Fast backlinks and Guest-post hosting
Au regard des tendances lourdes qui se dégagent des élections locales d'hier, dimanche 29 juin 2014, (voir par ailleurs), il convient de se résoudre définitivement à l'idée que la foule ne fait pas l'électeur. Surtout lorsqu'il s'agit de foules déplacées de village en village, de ville en ville, convoyées dans des cars Ndiaga-Ndiaye et motivées à coup de tee-shirts et de petits billets de banque. Et qui de surcroit, vont pouvoir sortir de leurs journées monotones et moroses de sans emplois empêtrés dans les sempiternelles difficultés du quotidien.
Les résultats attendus devront donc convaincre, durablement on l'espère, du rôle de moins en moins déterminant en politique, de l'argent et des différentes formes d'achat de conscience, sur l'issue du scrutin. Du fait que l'argent permet de solder des inquiétudes et d'escompter un mieux-être, les populations sollicitées prennent les billets et autres victuailles qui leur sont tendus pour ensuite aller voter suivant leurs sensibilités.
On a d'ailleurs du mal à comprendre que cette amorce d'un nouveau paradigme ne soit pas encore perçue par ceux qui persistent à penser que grâce à l'argent ils peuvent arriver à leurs fins. Du reste, s'il ne tenait qu'à cela, ni le régime de Diouf ni celui de Wade n'auraient été "dégagés". Au contraire, Il serait plus avisé de penser que les populations qui ont enfin fait sauter en mars 2000 le verrou d'une longue et étouffante démocratie sans alternance, ont plus que jamais pris la mesure d'un pouvoir électoral qui leur donne la possibilité de sanctionner positivement et/ou négativement les candidats en quête de leurs suffrages.
Elles qui ne réclament qu'une chose, que le pouvoir soit perçu comme un moyen de se mettre au service des populations et non de soi et sa famille. Des dirigeants politiques, elles guettent par plus que jamais le courage de défendre des principes républicains et de mettre en place des institutions fortes qui ne soient à la merci d'un quelconque lobby que ce soit. C'est à comprendre cela qu'il sera enfin possible d'opérer les ruptures tant annoncées et qui tardent à se matérialiser.
Elles qui ne réclament qu'une chose, que le pouvoir soit perçu comme un moyen de se mettre au service des populations et non de soi et sa famille. Des dirigeants politiques, elles guettent par plus que jamais le courage de défendre des principes républicains et de mettre en place des institutions fortes qui ne soient à la merci d'un quelconque lobby que ce soit. C'est à comprendre cela qu'il sera enfin possible d'opérer les ruptures tant annoncées et qui tardent à se matérialiser.
En un mot, la rupture c'est de mettre en avant l'engagement, le don de sa personne au service d'une mission. C'est tout simplement d'en finir avec une conception rentière de la politique qui fait que dès qu'on est élu , au lieu de s'évertuer à se montrer digne de la confiance placée en soi, on se met déjà à penser au second mandat, se laissant gangréner par des calculs de toutes sortes, ouvrant ainsi la voie à toutes les formes de renoncement et de compromission. Alors qu'il s'agit de mettre en oeuvre les réformes
SOURCE :http://www.sudonline.sn/il-sagit-de-gouverner-_a_19729.html