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L’Allemagne juge un des sbires de Yahya Jammeh à partir de ce lundi
Un des éléments des « Junglers », l’escadron de la mort de Yahya Jammeh, sera jugé en Allemagne, ce lundi. Bai Lowe devra répondre de trois chefs d’accusation.
Il s’appelle Bai Lowe. Il a 46 ans et a été interpellé depuis mars 2021 à Hanovre, en Allemagne. Sa comparution devant le tribunal de Celle en Basse-Saxe débute ce lundi 25 avril 2022. Il doit répondre des accusations de crimes contre l’humanité, meurtres et tentatives de meurtres, entre 2003 et 2006, dans son pays, la Gambie, alors dirigée par le dictateur Yahya Jammeh. Bai Lowe était, en effet, le conducteur des « Junglers », une unité de l’armée gambienne dont la mission consistait à faire taire toutes les voix dissidentes dans le pays. Pour le parquet fédéral allemand, cette unité était chargée d’« exécuter des ordres d’assassinat illégaux. L’objectif était d’intimider la population gambienne et de réprimer l’opposition ».
Crise post-électorale en Gambie l’étau se resserre autour de Jammeh
Le président Yahya Jammeh préfère-t-il attendre la Résolution finale du sommet des chefs d’Etats de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) en conclave ce samedi 17 décembre, à Abuja (Nigéria), sur la crise postélectorale dans son pays, pour se prononcer ? Alors que l’on s’attendait à une importante déclaration du chef de l’Etat sortant de la République Islamique de Gambie hier, vendredi 16 décembre, 24h après son tête-à-tête avec les religieux (imams et évêques) de son pays à la suite de celui avec la délégation Cedeao qu’il a reçu trois jours avant, Jammeh a fait faux bond.
Sortie de crise en Gambie L’ONU exige la coopération de Jammeh
Pour que la Gambie sorte de l’ornière et de la crise politique postélectorale qui la menace, le Conseil de sécurité des Nations unies, au terme de sa rencontre d’hier, vendredi 16 décembre, a encore appelé Yahya Jammeh à la coopération. D’autres recommandations ont été aussi faites, informe un communiqué du ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, parvenu à la rédaction hier, vendredi 16 décembre.
And Jëf / PADS Authentique de Landing Savané condamne le coup d’Etat électoral du Président Yaya Jammeh
« Le bureau politique, And Jëf / PADS Authentique condamne avec la dernière énergie le coup d’Etat électoral que le Président Yaya Jammeh est en train de commettre en voulant confisquer la victoire du président élu Adama Barro », renseigne le texte.
Dans le même ordre d’idée, Landing Savané et ses camarades se félicitent de l’initiative du gouvernement du Sénégal qui a montré la voie à suivre pour faire respecter le choix du peuple gambien de mettre fin à 22 ans de règne sans partage de Yaya Jammeh.
Ainsi, ils exhortent le gouvernement du Sénégal à redoubler de vigilance pour protéger les Sénégalais où qu’ils se trouvent.
Présidentielle en Gambie : Yahya Jammeh battu, devrait faire prochainement une déclaration à la télévision nationale pour reconnaître sa défaite
Adama Barrow, le candidat de l'opposition, a été déclaré par la commission électorale vainqueur de la présidentielle du 1er décembre face à Yahya Jammeh. Au pouvoir depuis 1994, ce dernier devrait faire prochainement une déclaration à la télévision nationale pour reconnaître sa défaite.
Adama Barrow a recueilli 263 515 voix, Yahya Jammeh 212 099 et Mama Kandeh 102 969 voix, selon le décompte annoncé par la commission électorale indépendante, vendredi 2 décembre à la mi-journée. Quelque 890 000 électeurs, sur près de 2 millions d’habitants, avaient été appelés aux urnes la veille.
Ce jour-là, le 22 juillet 1994, Yahya Jammeh s’empare du pouvoir en Gambie
Le 22 juillet 1994, le jeune officier Yahya Jammeh renverse dans un calme assourdissant le père de l'indépendance gambienne. C'est l'aube d'un régime ubuesque.
Mamadou Lamine Diallo, Député : « Nous devons nous mobiliser à côté des Gambiens pour exiger une respiration de la démocratie en Gambie »
« Lorsque le peuple gambien se lève contre les injustices et les attaques du régime gambien, notre devoir est d’être à leurs côtés. Au-delà cela, il y a le problème de la continuité du territoire national du Sénégal. Nous avions besoin du pont sur la Gambie pour l’intérêt et du Sénégal et de la Gambie. Je suis un pan-africaniste et j’y crois. Nous avons intérêt à former de grands ensembles solides pour faire face à l’Europe, à la Chine, à l’Inde, à la Turquie et pour le Sénégal cela passe nécessairement par la Gambie.
Abdou Mbow : “Le Sénégal ne peut pas rester faible devant la Gambie”
Violations des droits humains en Gambie Yaya Jammeh au banc des accusés
Les faits accablent l’homme. Le Président Yahya Jammeh, jeune lieutenant arrivé au pouvoir en Gambie, le 22 juillet 1994, est présenté, 22 ans plus tard, par de nombreux observateurs comme le champion de la répression. Jadis applaudi pour avoir réussi son coup d’Etat sans effusion de sang, son régime est cité dans de nombreux cas de crimes et de tortures, bref de violations des droits humains.
Traversée de la Gambie : jeu et enjeu de pouvoir pour Yaya Diame Macky Sall doit refaire la géographie pour faire l’histoire
En paraphrasant Daniel Penac, dirait-on, pour faire l’histoire, il faut refaire la géographie. C’est la géographie qui nous condamne à vivre tel climat, tel relief ou … à avoir tel voisinage. Les grands hommes qui entrent dans l’histoire sont ceux qui parviennent à refaire leur géographie : par exemple en déviant des cours d’eau pour créer des fleuves ou des lacs artificiels pour vaincre la sècheresse et la faim, en faisant disparaître des montagnes pour l’habitat ou l’agriculture de leur peuple ou en agrandissant les frontières de leur pays, etc.