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Sam, Nov

Me Babacar Sèye, le point faible de Wade : sa famille sur le sentier de guerre, malgré les millions et lois du président

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Xibar.netXIBAR.NET (Dakar, 22 Mai 2010) - On n’oublie pas un être cher et utile. Et l’assassinat du juge Babacar Sèye, dans lequel l’actuel président Wade a été cité comme commanditaire, pourrait lui coûter des attaques, voire des révélations, en dépit des différentes mesures qu’il prend, depuis dix ans, pour faire oublier le meurtre de cet ancien vice-président de la Cour constitutionnelle ; sans compter les chantages qu’il subit à son propos.

Le 15 mai 1993, les Sénégalais apprenaient, avec stupeur, que le vice-président du Conseil constitutionnel, le juge Babacar Sèye, était froidement abattu, dans l’exercice de ses fonctions. Il travaillait au dépouillement des listes électorales, suite à un scrutin, dont les principaux protagonistes étaient l’ancien président Abdou Diouf, son challenge et successeur, depuis 2000, Abdoulaye Wade. La police sénégalaise mettra vite la main sur ses meurtriers : Clédor Séne, Pape Ibrahima Diakhaté et Assane Fall, qui avoueront leur crime. Parmi leurs commanditaires, ils citeront l’opposant Abdoulaye Wade et feu le maire de la Médina, Ameth Diène. Wade sera arrêté, avant d’être disculpé. Il entrera même dans le gouvernement de Diouf. 


Devenu président, il étonnera tous les Sénégalais, en élargissant de prison la bande à Clédor Séne et en l’armant financièrement. Il indemnisera, également, avec des centaines de millions, la famille de Me Seye. Mieux, comme si le meurtre du juge hantait sa conscience, il fera voter une loi d’amnistie l’englobant. Mais, dix ans après toutes ses précautions, Me Babacar Sèye « refuse d’être enterré ». C’est d’ailleurs, comme s’il s’est « réincarné » dans un membre de sa famille. Car, celle-ci promet de rencontrer la presse, après un premier face-à-face reporté, pour faire des « révélations ». Est-ce une volonté sincère ou un chantage contre le président Wade, pour qu’il repasse à la caisse ? En tout cas tout semble indiquer que le dossier feu Me Babacar Sèye, qui a fait l’objet de publications, est loin d’être vidé, oublié et utilisé. Il risque de poursuivre, à jamais, Abdoulaye Wade. 
SOURCE : XIBAR