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Mer, Nov

La tyrannie sécuritaire et réflexe policier d’un président paniqué !

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contributionLe cercle des soufis  dénonce, une violation caractérisée  des libertés individuelles et collectives, garanties par la constitution du Sénégal,  et qualifie d'acte arbitraire, l'interdiction préfectorale  du meeting des partisans de l'ancien président Abdoulaye Wade.

Les soufis considèrent que cette "chape de plomb"  qui tourne autour d’une folie répressive et interdiction abusive des manifestations, est une violation d’un droit  que des dispositions constitutionnelles consacrent parfaitement.  Tout cela ne procède en réalité que  le reflet d'une peur  et panique généralisée du gouvernement de Macky Sall face aux  manœuvres  de sabotage-reconnaissances auxquelles, Wade et ses acolytes sont rompues aux tâches.

Les soufis en  appellent  à plus de hauteur de vue de Macky Sall et  au respect des libertés démocratiques grâce auxquelles, il est parvenu au Pouvoir ; de son serment, à savoir  de respecter et de faire respecter la Constitution. Les Sénégalais ne se sont battus contre Wade pour le renvoyer et ensuite voir la reconduction des pratiques antidémocratiques d’un autre âge. En tant que clé de voûte des institutions et garant du respect et de l’application stricte de celles-ci, le président de la République à l’obligation de veiller à leur non-violation en commençant par lui-même. Le respect scrupuleux de la Constitution est une exigence qui incombe tout d’abord le président de la République, ensuite les citoyens.

 

Au demeurant, il est tout à fait superflu voire farfelu, d'appeler les Sénégalais à un Spirit citoyen, si la psychologie de l'action gouvernementale ne respire pas d’abord cette conversion de conscience citoyenne.

 

Serigne fallou dieng cercle des soufis