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Dim, Nov
SENETOILE NEWS

SENETOILE NEWS

Présenté en procédure d’urgence aux députés, le nouveau code électoral a été voté au terme de plusieurs heures de débats en plénière. Aucun recours n’est envisagé par l’opposition.
Les députés ont examiné et adopté, hier, le projet de loi N°11/2014 abrogeant et remplaçant la loi 2012-01 portant code électoral modifié dans sa partie législative. 70 députés ont voté pour cette loi, 3 contre et 13 se sont abstenus, après une plénière qui aura duré six tours d’horloge. Ce projet de loi qui a fait l’objet d’une procédure d’urgence, selon le souhait exprimé par le chef de l’Etat, a suscité un grand intérêt des parlementaires. Parce que le nouveau code a introduit de nouvelles dispositions qui ont fait l’objet d’accords et de désaccords au sein de la commission technique de revue du code électoral (Ctrce) qui s’est réunie du 20 janvier au 7 mars 2014. 

« Je refuse de voter le code électoral. J'invite tous mes collègues à  faire comme moi, ce matin. Je demeure néanmoins convaincue que ce code  passera comme lettre à la poste car il y a des députés de la majorité  dans l'hémicycle qui votent tout et n'importe quoi ». Cet aveu  d'impuissance est de la parlementaire libérale de Bambey. En réunion  avec ses responsables politiques, Aida Mbodj a jugé le texte 
insuffisant sur plusieurs angles et impertinent sur plusieurs autres.  Elle compte tout de même battre sur la base de ce code, la coalition  présidentielle lors des élections locales à venir dans sa commune et  dans son département. 

L'Afrique, c'est connu, est le continent qui enregistre  les statistiques les plus alarmants sur la pauvreté, les maladies et le sous développement. Les crises alimentaires qui y sévissent, les guerres qui s'y déroulent et les injustices exacerbées  qui la déstabilise, ont fini de cantonner l'Afrique dans une forme d'impuissance définitive à maîtriser son destin. Le Sénégal, pays stable, qui était si bien parti, est, comme la plupart des pays du continent, toujours enserré dans la fatalité du sous développement économique. Où que nous regardions, nous ne voyons nulle part un début de décollage. Certes, il y a des améliorations significatives dans la survivance et certains indicateurs du développement, mais rien de structurellement déterminant pour mettre définitivement  le pays sur la voie du progrès social.  Alors la faute à quoi ? A la gouvernance, répondrai-je. La faute à qui ? A nos dirigeants politiques, dirai-je.

 

La route qui mène ou maintient quelqu'un au pouvoir, est pavée d'hypocrisie. Ainsi va la politique qui ne rime point avec la morale encore moins l'éthique. Du moins au Sénégal. Au-delà de ses vices connus et reconnus, au Sénégal, la démocratie est cependant plombée par une autre gangrène. La transhumance.

 

 

L’ancien président du Sénégal, Abdou Diouf, avait porté un véritable coup de Jarnac à son éternel rival d’alors, Abdoulaye Wade en «débauchant» Fara Ndiaye. Le départ du numéro 2 du Parti démocratique sénégalais (PDS) avait été durement ressenti par les Libéraux. Un véritable coup de massue qui avait mis Wade et ses collègues KO debout. 
Un tel fait pourrait être qualifié de transhumance, car le but recherché était de fragiliser un parti d’opposition. Mais au fond, il n’avait pas ce caractère «alimentaire» du nomadisme politique d’aujourd’hui encore moins vu comme un «parapluie» pour éviter la prison à ceux qui ont maille à partir avec la justice. 
 
Ces deux phénomènes ont fait irruption dans la sphère politique avec l’accession d’Abdoulaye Wade au pouvoir. L’ex-président sénégalais, mu par une volonté inouïe de conservation du pouvoir, va même «théoriser» la transhumance en brandissant l’arme fatale issue des audits commandités au lendemain de la première alternance survenue au Sénégal, le 19 mars 2000. 
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AEROPORT LEOPOLD SEDAR SENGHOR- PLACE HORS DE CONTRÔLE - Le Salon d’honneur, la faille du système de sécurité

L'OBS - Tant que les passagers qui embarquent par le Salon d’honneur de l’aéroport international Léopold Sedar Senghor seront hors du système de contrôle, Dakar restera dans la zone d’insécurité. L’alerte est pourtant sonnée par les experts.

Au début, le choix porté sur Dakar pour abriter la conférence régionale sur la sûreté de l’aviation civile à partir de demain mardi 8 avril n’était pas calculé. Finalement, le contexte va placer la capitale sénégalaise au cœur des débats sur la rencontre autour du thème : «La sûreté et les solutions intelligentes mises en œuvre à l’heure actuelle pour faire face à la menace.» La sûreté et la sécurité de l’aéroport international Léopold Sédar Senghor ont souffert, ces dernières semaines, de l’embarquement de clandestins à destination de New-York. 

Déjà excellentes, les relations entre le Sénégal et la Namibie vont s’étendre à des domaines comme la pêche, l’exploitation des ressources marines, l’environnement, les mines, l’agriculture et la gestion foncière. Les présidents Sall et Pohamba ont appelé les secteurs privés des deux pays à renforcer leurs relations. 
Macky Sall a dit sa satisfaction  de la visite d’Etat de trois jours au Sénégal de son homologue Hifikepunye Pohamba. Le président namibien était l’invité d’honneur de la célébration du 54e anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale, célébré vendredi dernier. « Je suis très satisfait de cette visite d’Etat », a déclaré le président Sall, au cours d’une conférence de presse conjointe, avec son hôte, au palais de la République. « Nous sommes très honorés de recevoir le combattant de la liberté, un grand leader africain et un démocrate qui a décidé de quitter le pouvoir en mars prochain au terme de deux mandats. Et seuls les vrais démocrates font cela », a ajouté le président Sall.  

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C’est encore une grosse perte pour Idrissa Seck. Celle qui fut sa directrice de campagne lors de la Présidentielle de 2012 a décidé de quitter Rewmi et la vie politique. Mais Lena Sène précise qu’elle n’a aucune intention de rejoin­dre le parti présidentiel, l’Apr, et qu’elle veut plutôt se consacrer à ses «activités professionnelles».

Cela fait longtemps que nous n’avons pas entendu parler de vous, pouvez-vous nous dire à quoi cela est-il dû ?

Karim Wade aux juges de la Crei-«Je ne réponds à aucune de vos questions»

iGFM (Dakar) «Je ne réponds à aucune de vos questions, et ne peux participer à une parodie de justice», a dit Karim Wade vaux juges de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), si l’on en croit une déclaration publiée par ses proches. Et c’est le journal quotidien qui rapporte l’information. Le fils du Président Wade et ancien ministre se considère comme «un otage politique des nouvelles autorités sénégalaises» qui, selon lui, souhaitent l’empêcher de se présenter à la prochaine élection présidentielle.

Sur les 61 questions posées jeudi dernier à Karim Meïssa Wade, lors de son audition dans le fond, 54 sont de la Commission d’instruction (Ci) de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) et 7 du substitut du Procureur spécial. En général, elles tournaient autour de son opinion sur le montage de telle ou telle société et la nature exacte de ses relations avec des témoins à charge, déjà entendus. 
  
N’ayant manifestement aucune preuve palpable contre l’ancien ministre, malgré 19 commissions rogatoires et 80 auditions, les juges de la Crei après avoir «conclu» que Bibo Bourgi, son frère Karim Aboukhalil et Mamadou Pouye étaient les bénéficiaires économiques des principales sociétés supposées appartenir au fils de Wade, ont fini par lui demander si ces derniers n’étaient pas ses prête-noms. 

L’Association nationale pour le travail et l’action républicaine (Antar) section éducation ne cautionne pas l’arrivée de Awa Ndiaye à l’Alliance pour la République (Apr). Son coordonateur national, El Hadji Malick Sow, l’a dit mercredi en marge de son Bureau national. «Awa Ndiaye est un poids mort. Macky Sall est en terre conquise.

Il n’a pas besoin de militants de la 25e heure qui ne peuvent rien lui apporter. Nous sommes contre l’entrée dans le parti de personnes qui nous ont déçus», a dit M. Sow. Pour ce dernier, «Macky Sall devait au moins choisir une personne recommandable» pour massifier son parti. L’Antar considère qu’en plus de Awa Ndiaye, «Innocence Ntap Ndiaye et Kalidou Diallo non plus n’ont pas leur place à l’Apr» et entend «jouer son rôle de veille et d’alerte».