va  continuer à brandir de nouvelles pièces parce que la loi le lui permet. Et le président de la Cour lui- même d’indiquer qu’il suffit tout simplement que la pièce soit communiquée. Quant à la rejeter ou pas, la Cour statuera pour donner son avis. 

Coupure à l’audience
Ce n’est pas Pape Samba Diassé, un des derniers co-prévenus dans cette affaire de l’ancien tout puissant ministre de la terre et du ciel, malade, qui a occasionné de temps en temps une suspension de séance. Ce, pour lui permettre de récupérer après chaque série de questions compte tenu de sa santé fragile. La Senelëndëm a aussi joué sa partition dans le procès Rimka, hier. En effet, par deux fois, des coupures de courant ont plongé la salle d’audience dans un noir total. Et cela en plein interrogatoire. Suffisant pour que les souteneurs de Wade-fils raillent SMS et son régime : «Si (3W) s’est évertué pour construire ce palais de justice Lat Dior, je pense que lui au moins il doit s’efforcer à rétablir l’électricité. C’est la moindre des choses. Et je me demande même s’il y a un groupe électrogène ici ?», s’est interrogé un vieux dans la salle. Le président Henri Grégoire Diop était finalement obligé de suspendre l’audience pour une vingtaine de minutes. L’électricité a été rétablie au bout d’un quart d’heure. 

Lp rejetée
Sams Sarr devrait encore rester au Camp Manuel où il séjourne depuis le mois d’août. En effet, le parquet s’est opposé à sa demande de liberté provisoire déposée par ses conseils. Le Parti ex «dolécratique» sunugaalien qui donne l’info, dans un communiqué rendu public, hier soir, se demande de quoi SMS a-t-il peur pour ne pas libérer leur «frère». «Malgré l'intervention de hautes personnalités religieuses, (SMS) a décidé de garder encore le frère Samuel Sarr en prison. Son parquet s'est opposé à la demande de liberté provisoire déposée par ses avocats», ont écrit les libéraux. Et de s’interroger : «De quoi a-t-il peur ?». Pour rappel, «l’éternel Wadiste» avait publié sur sa page Facebook le relevé d’un compte bancaire supposé appartenir au chef de l’Etat SMS lui attribuant une fortune de près de 8 milliards de francs Cfa. Sams Sarr avait été emprisonné pour le délit d’offense au chef de l’Etat puni par l’article 80 du Code pénal. 

Harouna Dia…
Le sort des Sunugaaliens de l’extérieur intéresse Harouna Dia. Il s’est, en effet, signalé en remettant un financement aux femmes sunugaaliennes. Selon nos capteurs, au total 250 femmes  sunugaaliennes vivant au Burkina Faso ont obtenu 75 millions de francs Cfa pour le financement de 81 projets, dans le cadre du Fonds d'appui à l'investissement des Sunugaaliens de l'extérieur (Faise). «Jamais on a bénéficié, ici au Burkina, d'une telle action de la part du pouvoir (sunugaalien). Nous devons rendre un hommage à (SMS)», a indiqué M. Dia qui précise qu’en développant cette politique économique orientée vers les émigrés, SMS ne fait que tenir sa «promesse». 

…Salue l’œuvre de SMS
Pour le milliardaire, la place des émigrés dans la vie sociale au pays ne fait l'ombre d'aucun doute. Et cela, note-t-il, «(SMS) l'a compris très vite». «Nous avons en premier cru en lui depuis le début de son combat politique. Donc, c'est heureux de voir des Sunugaaliennes aussi contentes aujourd'hui, à travers une action de leur gouvernement. C'est pour moi une action salutaire qu'il faut étendre dans tous les pays où vivent des (Sunugaaliens)», a précisé Harouna Dia, selon qui, cette action seulement suffit pour rassurer les paysans du bassin arachidier. 

Mankeur
Le ministre des Affaires étrangères et des Sunugaaliens de l’extérieur, séjourne à Paris depuis hier. Une visite de travail qui s’achève ce vendredi au cours de laquelle Mankeur Ndiaye a eu des entretiens à l’Elysée avec les Autorités françaises, hier. Il a également rencontré le ministre français de la Défense, Jean Yves Le Drian et celui des Affaires étrangères et du Développement international Laurent Fabius, sur des questions de coopération bilatérale et régionale d’intérêt commun.

Mort mystérieuse
Un homme âgé d’une trentaine d’années a été retrouvé mort dans une flaque d’eau de pluies, hier matin, dans la ville de Mbour. Recouvert de blessures, saignant, le cadavre a été découvert par des «talibés», alors que la victime était couchée sur le dos dans l’eau. Mais le constat est que, compte tenu de la quantité infime d’eau, le défunt n’aurait pu en aucune manière mourir par noyade, selon les témoins. Les éléments des sapeurs-pompiers ont acheminé le corps vers l’hôpital régional de Mbour où devrait être effectuée une autopsie. Cela, pour permettre à la police de Mbour, qui a ouvert une enquête pour déterminer l’identité de la victime, d’établir également les causes du décès. Mais compte tenu des blessures sur le corps de cet homme, tout porte à croire qu’il n’est pas mort d’une mort naturelle.

source :http://www.seneplus.com/article/les-du-pop-de-ce-vendredi-21