Fast backlinks and Guest-post hosting
Un plaidoyer pour qu’Eiffage et Vinci ne transportent pas ILAA TOUBA- dernier rempart de la domination coloniale - l'asservissement économique français!
Touba serait mal dans sa peau, de voir le caractère social emblématique et le visage aumônier de la ville sainte saccagés.
Le Cercle des intellectuels soufis s'est réuni en assemblée extraordinaire tenue à Touba (Daar Al Faqr Wal Fikr), dénommé le coupole de la pensée mystique et d'ascétisme. Elle s’est tenue sous la présidence de son premier responsable, Serigne Fallou Dieng alias: Abu loubaabat, pour examiner la montée fiévreuse de la tension politique qui affecte la vie religieuse de la ville sainte de Touba.
Avec la clef du retour feutré du Ndigël politique, surtout dans les préparatifs de l'inauguration par M. Le président de la République de l'autoroute à péage (ILAA TOUBA).
Le Cercle a déploré, ce qu'il qualifie de montée de la fièvre politique qui commence à nouveau de bouleverser le sanctuaire religieux par le biais d'une instrumentalisation - inavouée - d'un Ndiguël politique à l'œuvre. Là, le cercle s'est montré très catégorique, qu’il n'est pas question, que Macky Sall, tel un "Martial repenti", cherche à se servir du Ndiguël politique, comme une courte échelle pour assurer sa réélection. Toutes les manœuvres, allant dans le sens d'une récupération politique à travers l'inauguration des travaux de l'autoroute à péage, seront vaines et mises à nu. La population de Touba n'est pas un simple réservoir électoral que l'on rudoie, pour ensuite, l’apprivoiser dans le sens du poile à des fins électoralistes. Le Cercle prendra une telle démarche comme gageure. Il prendra fermement aussi en charge, cette question de restauration de la dignité de la population de Touba.
En ce qui concerne l'autoroute ILAA TOUBA, le Cercle pense que ceci doit apporter un souffle de développement social et l’amélioration de la mobilité interurbaine à toutes épreuves, qui transcenderait toute acception politicienne. S’inspirant des traditions féodales, par un système des vignettes forfaitaires de 1789, l'autoroute à péage deviendra un marché juteux à faire pâlir d'envie les autres secteurs, donc, modernité et commodité obligent.
À Cet égard, le Cercle des intellectuels soufis plaide pour que cette autoroute à péage ne soit pas brouillonne à l’image de celles de l'hexagone. Autoroute dans laquelle les concessionnaires (( EIFFAGE, VINCI, ET ABERTIS)) augmenteront leurs tarifs sans raison, avec des marges de rentes et de surprofits exorbitants, cristallisant ainsi, toute la réprobation de la société française, toutes sensibilités confondues, allant de " think tank, Terra Nova" en passant par la cour des comptes jusqu'aux partis politiques. Si bien qu’Emmanuel Macron, ministre français de l'économie a promis de mettre beaucoup de pressions sur ces sociétés de l'autoroute, dont les contrats de concession qui les lient à l'Etat, répercuteront allègrement sur les tarifs, tout alourdissement fiscal.
Les soufis invitent la sagacité des autorités religieuses de Touba a tout faire, pour que les Eiffage, Vinci et autres sociétés concessionnaires ne transportent pas ILAA TOUBA, le dernier rempart de la domination coloniale; l'asservissement économique français, par le biais des excédants bruts d'exploitation (E B E) qui harassent les bourses des populations à bas revenu.
Le Cercle prévient le gouvernement du président Macky Sall, de ne pas laisser les concessionnaires augmenter les tarifs annuels à leur guise, parce que le caractère social et le visage aumônier de la ville sainte de Touba, ne sauraient être saccagés à travers des logiques gestionnaires extraverties et topiques d'une ère avant poste de recolonisation.
Le Cercle appelle instamment le président Macky Sall, à ce que compte soit tenu, à partir des retombées financières tirées des excédants bruts d'exploitation, que soient alignées sur les priorités infrastructurelles de Touba, le remplacement de la flotte des charrettes, sources des nombreux accidents, par des bus interurbains modernes.
Et pour conclure sur le dossier Arcelor Mittal, les soufis demandent à l’Etat, de fournir toutes les explications utiles et nécessaires pour permettre aux Sénégalais de comprendre, comment, l'Etat a négocié et conclu ce dossier, tout en sauvegardant les intérêts du Sénégal ? Ensuite de nous dire, qu'est ce qui a motivé l'Etat à s’empresser tant, sans crier gare, à conclure un accord à l'amiable avec ArcelorMittal. Ce qui semble dégager à notre sens - nous soufis - les miasmes de rétro-commissions. C’est un devoir et gage de transparence, qui s’impose absolument à l’Etat et son chef, à l'instar de la France qui avait offert une belle jurisprudence à l'encontre d'un ancien trader de la société générale de banque (SGB), qui a vu ce dernier écopé une condamnation de 5 ans d'emprisonnement, dont 3 fermes après avoir fait perdre à ladite société, la somme astronomique de 4,9 milliards d'euros.
Si l'Etat ne parvient pas à élucider le fait d'avoir laissé 1500 milliards lui filer entre les mains, tout le reste ne sera plus que verbiage inutile.
Et en fin, le Cercle considère, que prendre en charge la question sécuritaire et se prémunir du péril "Jihadiste" n'est pas simplement une affaire de conciliabules réguliers d'un ministre Néron et taciturne, avec des officiers aux galons étoilés - sur fond de crépitement de garde-à-vous. Mais, s'occuper de la sécurité publique de manière particulière et régionale du point de vue général, c'est d'abord de savoir conjuguer l'effet impondérable à l'élément du chaînon manquant, afin d'arriver à l'intelligence, d'un certain dynamisme de subversion sociale, en raison d'idéologie religieuse qui s'ondule littéralement sur le terrain sociologique. Plus d'optimisation fiscale des entreprises multinationales sur fond de pillage économique - en meute - aux détriments des entreprises, celles domestiques plus qu'un nouveau pic de "desperados" qui bousculent au portillon des réseaux organisés.
C'est ici que gît le mal, mais non imputable "au travail inachevé" tel que l’affirme le président de la République par erreur, dans son discours au forum sur la paix et sécurité, ce qui fera acquiescer Jean Yves Le Drian, le ministre français de La Défense.
Serigne Fallou Dieng alias:Abu Loubaabat
Le president du cercle des intellectuels soufi