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Le cercle des intellectuels soufis regrette un discours de retournement moral et de conversion au Wadisme sur fond de reniements et de bravades, que le président de la république a lancé aux Sénégalais.
Le cercle, considérant que, rien ne saurait envisager la légalité devant la défiance des Sénégalais, appelle Macky Sall et ses partisans, à arrêter de contrarier les revendications des Sénégalais et d’asticoter ses attentes légitimes.
Certes, on peut bien faire descendre le Sénégalais de son petit nuage (dans son rêve de rupture) mais personne ne peut pour autant faire trembler sa station debout.
Les soufis s’étonnent du fait que, seul un amnésique pourrait oublier que la loi Sada Ndiaye était à portée rétroactive. Pourtant, devant le non-respect des règles et principes du droit, comme par exemple : le renversement de la charge de preuve dans « le juridisme pointu » de la CREI, les justiciers aux petit pieds de l’APR, nous bassinent sur ce plan et agissent pour une demande sociale. Cependant, la réduction du mandat du président en est une, qui vaudrait bien une messe. Dés lors, le civisme sans la vertu de la parole, et la fidélité de l’action seraient une démarche sans objet.
Le cercle prévient le président Macky Sall, des méfaits de son agenda politique secret, qui voudrait que les capitulards du PDS et les réfractaires de la réduction du mandat au sein de l’APR développent « une ligne réactionnaire politique », en vue de l’émergence d’un rapport de force très musclé, qui va faire obstacle à la réduction du mandat, lors du référendum prévu en 2016, et forcerait ainsi une recomposition des forces de clivage politique opposé, au Sénégal
SERIGNE FALLOU DIENG