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Jeu, Nov
vendredi, 06 février 2015 00:00

DÉCÈS D’UN OPPOSANT GAMBIEN À DAKAR - Une mort suspecte

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SITUATION TENDUE EN GAMBIE : Mort suspecte à Dakar d’un opposant de Jammeh

La communauté gambienne  au Sénégal, notamment celle composée de victimes des persécutions du régime du dictateur Yahya Jammeh ayant trouvé refuge à Dakar, spécule grave sur les circonstances de la mort mystérieuse de l'ancien directeur général de la Société nationale de recouvrement de Gambie (AMRC). Abdoulie Tamba, puisque c'est de lui qu'il s'agit, est décédé à Dakar au Sénégal, le lundi 02 février dans l'après-midi, vers 17 heures, des suites d'une très courte maladie. Très proche du dictateur de Kanilai, Abdoulie Tamba (qui n'a jamais été maire de Banjul) fut obligé de fuir la Gambie dans le courant de 2010 après avoir été accusé d'avoir détourné plus de 4 millions de Dalasis. Ce que M. Tamba a toujours nié. En réalité, c'était un secret de polichinelle que le dictateur de Banjul puisait à volonté, et sans limite, dans les ressources de la société que dirigeait Abdoulie Tamba, tout comme il l’a toujours fait avec les autres sociétés étatiques ou paraétatiques gambiennes. 

 

Réfugié à Dakar, Abdoulie Tamba menait une vie très discrète au Sénégal où il était presque un sans-papier, bien que son épouse soit membre de la Commission d'éligibilité des candidats gambiens au statut de réfugié au Sénégal. Or, depuis sa mort, la rumeur sur un possible empoisonnement de Tamba par des éléments de l'ombre à la solde du tyran de Kanilai venus liquider ses opposants, a circulé parmi les Gambiens réfugiés à Dakar, au point que la Justice sénégalaise s'en est mêlée. Une intervention qui se justifie par la série de décès au Sénégal de Gambiens ayant tous eu la particularité d'avoir eu maille à partir avec le dictateur Yahya Jammeh. Il s'agit de Kukoi Samba Sanyang, du politicien Buba Baldeh, d'un marabout gambien mort dans une suite d'un l'hôtel à Dakar appartenant au businessman et opposant gambien Dodou Jobe, du docteur Ya Harr Njie et dernièrement d'Abdoulie Tamba. Toutes choses qui font que les réfugiés gambiens craignent que Jammeh ne soit en train de pratiquer les méthodes du Rwandais Paul Kagamé contre ses opposants exilés. C'est ainsi que mercredi, des éléments de la gendarmerie, accompagnés de Sapeurs-pompiers, ont fait irruption au cimetière de Mbao pour arrêter net l'enterrement d'Abdoulie Tamba. 

 

 

Motif, les autorités sénégalaises veulent savoir les causes exactes de sa mort. C'est ainsi que son corps a été acheminé à l’hôpital Aristide Le Dantec où une autopsie a été effectuée ce jeudi. La dépouille mortelle de Tamba sera retournée à sa famille ce vendredi pour procéder à son enterrement. Comme Kukoi Samba Sanyang et Buba Baldeh avant lui, le défunt Abdoulie Tamba ne reposera pas dans sa terre natale de Foni Sintet, dans la région Ouest de la Gambie puisque le “monstre” de Kanilai reste fidèle à sa stratégie de la terreur contre les vivants et les morts. Il a systématiquement refusé que ses opposants en exil soient enterrés en Gambie, preuve d'une cruauté qui défie toutes logiques. Les résultats de l'autopsie vont permettre d'attester si les craintes des réfugiés gambiens vivant au Sénégal sont justifiés ou pas. En attendant, la famille d'Abdoulie Tamba au Sénégal et en Gambie pleure celui qu'elle décrit comme un homme pieux, juste et sans histoire contrairement aux allégations du régime de Jammeh. 

GIRESSE
Invité de l’émission Viva Africa de la chaîne cryptée Canal+ sport, animé par Hervé Mathoux, le futur ex-sélectionneur de l’équipe nationale du Sénégal est revenu une fois de plus sur la CAN ratée avec les Lions. “L’état d’esprit du groupe n’était pas le même entre les éliminatoires et la phase finale. Le mal de vivre de certains joueurs sur le banc a créé une fissure dans le groupe”, a répondu le technicien français à la question de savoir s’il avait des regrets par rapport à ce qui s’est passé. L’ancien milieu terrain des Bleus a regretté de n’avoir pas pu “anticiper” sur la situation. “J’aurais dû m’en rendre compte, mais c’est après que je l’ai constaté”. Par contre, sur la non-sélection de Demba Ba, Giresse a maintenu sa position invoquant son droit de faire ses choix selon ses critères.  C’est dans la même veine qu’il a réaffirmé son indépendance disant qu’il n’a jamais été téléguidé par qui que ce soit.

VICTOR DIOUF
En cavale depuis bientôt deux semaines, le jeune militant libéral Victor Diouf est enfin entre les mains de la police. Ce responsable du mouvement des élèves et étudiants libéraux est soupçonné d’être le cerveau de l’incendie d’un bus de la société de transport public Dakar Dem Dikk, le 21 janvier dernier. De sources policières, il nous revient que le mis en cause sera présenté ce matin au procureur  et tout indique qu’il sera placé sous mandat de dépôt. Il faut rappeler qu’Ahmadou Bamba Bâ a été le premier à être arrêté dans le cadre de l’enquête, suite à une plainte déposée au   commissariat du point E par la direction de DDD. Après son face-à-face avec le procureur de la République, son dossier a été confié au juge du 3ème cabinet, Maham Diallo qui l’a coffré pour incendie volontaire et destruction de biens appartenant à l’Etat. Mais Ahmadou Bamba Ba n’a pas mis du temps pour designer Victor Diouf comme étant le cerveau de l’incendie.

DIASSÉ MET L’AMBIANCE
Henri Grégoire Diop détendu grâce à un prévenu. La scène n’arrive pas tous les jours. Hier, Alioune Samba Diassé a réussi cette prouesse plus d’une fois. “Calmez-vous M. Diouf” a-t-il lancé au témoin, expert-comptable, qui était loin d’être agité. Ce qui a fait rire toute la salle. Et le président d’expliquer, sourire en coin, que ce n’est pas à lui de définir les règles du jeu. Après une légère passe d’armes avec le témoin, Diassé réussit un doublé. “Je vais continuer, même si votre réponse ne me satisfait pas”, souffle-t-il dans le micro. Ce qui a provoqué un tonnerre de rires dans la salle. Le président de la Cour de lui expliquer, une deuxième fois, que le témoin n’était pas pour le contenter dans ses réponses, ni la Cour d’ailleurs. Et tout ça dans la bonne humeur… 

PARTI SOCIALISTE
Longtemps attendu, c’est demain samedi que le bureau politique du Parti socialiste va tenir sa première session en vue de mettre en place ses instances nationales. Mis en veilleuse depuis leur dernier congrès très controversé, le nouveau bureau politique du Ps devra présenter une nouvelle composition élargie. Cela, en application des décisions du XVème Congrès ordinaire, à en croire la note parvenue hier à EnQuête. D’ailleurs, à l’occasion de cette première séance, le Secrétaire général du parti, Ousmane Tanor Dieng, donnera lecture de la composition du bureau politique mais aussi du Secrétariat exécutif national, nouvel organe restreint mis en place par le Comité central. En outre, Ousmane Tanor Dieng déclinera la feuille de route que devront appliquer les nouvelles instances du parti.

FAUX BULLETINS DE NOTES
Le très réputé groupe scolaire Baobab de Guédiawaye est secoué par une histoire de faux et usage de faux dans laquelle sont impliqués le surveillant général qui répond au nom de M. Sané et un ancien élève A. Lo. Selon nos informations, le jeune Lo, inscrit l’année dernière dans ladite école en classe de seconde, n’avait pu terminer l’année scolaire. Cette année, il a voulu s’inscrire à l’IPG, avec des bulletins de notes de la classe de Première présentant une moyenne supérieure à 13, alors qu’il n’a jamais fait cette classe. Mais son mensonge n’a duré que le temps d’une rose. Il a été démasqué au moment des tests d’entrée. Son niveau s’est révélé très bas. Puisqu’il a obtenu une moyenne de 6. La direction de l’IPG, surprise et sentant un coup fourré, a décidé de contacter celle du groupe scolaire qui a déposé une plainte au niveau du commissariat central de Guédiawaye. Entendu par les éléments de la brigade de recherche du commissariat, le jeune Lo aurait reconnu sans ambages les faits de détention de faux documents. Mais il ne s’est pas arrêté en si bon chemin car, il a en sus déclaré qu’il a eu à bénéficier de l’aide de M. Sané, le surveillant général, pour obtenir les faux bulletins. Entendu, le surveillant aurait nié les faits sans convaincre. Ainsi, M. Sané et A. Lo ont été déférés au parquet pour les délits de faux et usage de faux. 

UE
26 millions de francs CFA. C’est le montant du financement que la délégation de l’Union européenne au Sénégal a accordé au projet “Sunu street”. D’après le communiqué de presse de l’UE, le projet étalé sur une période de deux ans et initié par trois jeunes femmes a pour objectif de détecter de nouveaux talents, de les former, de former des formateurs au sein d’un espace dédié aux danseurs urbains à Dakar. Pour l’UE, “il s’agit de promouvoir la culture urbaine, plus exactement l'image de la danse urbaine mais également d'offrir les meilleures conditions pour la pratique de la danse urbaine aux jeunes danseurs sénégalais et de promouvoir des talents par une formation professionnelle”. Selon M. Joaquín  González-Ducay, Ambassadeur et Chef de la Délégation de l'Union européenne au Sénégal,” l'UE appuie les cultures urbaines afin de contribuer au développement du secteur culturel et encourager des initiatives qui sont le reflet du dynamisme et du potentiel de la jeunesse sénégalaise». Au-delà du projet Sunu Street, note le communiqué, l'UE appuie, à hauteur de 80 000 euros, soit environ 52 millions FCFA, deux autres projets culturels tels que Flow up porté par l'association Africulturban pour la promotion de jeunes rappeurs ainsi que le projet de foire Civico-Hip Hop de l'association “Guédiawaye Hip Hop”.

 

source:http://www.seneplus.com/article/en-coulisses-enquete-de-ce-vendredi-27

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