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Sam, Déc

Afficher les éléments par tag : rébellion casamançaise

L’étau se resserre sur Toubacouta. Vingt habitants de ce village situé à vol d’oiseau de Boffa-Bayottes, ont été arrêtés. L’interpellation entre dans le cadre de l’enquête et de la recherche des auteurs du massacre du 6 juin ayant fait 14 morts et 7 blessés parmi les exploitants de bois.

 

Très tôt dans la matinée d’hier, précisément vers 5 h du matin, des éléments du Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale (Gign) ont encerclé le village de Toubacouta, dans le cadre d’une opération ‘’particulière’’, pour reprendre les termes du général Cheikh Guèye, Chef d’Etat-major général des armées (Cemga). Sur place, ils ont interpellé 20 habitants du village dont une femme. Parmi les personnes arrêtées et conduites à la gendarmerie de Ziguinchor, figurent 4 jeunes qui, récemment, ont été condamnés à un mois de prison puis libérés dans le cadre de la bataille rangée ayant opposé des membres du Comité inter-villageois de surveillance de la forêt des Bayottes et un groupe de coupeurs de bois. Cette interpellation a été confirmée par Abdou Sané, le président de l’Association des jeunes de Toubacouta.

Publié dans La Une de la Presse
mardi, 09 janvier 2018 20:37

Tuerie de Bofa : Karfa Diallo charge You

Karfa Sira Diallo ne décolère pas contre Youssou Ndour. Le fondateur de l’association Mémoires et partages ne comprend pas l’attitude du chanteur, qui a maintenu son concert à Cices alors que 13 personnes étaient tuées en Casamance. « Si ce massacre avait eu lieu à Dakar, Youssou Ndour aurait-il maintenu son concert », se demande-t-il cité par Le Quotidien. Pour Diallo, la fonction étatique qu’occupe le chanteur la lui imposait.

Publié dans News

Contribution

 Informé de l’attaque armée contre des civiles dans la forêt de Brofaye, le Chef de l'Etat, Macky Sall, Chef suprême des Armées, a immédiatement convoqué le Conseil national de sécurité qui s’est réuni avant-hier, samedi 6 janvier 2018, au Palais de la République, informe un communiqué du gouvernement. Selon la source, «le Chef de l'Etat a déjà instruit les Forces de défense et de sécurité, activement engagées dans cette partie de la Basse Casamance, pour que force reste à la Loi. Il a également ordonné que les auteurs de cet acte criminel soient recherchés et traduits en justice.»

Publié dans News

Sénégal

 13 morts et 7 blesses, tous des exploitants forestiers, coupeurs de bois; c’est le triste bilan d’un «carnage» survenu, avant-hier samedi, dans la forêt de «Bayotte» et perpétré par une quinzaine d’individus lourdement armés. A la recherche de bois dans cette forêt, ces coupeurs de bois ont été arrêtés, rassemblés puis froidement abattus par des hommes armés qui se sont fondu dans la nature. L’armée, fortement déployée sur les lieux, a aussitôt enclenché la traque aux auteurs encore non identifiés de ce carnage qui a fini par plonger la région dans la tristesse et la consternation. Le seul journaliste-reporté présent sur les lieux, Ignace Ndeye de Sud Fm, (Groupe Sud Communication) retrace le film horrible de ce drame. C’est un véritable carnage qui est survenu avant-hier, samedi 6 janvier dans la  forêt de «Bayotte», vers Bofa, lorsque des individus lourdement armés ont froidement exécuté des exploitants forestiers, tuant 13 personnes et blessant 7 autres qui seront évacués à l’hôpital régional de Ziguinchor. Images insoutenables de l’évacuation des corps à bord de charrettes jusqu’à Brofaye Baïnouk. Des corps criblés de balles, des corps calcinés de ces coupeurs de bois dont certains ont été égorgés, ont été d’abord acheminé à Brofaye Baïnouk, à quelques encablures de Mpack, village frontalier avec la Guinée-Bissau.

Publié dans La Une de la Presse