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Jeu, Nov

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Sénégal

 Les responsables de l’Église catholique ne sont pas les seuls à s’inquiéter de la situation qui prévaut actuellement en Casamance, à la suite de la tuerie survenue dans la forêt de Boffa-Bayotte, le samedi 6 janvier dernier. Interpellés hier, lundi 15 janvier, sur les risques de voir les cinq (05) ans d’accalmie remis en cause par la traque des auteurs de cette tuerie lancée par l’armée sénégalaise et la menace d’une reprise des hostilités armées annoncée par «Atika», l’aile combattante du Mfdc dirigée par César Atoute Badiate, les acteurs de la société civile au niveau local sont unanimes pour appeler l’Etat et le Mfdc à la retenue et à la sauvegarde du processus de paix en cours. MME ALIMATOU SOUARÉ, PRÉSIDENTE DE L’ONG KAGAMEN : «On doit tout faire pour éviter que cette situation ne nous ramène à la case de départ»

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La gendarmerie sénégalaise a arrêté 22 personnes dans l'enquête sur le massacre de 14 coupeurs de bois en Casamance, région forestière du sud du Sénégal, la semaine dernière, selon un communiqué publié dimanche. Il s'agit des premières arrestations annoncées depuis cette tuerie, le 6 janvier dans la forêt protégée de Boffa-Bayotte, proche de Ziguinchor, principale ville de cette région agricole et touristique bordée au nord par la Gambie et au sud par la Guinée-Bissau.

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Sénégal

 13 morts et 7 blesses, tous des exploitants forestiers, coupeurs de bois; c’est le triste bilan d’un «carnage» survenu, avant-hier samedi, dans la forêt de «Bayotte» et perpétré par une quinzaine d’individus lourdement armés. A la recherche de bois dans cette forêt, ces coupeurs de bois ont été arrêtés, rassemblés puis froidement abattus par des hommes armés qui se sont fondu dans la nature. L’armée, fortement déployée sur les lieux, a aussitôt enclenché la traque aux auteurs encore non identifiés de ce carnage qui a fini par plonger la région dans la tristesse et la consternation. Le seul journaliste-reporté présent sur les lieux, Ignace Ndeye de Sud Fm, (Groupe Sud Communication) retrace le film horrible de ce drame. C’est un véritable carnage qui est survenu avant-hier, samedi 6 janvier dans la  forêt de «Bayotte», vers Bofa, lorsque des individus lourdement armés ont froidement exécuté des exploitants forestiers, tuant 13 personnes et blessant 7 autres qui seront évacués à l’hôpital régional de Ziguinchor. Images insoutenables de l’évacuation des corps à bord de charrettes jusqu’à Brofaye Baïnouk. Des corps criblés de balles, des corps calcinés de ces coupeurs de bois dont certains ont été égorgés, ont été d’abord acheminé à Brofaye Baïnouk, à quelques encablures de Mpack, village frontalier avec la Guinée-Bissau.

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Les dernières heures de décembre 2014 – trente-deuxième anniversaire de l’ouverture des hostilités en Casamance – vont-elles hâter le crépuscule de la crise et, par incidence, précipiter l’aube d’une paix définitive en 2015 ? Voilà une interrogation qui renferme un vœu ardent, profond et partagé. Un vif souhait qui se délite, malheureusement, au vu et au contact d’une conjoncture calme en trompe-l’œil, mais viciée par des grenouillages et des micmacs tous azimuts.  

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Le dossier casamançais fait à n’en pas douter des heureux. Il y en a qui s’enrichissent avec cette crise au Sud du pays et ce ne sont pas seulement ces gens estampillés «Messieurs Casamance». Même parmi nos vaillants chefs des cantonnements militaires, il y en a qui sont cités parmi ceux qui profitent du conflit. Le Colonel Abdoulaye Aziz Ndaw a peut-être occulté certains faits dans son livre, mais des proches du maquis refusent d’oublier. Et, ils ont saisi Le Quotidien, pour rappeler des épisodes dans ce long métrage qu’est la crise en Casamance.

Le conflit casamançais n’en finira certainement jamais de nous livrer ses secrets les plus inédits au fil du temps. 

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Le développement de la Casamance reste en partie, suspendu à l’érection de pistes de production, dans certaines zones de la localité, pour surtout faciliter le mouvement des populations locales. Il faut dire que ces fameuses pistes, qui alimentent la polémique depuis quelques temps, sont au nombre de quinze au total, financées en grande partie par l’Usaid. Du côté rebelle, l’on indique que seules deux pistes ont fait l’objet d’un accord entre l’Etat et le Mfdc, ce que l’Etat a semblé démentir en estimant que les pistes exploitées ne violent en aucun cas, la tranquillité d’aucune faction rebelle.      

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Pour donner des chances au processus de paix engagé par le régime de Macky Sall, le chef rebelle de la branche armée du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc), Salif Sall, a annoncé un cessez-le-feu unilatéral, dans un entretien qu’il a accordé à notre confrère, Directeur de la radio ZIK FM (Ziguinchor), Ibrahima Gassama et diffusé hier lundi, dans l’émission : Carrefour de la paix. Cette décision fait suite aux accords des deux parties à la suite de leur rencontre en février dernier à Sant’Egidio (à Rome) au cours de laquelle elles se sont engagées «à tenir un comportement qui puisse favoriser les négociations pour le retour de la paix en Casamance et réduire les souffrances des populations».

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A Ziguinchor où il séjourne depuis, hier, le chef de l’Etat annoncé qu’il est venu en homme de paix. Il a fait part de son intention d’appuyer toutes les initiatives tendant à favoriser la paix dans cette partie Sud du Sénégal. « Je propose à tous la paix des braves sans vainqueurs ni vaincus, mais pour le bénéfice de tous », a martelé le chef de l’Etat, devant une grande assistance. Macky Sall a engagé tout le monde à oser faire de la paix son principal souci dans le « respect de la dignité de tous les acteurs ». « Pour ma part, a-t-il rappelé, je suis engagé  pour la sécurité de la Casamance tout en restant ouvert au dialogue ». Pour Macky Sall, cette paix est le préalable de tout développement inclusif, participatif, solidaire et durable intégrant les valeurs de toutes les localités. 

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Le chef rebelle du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc) donne 3 millions de F Cfa pour la réparation du scanner de l’hôpital régional de Ziguinchor tombé en panne. Cela «fait suite à l’interview accordée à Zig.FM par les travailleurs de l’hôpital régional de Ziguinchor, passée aux ondes de ladite radio, mardi 18 février 2014, révélant la panne technique du scanner de l’hôpital régional de Ziguinchor et d’autres situations  très déplorables», souligne un communiqué  en date du O3 mars et signé par Salif Sadio.

«Le Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC), par son chef Salif SADIO, soucieux du danger que constitue le manque du service d’un scanner dans un institut sanitaire comme celui là, s’engage, dans le cadre humanitaire, à payer  les frais de réparations de cette machine vitale au bon fonctionnement de l’hôpital, qui s’élèverait à trois millions francs CFA (3000000f CFA), selon les mêmes sources, contribuant ainsi à réduire les peines  des populations dans le cadre sanitaire», renseigne le «communiqué 003 ̸ 214, en date du 03 mars, signé par Salif Sadio, commandant en chef du Mfdc”.

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La réunion du groupe consultatif Sénégal à Paris a éclipsé la rencontre qui a eu lieu les 21 et 22 février dernier entre les émissaires du Président Macky Sall et ceux du Chef rebelle du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc) Salif Sadio, à Sant’Egidio, à Rome, dans le cadre des négociations pour le retour de la paix en Casamance. C’est le site de Sant’Egidio( http://www.santegidio.org) qui a donné l’information hier, mardi 25 février. Les deux délégations se sont entendues sur le contenu d’un document relatif aux « Mesures de confiance mutuelle» et où elles s’engagent  « à tenir un comportement qui puisse favoriser les négociations pour le retour de la paix en Casamance et réduire les souffrances des populations ».

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