
SENETOILE NEWS
Mbaye Diagne, le héros sénégalais du génocide rwandais (par Mehdi Ba / Jeune Afrique)
Dix-neuf ans après sa mort au Rwanda, une association sénégalaise perpétue la mémoire de l'ancien casque bleu sénégalais Mbaye Diagne. Inconnu chez lui, ce "capitaine courage" a pourtant reçu diverses distinctions pour son action courageuse en 1994, pendant le génocide contre les Tutsis.
Dans son propre pays, il demeure un inconnu. Aucune rue de la capitale sénégalaise ne porte son nom et à Pikine, le quartier populaire de la banlieue dakaroise où il a grandi, chacun ou presque ignore ses actes de bravoure et son décès tragique, survenu à Kigali il y a dix-neuf ans, le 31 mai 1994, en plein cœur du génocide.
Assemblée nationale : Le nouveau code électoral adopté
Présenté en procédure d’urgence aux députés, le nouveau code électoral a été voté au terme de plusieurs heures de débats en plénière. Aucun recours n’est envisagé par l’opposition.
Les députés ont examiné et adopté, hier, le projet de loi N°11/2014 abrogeant et remplaçant la loi 2012-01 portant code électoral modifié dans sa partie législative. 70 députés ont voté pour cette loi, 3 contre et 13 se sont abstenus, après une plénière qui aura duré six tours d’horloge. Ce projet de loi qui a fait l’objet d’une procédure d’urgence, selon le souhait exprimé par le chef de l’Etat, a suscité un grand intérêt des parlementaires. Parce que le nouveau code a introduit de nouvelles dispositions qui ont fait l’objet d’accords et de désaccords au sein de la commission technique de revue du code électoral (Ctrce) qui s’est réunie du 20 janvier au 7 mars 2014.
Aida Mbodj : « Je refuse de voter le code électoral »
« Je refuse de voter le code électoral. J'invite tous mes collègues à faire comme moi, ce matin. Je demeure néanmoins convaincue que ce code passera comme lettre à la poste car il y a des députés de la majorité dans l'hémicycle qui votent tout et n'importe quoi ». Cet aveu d'impuissance est de la parlementaire libérale de Bambey. En réunion avec ses responsables politiques, Aida Mbodj a jugé le texte
insuffisant sur plusieurs angles et impertinent sur plusieurs autres. Elle compte tout de même battre sur la base de ce code, la coalition présidentielle lors des élections locales à venir dans sa commune et dans son département.
PRESIDENT SALL, SI VOUS PERMETTEZ… Parlons à la classe politique
L'Afrique, c'est connu, est le continent qui enregistre les statistiques les plus alarmants sur la pauvreté, les maladies et le sous développement. Les crises alimentaires qui y sévissent, les guerres qui s'y déroulent et les injustices exacerbées qui la déstabilise, ont fini de cantonner l'Afrique dans une forme d'impuissance définitive à maîtriser son destin. Le Sénégal, pays stable, qui était si bien parti, est, comme la plupart des pays du continent, toujours enserré dans la fatalité du sous développement économique. Où que nous regardions, nous ne voyons nulle part un début de décollage. Certes, il y a des améliorations significatives dans la survivance et certains indicateurs du développement, mais rien de structurellement déterminant pour mettre définitivement le pays sur la voie du progrès social. Alors la faute à quoi ? A la gouvernance, répondrai-je. La faute à qui ? A nos dirigeants politiques, dirai-je.
Phénomène de la transhumance au Sénégal ces symboles du «nomadisme» politique
La route qui mène ou maintient quelqu'un au pouvoir, est pavée d'hypocrisie. Ainsi va la politique qui ne rime point avec la morale encore moins l'éthique. Du moins au Sénégal. Au-delà de ses vices connus et reconnus, au Sénégal, la démocratie est cependant plombée par une autre gangrène. La transhumance.
AÉROPORT LÉOPOLD SEDAR SENGHOR- PLACE HORS DE CONTRÔLE - Le Salon d’honneur, la faille du système de sécurité
L'OBS - Tant que les passagers qui embarquent par le Salon d’honneur de l’aéroport international Léopold Sedar Senghor seront hors du système de contrôle, Dakar restera dans la zone d’insécurité. L’alerte est pourtant sonnée par les experts.
Au début, le choix porté sur Dakar pour abriter la conférence régionale sur la sûreté de l’aviation civile à partir de demain mardi 8 avril n’était pas calculé. Finalement, le contexte va placer la capitale sénégalaise au cœur des débats sur la rencontre autour du thème : «La sûreté et les solutions intelligentes mises en œuvre à l’heure actuelle pour faire face à la menace.» La sûreté et la sécurité de l’aéroport international Léopold Sédar Senghor ont souffert, ces dernières semaines, de l’embarquement de clandestins à destination de New-York.
Pêche, agriculture, mines, environnement : Dakar et Windhoek élargissent leur coopération
Déjà excellentes, les relations entre le Sénégal et la Namibie vont s’étendre à des domaines comme la pêche, l’exploitation des ressources marines, l’environnement, les mines, l’agriculture et la gestion foncière. Les présidents Sall et Pohamba ont appelé les secteurs privés des deux pays à renforcer leurs relations.
Macky Sall a dit sa satisfaction de la visite d’Etat de trois jours au Sénégal de son homologue Hifikepunye Pohamba. Le président namibien était l’invité d’honneur de la célébration du 54e anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale, célébré vendredi dernier. « Je suis très satisfait de cette visite d’Etat », a déclaré le président Sall, au cours d’une conférence de presse conjointe, avec son hôte, au palais de la République. « Nous sommes très honorés de recevoir le combattant de la liberté, un grand leader africain et un démocrate qui a décidé de quitter le pouvoir en mars prochain au terme de deux mandats. Et seuls les vrais démocrates font cela », a ajouté le président Sall.
Démission de la vie politique et de Rewmi : Léna quitte la Sène
C’est encore une grosse perte pour Idrissa Seck. Celle qui fut sa directrice de campagne lors de la Présidentielle de 2012 a décidé de quitter Rewmi et la vie politique. Mais Lena Sène précise qu’elle n’a aucune intention de rejoindre le parti présidentiel, l’Apr, et qu’elle veut plutôt se consacrer à ses «activités professionnelles».
Cela fait longtemps que nous n’avons pas entendu parler de vous, pouvez-vous nous dire à quoi cela est-il dû ?
Karim Wade aux juges de la Crei-«Je ne réponds à aucune de vos questions»
iGFM (Dakar) «Je ne réponds à aucune de vos questions, et ne peux participer à une parodie de justice», a dit Karim Wade vaux juges de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), si l’on en croit une déclaration publiée par ses proches. Et c’est le journal quotidien qui rapporte l’information. Le fils du Président Wade et ancien ministre se considère comme «un otage politique des nouvelles autorités sénégalaises» qui, selon lui, souhaitent l’empêcher de se présenter à la prochaine élection présidentielle.
Audition de l'ancien ministre à la Crei: Karim Wade, ses avocats, le juge et le procureur
Sur les 61 questions posées jeudi dernier à Karim Meïssa Wade, lors de son audition dans le fond, 54 sont de la Commission d’instruction (Ci) de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) et 7 du substitut du Procureur spécial. En général, elles tournaient autour de son opinion sur le montage de telle ou telle société et la nature exacte de ses relations avec des témoins à charge, déjà entendus.
N’ayant manifestement aucune preuve palpable contre l’ancien ministre, malgré 19 commissions rogatoires et 80 auditions, les juges de la Crei après avoir «conclu» que Bibo Bourgi, son frère Karim Aboukhalil et Mamadou Pouye étaient les bénéficiaires économiques des principales sociétés supposées appartenir au fils de Wade, ont fini par lui demander si ces derniers n’étaient pas ses prête-noms.