Téméraire voleur de…
Un homme, d’une rare témérité, a surpris hier plus d'un, lors de la deuxième incinération de la drogue aux Mamelles. L’homme qui s’est infiltré au niveau du lieu d’incinération a tenté de dérober un cornet de cocaïne devant les forces de l’ordre. Son modus operandi consistait à faire semblant d’aider les nombreux policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers, déployés sur les lieux à mettre à feu la drogue saisie. Mais sa stratégie n’a pas pu prospérer devant la vigilance des flics qui, quand même, étaient aussi nombreux qu’un contingent anti-drogue sur cet espace des Mamelles. Et comme il fallait s’y attendre, le gus a été pris la main dans le sac. En effet, un officier de la police qui observait les gestes suspects de l’homme a attendu le moment où il s’y attendait le moins pour l’interpeller en ces termes : «Hey ! Qu’est-ce que tu fais là ?».
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Écrit par SENETOILE NEWS
…Drogue aux Mamelles
Alors là, paniqué, sous le regard de tout le monde, l’homme de jeter le cornet de cocaïne qu’il tentait de dérober. Puis, il a donné une réponse des plus laconiques. «Je suis un (Sunugaalien). Je vous aide juste», a-t-il tenté de répondre, sans convaincre les flics qui, devant leurs supérieurs hiérarchiques, dont le ministre de l’Intérieur, Dave Diallo. Et vite fait, les policiers l’ont mis aux arrêts. «Il faut l’identifier», a ensuite ordonné Anna Sémou Faye, directrice de la police nationale, présente à la cérémonie. Sitôt après, notre bonhomme a été menotté et mis dans un véhicule pour certainement être acheminé au commissariat aux fins d’être auditionné. Il risque gros, notre voleur de drogue, car il pourrait être déféré au parquet dès ce lundi. Il faut quand même dire qu’il est bien culotté ce gus.
Gendarmerie
La nouvelle brigade de gendarmerie de Ndindy, dans la ville sainte de Touba, vient de démanteler un réseau de voleurs de bétail. C’est dans la nuit du 17 au 18 septembre, au cours d’une patrouille de routine nocturne, que les éléments de l’adjudant Madiodio Niang, ont croisé deux personnes conduisant un troupeau, tard dans la nuit. Interpellés pour savoir de quoi ça retourne, les voleurs n’ont pas été en mesure de se justifier. Les gendarmes ont ainsi pu mettre la main, grâce à ce concours de circonstance, sur 17 boeufs, 11 vaches, 4 veaux et 2 taureaux, le tout estimé à environ 5 millions de francs Cfa. Les deux convoyeurs du bétail ont été arrêtés. Quant aux receleurs à qui ils destinaient leur butin, ils sont localisés dans ville sainte de Touba et sont activement recherchés par les gendarmes. Le bétail intercepté par les hommes en bleu a été volé dans le village de Badodi, dans le département de Linguère.
Un Guinéen de Mélakh…
Un ressortissant guinéen, saisonnier de son état à Sunugaal, répondant au nom de Saloum-Gnabali, a récemment quitté le village de Mélakh, situé dans l’arrondissement de Sagatta Djoloff et distant de 10 km de la ville de Dahra. Et cela, pour se rendre en Guinée en vue de voir sa mère malade. Quand il a voulu quitter Mélakh pour rallier son pays d’origine, les habitants de ce village l’avaient invité à renoncer à son voyage pour éviter qu’il soit en contact avec le virus hémorragique Ebola, une fois en terre guinéenne. Mais le ressortissant Guinéen, préoccupé par la maladie de sa mère, a rejeté les conseils du chef de village. Ce dernier lui donna l’ordre de ne plus retourner à Mélakh, tant que le virus Ebola continue de faire des victimes chez nos voisins du Sud. Mais à la grande surprise des villageois, le Guinéen a pu rallier Mélakh, avant-hier nuit. Il est revenu dans ce village où il vit avec sa femme et ses deux enfants depuis des années.
…Fait un «dem dikk»
Auparavant pourtant, le chef de village a avisé le sous préfet de Sagatta, pour que ce dernier prenne toutes les dispositions nécessaires pour empêcher à ce ressortissant guinéen de revenir à Mélakh. Le chef de village avait d’ailleurs eu la garantie des autorités administratives du département que le Guinéen n’allait pas revenir tant que le virus hémorragique fait des ravages dans son pays. Sauf que ce retour du ressortissant guinéen à Mélakh sème la panique chez les villageois qui vivent désormais sous la hantise et ne savent plus où donner de la tête. La maman du Guinéen souffrait de quoi ? Etait-elle atteinte par virus Ebola ? La frontière avec la Guinée étant fermée, comment il a pu rallier son pays et puis revenir à Sunugaal tranquillement ? Voilà autant de questions sans réponses que se posent depuis lors les villageois de Mélakh qui craignent désormais le pire.
Casamance
Ce dimanche 21 septembre sera célébré la Journée nationale de la paix. La Plateforme des femmes pour la paix en Casamance compte saisir l’occasion pour se joindre à la communauté universelle pour commémorer ce jour. «Cette journée est une occasion importante à célébrer en Casamance. Parce que la Casamance a souffert pendant longtemps des effets dévastateurs du conflit armé qui oppose l’Etat du (Sunugaal) au Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc)», a indiqué Ndèye Marie Thiam, présidente de la Plateforme. Il faut savoir que pour cette nouvelle édition placée sous le signe de «L’union des forces vives pour la paix», la Plateforme des femmes pour la paix en Casamance compte inviter tous les acteurs de la société civile impliqués dans la recherche de la paix autour d’une table-ronde. C’est pour réfléchir ensemble sur les voies et moyens d’harmoniser leurs interventions dans le processus.
Gare de Ndakaaru
La réfection prochaine de la gare de Ndakaaru qui est en désuétude globale. Tel est le voeu du ministre de la Culture et de la Communication, qui était en visite de chantier du Musée des civilisations noires, hier. «Nous allons aussi nous évertuer à réfectionner un patrimoine historique qui est la gare ferroviaire de (Ndakaaru), l’infrastructure est symbolique. Nous allons à partir de 2015, nous atteler à sa réfection», a indiqué Mbagnick Ndiaye.
Lutteurs
Certains grands ténors de la lutte sunugaalienne ont pris part, hier, à la conférence de presse de l’Association sunugaalienne des pétroliers (Aps). Il s’agit de Yékini, de Modou Lo et d’Eumeu Sène. Mais il faut signaler que ces trois lutteurs se sont comportés en vrais gentlemen en laissant de côté les hargnes et les fougues de l’arène. Venu en dernier, Eumeu Sène, qui a aperçu Modou Lo, est allé le saluer avant de s’asseoir. Et à la fin de la conférence de presse, ils se sont retrouvés tous les trois, histoire de se serrer la main et d’échanger les salamalecs à la sunugaalienne.
Mairie…
Un qui risque d’en prendre pour son grade, c’est le sous préfet de Ndakaaru- Plateau. Et il se pourrait que ses patrons aussi en prennent pour leur grade. Si on dit ça, c’est pour parler de cette conférence de presse que le maire de la Commune de Ndakaaru-Plateau annonce pour ce lundi 22 septembre, à 16 heures dans les locaux de la Commune, sise à l’avenue Faidherbe x Rue Raffenel. Si on vous dit que le sous préfet risque d’en prendre pour son grade, c’est parce que l’équipe municipale d’Alioune Ndoye entend s’expliquer sur son jeu trouble qui empêche le fonctionnement normal de la Mairie.
…Plateau
La couleur est d’ailleurs déjà annoncée dans le communiqué informant de cette conférence de presse qui «va porter sur les tentatives de blocage du budget de la Commune par le sous préfet de (Ndakaaru) Plateau». Pour vous filer un tuyau, retenez que les secours Tabaski vont s’inviter à cette rencontre. Et pour cause, la mairie du Plateau, qui avait distribué 4 600 mandats de Tabaski en 2013, est coincée cette année. Selon elle, c’est par la faute du sous préfet qui bloque le dossier. Ce, vu que les mandats ont déjà été faits par le maire depuis belle lurette. On annonce même un grand déballage. On en saura sûrement davantage lundi.
L’affaire Fodé Diouf…
Retour sur le meurtre du jeune Fodé Diouf, ce Sunugaalien abattu par un policier au quartier d’Adjamé, à Abidjan, au cours d’une dispute, il y a près d’un mois, information que nous avions livrée dans ces colonnes mêmes. Et c’est pour dire que l’affaire a été finalement classée sans suite, après l’enquête d'ouverture, suite à la plainte des parents de la victime, auprès de la gendarmerie ivoirienne. Les autorités judiciaires ivoiriennes ont jugé qu’il y a lieu de poursuivre. Et l’affaire a fini par être gérée à l’amiable. Il faut dire que la famille de Fodé Diouf avait eu du mal à aller du bout, faute de soutien.
…Classée sans suite
Elle a été tout simplement abandonnée à elle-même par les autorités sunugaaliennes. Ni l’ambassade ni le consulat de Sunugaal à Abidjan n’ont donné signe de vie dans cette affaire. En dehors du soutien de la communauté sunugaalienne, il n'y a eu personne aux côtés de la famille. Sa mère a dû se résoudre à accepter le «petit appui financier» des autorités ivoiriennes pour faire face aux frais des funérailles. L’argent faisant défaut, le corps n’a pas pu ainsi être rapatrié à Sunugaal. Fodé Diouf a donc été finalement inhumé à Abidjan, dimanche dernier. Un Sunugaalien de plus donc qui est tué et dont les meurtriers restent impunis.
source:http://www.seneplus.com/article/les-du-pop-de-ce-week-end-30
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