La fusion concerne “Thiof” ou Témoin Fm du côté de Gibraltar. Les deux groupes existent depuis plus de 20 ans et ont de l’expérience à revendre. Pour dire que le nouveau groupe de presse qui, selon nos sources, devrait s’appeler Groupe Média Communication (GMC), va naturellement bousculer le paysage médiatique sénégalais, très ouvert. Ce, d’autant plus que le redoutable hebdomadaire où l’on retrouve des hommes de terrain comme Pape Ndiaye, va devenir un quotidien pour concurrencer L’Obs, EnQuête, le Pop, L’As, le Quotidien. Le projet inclut le lancement d’une chaîne de télévision, horizon 2015 ainsi qu’un relookage de témoin Fm etc. Il y a en tout cas de la place pour… de la qualité. Bon vent !

SOLDATS FRANCAIS
Malgré le désengagement des forces françaises de la place de Dakar, les soldats revenant de Centrafrique vont désormais décompresser dans notre capitale. Ainsi, après Paphos à Chypre pour les retours d'Afghanistan, les relevés de Centrafrique vont passer trois jours à Dakar. Ce sont 2 500 militaires qui vont bénéficier de ce sas de décompression en treize rotations d'environ 200 hommes, révèlent les médias français. "A Dakar au Sénégal, nous sommes sur le même principe et les mêmes conditions que le sas de Paphos à Chypre, indique le général de corps d'armée Arnaud Sainte-Claire Deville, commandant des forces terrestres à Lille depuis le 1er août. Avec un complexe hôtelier de bon niveau, un environnement et une organisation largement éprouvée à Paphos". 

SOLDATS FRANÇAIS (SUITE)
Au programme des soldats: informations sur le retour, groupes de parole, échanges sur les expériences de stress, séances de relaxation, sorties culturelles, sport, repos... Pour les psychologues de la CISPAT (cellule d'intervention et de soutien psychologique de l'armée de terre) notamment, il s'agit de faciliter la rupture entre le soldat en opération et celui en garnison, retrouvant sa famille. Dans la région de Dakar, un détachement de soutien d'une vingtaine de personnes (accueil, transit, psychologues, moniteurs de sport) met en oeuvre le sas, ajoute la source. L'opération Sangaris en Centrafrique confronte les soldats français à des situations de stress importantes, des exactions et des scènes humaines voire humanitaires parfois difficiles à supporter. 

AMS
La bataille pour le contrôle de l’Association des maires du Sénégal (AMS) n’aura pas lieu. En effet, le maire de Ziguinchor Abdoulaye Baldé ne sera pas candidat pour un deuxième mandat à la tête de l’AMS. C’est lui-même qui l’a déclaré hier matin à Ziguinchor en marge d’une visite de chantiers avec des partenaires turcs qui veulent construire des écoles maternelles dans sa commune, selon IGfm. L’édile de la capitale du Sud, par ailleurs président de l’Union des centristes du Sénégal (UCS), dit avoir accompli sa mission à la tête de cette association. Voilà qui va faciliter la tâche au président de la République, qui ordonnait à ses troupes de prendre le contrôle de l’AMS.

ÉLECTION
Présent sur les lieux, Ousmane Paye, conseiller spécial du secrétaire général, et président du comité de pilotage du sommet de l'OIF, a insisté sur le mécanisme d’élection du secrétaire général. “Cette élection aura lieu au deuxième jour du sommet, le 30 novembre. Et elle se passera strictement à huis clos entre chefs d'Etat et de gouvernement de pays membres à part entière”, a-t-il souligné. Concernant les candidatures, selon M. Paye, “jusqu'au moment où les chef d'Etat se réuniront pour trancher sur la question, toute candidature est recevable et acceptable”. 

PIERRE BUYOYA
Pierre Buyoya, ancien président du Burundi et candidat au secrétariat général de l’OIF, séjourne actuellement à Dakar, dans le cadre des activités de lobbying pour promouvoir sa candidature. C’est ainsi qu’il a été reçu hier par le président de la République, Macky Sall. Selon des sources, le candidat au fauteuil que va libérer Abdou Diouf a sollicité le soutien du Sénégal. Mais, croit savoir notre interlocuteur, le Sénégal, organisateur du sommet, ne peut se permettre de supporter tel ou tel autre candidat. Comme du reste l’a défendu Penda Mbow, représentante de Macky Sall à la Francophonie. 

“VIEUX” ETUDIANTS
“Nous sommes tous des étudiants en Master II. Nous devons rédiger au même titre que nos camarades de moins de 30 ans des mémoires. Si le ministre ne nous paie pas, soyons sûrs qu’il n’y aura pas cours à la rentrée prévue au mois d’octobre”. C’est la menace brandie par Hamidou Diamanka, porte-parole des étudiants de plus de 30 ans en Master II. Lui et ses camarades trentenaires étaient en point de presse pour dénoncer une “discrimination” dont ils sont victimes. “C’est injuste de la part du ministre Mary Teuw Niane de donner la bourse aux autres en nous en privant. Il doit comprendre que les études n’ont pas d’âge. Nous lui demandons de nous payer avant la rentrée des classes pour éviter une autre  perturbation”, prévient-il. A l’Université de Dakar, les réclamations continuent de plus belle. Après les étudiants orientés dans le privé, c’est au tour des “vieux” de rentrer dans la danse. 

EBOLA
Le Conseil de Sécurité des Nations unies s’est réuni hier sur la crise de la fièvre Ebola qui peut réduire à néant les progrès réalisés au Liberia, en Guinée et en Sierra Leone. Pour le conseil de sécurité des Nations unies, une action internationale immédiate et concertée est urgente pour faire face à cette crise qui continue de dévaster les communautés au Liberia, en Guinée et en Sierra Leone. Autrement, “cette  épidémie pourrait réduire à néant dix ans de progrès durement réalisés dans ces pays. Les systèmes sanitaires du Liberia et de la Sierra Leone pourraient s'affaisser et revenir à un stade jamais vu depuis la fin de leurs guerres civiles respectives”, annonce un communiqué de l’organisation parvenu à EnQuête. “Au moment où des millions d'élèves dans le monde retournent à l'école cette semaine avec enthousiasme et espoir, dans les pays affectés par la fièvre Ebola, les salles de classe demeurent étrangement silencieuses”, renseigne la note de l’ONU.

EBOLA (SUITE)
Qui poursuit : “les communautés sont mises en quarantaine pour longtemps encore. Les terres agricoles désertées n'ont pas été labourées à temps pour la récolte de l'année prochaine. Ce qui laisse réellement craindre que, “dans les mois à venir, des familles ne puissent pas se nourrir”. Dès lors, l’Onu promet de continuer de faire de son mieux “pour soutenir les peuples et les gouvernements du Liberia, de la Sierra Leone et de la Guinée, notamment en mettant à disposition un personnel hautement qualifié, du matériel médical et en soutenant les communautés”. Toutefois, le Conseil soutient qu’il urge d'augmenter massivement le financement, le personnel et l'expertise s’il y a une volonté réelle de stopper la propagation de la fièvre Ebola. Sans cela, “des milliers d'autres enfants, parents et agents de santé vont mourir inutilement et l'impact économique à long terme de cette crise se fera ressentir pendant les années à venir”, conclut le communiqué du Conseil de Sécurité des Nations unies.

INSTITUT PASTEUR
Toujours au chapitre Ebola, l’Institut Pasteur de Dakar, seul habilité à effectuer des analyses à ce sujet, a testé à ce jour 36 échantillons de sang de malades venant de l’Afrique de l’Ouest destinés à dépister le virus Ebola, y compris le cas positif qu’avait enregistré le Sénégal sur le ressortissant guinéen désormais guéri, a indiqué, jeudi, son directeur général, le Docteur André Spiegel. “Dans notre structure, nous avons reçu de mémoire 36 échantillons venant de l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest avec un cas positif au Sénégal”, a-t-il dit, jeudi, lors de la visite du ministre de la Santé et de l’Action sociale à l’Institut Pasteur. Selon lui, le Sénégal “est prêt à faire face à ce virus comme il a eu à la montrer autour de ce cas importé”. “Mais il faudra être prudent et ne pas avoir d’autres importations. Il faudra encore peaufiner ce dispositif efficace”, a-t-il ajouté. Interpellé sur la possibilité d’utiliser les anticorps développés chez un malade pour soigner les malades d'Ebola, le Docteur André Spiegel a répondu par l’affirmative. Il a précisé que cette solution a déjà été mise en oeuvre.

7 MORTS
Terminons sur ce sujet du virus Ebola avec les dégâts collatéraux enregistrés mardi dernier à Wamé, dans la préfecture de Nzérékoré, épicentre de l’épidémie en Guinée. 7 morts ont été recensés. Ils sont membres d’une délégation officielle qui s’était rendue dans ce patelin ravagé par Ebola pour sensibiliser sur le virus. Prise à partie par les populations, 9 personnes avaient été portées disparues. Et c’est dans une fosse commune que les 7 corps ont été trouvés dans la localité de Wamé, selon le ministre de la Communication, Alhousseine Makanéra Kaké, sur les ondes des medias de services publics. “J’ai vu un corps qui porte des traces de machettes, d’autres ont reçu des projectiles et des coups de pierres”, a détaillé le ministre Kaké. Il a également ajouté qu’il y a eu des interpellations qui tournent autour d’une dizaine de personnes.

LD
Le Secrétariat Permanant de la Ligue Démocratique (LD) a félicité “la cour des comptes pour l’important travail d’investigation en vue de rendre compte aux Sénégalais de la gestion des deniers publics par les administrateurs de crédit”. Dans le communiqué qui nous est parvenu, la LD relève que “les responsables des fautes lourdes dans la gestion du bien commun doivent être sanctionnés, sans état d’âme, pour servir de leçons aux prévaricateurs des ressources nationales”. Aussi, le SEP de la LD appelle le Chef de l’Etat “à transmettre le dossier à la justice, le maître des poursuites, pour l’instruction des dossiers soulevés dans le rapport dans le cadre des lois et règlements en vigueur”, mais aussi “à faire appliquer les mesures de rationalisation des dépenses publiques pour réorienter les ressources récupérées dans les secteurs prioritaires de la santé et de l’éducation”. Pour le SEP de la LD, les pratiques aux antipodes des intérêts du peuple sénégalais, s’ils ne sont pas sanctionnés, vont perdurer et contribueront à entraver le développement économique et social de notre pays.

BURKINA FASO
75 millions de francs Cfa. C’est la somme allouée par le Fonds d’appui à l’investissement des Sénégalais de l’extérieur (FAISE) à quelque 250 femmes sénégalaises établies au Burkina Faso, en présence de Sokhna Nata Samb Mbacké, administratrice dudit fonds, de l’ambassadeur du Sénégal à Ouagadougou, mais aussi de Harouna Dia. A cette occasion, l’homme d’affaires, présenté comme le président de la communauté sénégalaise dans ce pays, a rappelé que cet acte est en phase avec les promesses électorales de Macky Sall. Les 75 millions sont un “soutien à l’entrepreneuriat” féminin, attribués “sous forme de prêt sans intérêt ni garantie” et remboursables en trois ans maximum. La communauté sénégalaise au pays des Hommes Intègres est estimée à environ 6 000 personnes dont une bonne partie, surtout des femmes, s’active dans la restauration, le commerce et d’autres activités génératrices de revenus. Mais c’est également une population électorale…