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Ven, Nov

Messe instrumentalisée de la théorie du chaos constructif !

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Le Cercle des intellectuels soufis exprime son indignation profonde de l'attitude grossière de l'opposant gambien Cheikh Sidy Bayo. Non seulement sa présence est plus qu’encombrante, mais elle pourrait semer la zizanie dans les rapports de fraternité, de bon voisinage et même embraser les relations entre la Gambie et le Sénégal.

Le Cercle indexe une infraction politique grossière et gravissime de nature à créer de lourdes incidences diplomatiques bouleversantes et regrettables, susceptibles de déstabiliser la sécurité intérieure de la république de Gambie .

 

À cet égard, le Cercle des intellectuels soufis appelle l'Etat sénégalais à faire preuve de fermeté vis-à-vis des actions subversives de cet opposant pas du tout respectueux de l’hospitalité sénégalaise. A cet effet, le ministre de l'intérieur, dont les prérogatives sont interpellées dans le cas présent, par dessus tout, - en matière de statut des réfugiés politiques - doit user de ses compétences, pour freiner la fougue de ce réfugié, qui mène d'intenses activités politiques contraires à son statut.

 

 

En tout état de cause, l'hospitalité légendaire de notre pays ne saurait s'accommoder ni à des atteintes à la souveraineté, ni à des violations de la sécurité extérieure de pays amis et voisins. Il y va même de notre sécurité intérieure. Même, les grandes démocraties européennes se renâclent d'accueillir des hôtes dont les activités politiques pourraient nuire aux relations diplomatiques avec des pays partenaires. Le cas d'Edward Snowden, le grand lanceur d'alerte, n'en est qu'un exemple typique plus qu’éloquent. Si bien même que, la pétition lancée par l'hebdomadaire l'Express qui appelait le président de la République française à accorder le statut de réfugié politique au lanceur d'alerte américain, n'avait pas réussi à faire bouger François Hollande, qui reste toujours vague face à ce sujet. C'est également, la même logique de prévention des conflits diplomatiques entre pays alliés, que la France, L'Italie et le Portugal avaient décidé de fermer leur espace aérien et barrer la route à l'avion présidentiel, d'Evo Morales - le président bolivien - , alors que celui-ci rentrait de Moscou, dans le cadre d'une réunion des pays producteurs de gaz naturel. Et cette attitude n’était motivée qu’à cause d’une rumeur qui faisait état de la présence d'Edward Snowden à bord de l'Avion du président Morales, alors que celui-ci était activement recherché par les États-Unis, après avoir divulgué de nombreux secrets sur les méthodes d'espionnage des services de renseignements américains, pilotés par la (NSA).

De ce point de vue, nous condamnons fermement la rhétorique belliqueuse de certaines organisations de défense des Droits Humains, qui se sont montrées comme des chevaux de Troie. Celles-ci jouent un rôle instrumental, - par des interventions mainstream - dans le but de la réalisation d'un "désordre institutionnalisé", qui aura désormais vocation de se substituer aux États forts. Lequel désordre institutionnalisé qui se fera sous forme d'une réactivation - tout azimut - des tensions ethnique, régionale et confessionnelle. Une stratégie qui s'autorise de la "théorie du chaos constructif.

Le Cercle a déploré dans un autre registre, le "tapage pathétique", symptomatique d'un deuil de l’éthique morale, dans les rangs de nos hommes publics, si enclins à enfourcher la communication vertueuse. Ce funeste tapage, consécutif à l'appel à la déclaration de patrimoine, à laquelle, certains assujettis qui y sont soumis respirent ô combien pleins aux as. Ces apprentis gouvernants ci-devant du régime, sont loin d’être d’honnêtes gens et irréprochables dans leur gestion des          affaires publiques. Des lascars de tels acabits, dont la moindre déclaration de patrimoine suscite des sueurs froides à cause de l’immensité de leurs biens, ne saurait être à la hauteur d’avoir de bons comptes auprès d'un peuple sérieux et raisonnable. Mais, ceci ne signifierait nullement, que Madame Nafi Ngom Keïta est exempte de reproche.

De ce pont de vue, le Cercle des soufis appelle Sokhna Nafi Ngom, à plus de rigueur, parce que les travaux des audits antérieurs étaient sujets à caution aux yeux d'une large frange de la population de par leur caractère et le fait qu’ils soient toujours sans conclusion juridique palpable. Ce qui laisse présager, un travail de vérification peu fiable, dont la certification laisse à désirer et que la "performance consciencieuse" n'était pas au rendez-vous. C'est-à-dire: un produit d'inspection, dont les inputs se confondent aux tentations politiques, et que les conclusions de vérification restent suspendues à l'appréciation stricte et exclusive de M. Le président de la République. La valeur des rapports de vérification devrait se départir du rôle instrumental juridique, pour évoluer vers la valeur terminale constitutive d'une pièce à conviction de forte qualification pénale.

Serigne Fallou Dieng soufi, alias:Abu Loubaabat

Président du cercle des intellectuels soufis