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Pourquoi l’Afrique doit-elle annuler les Accords Economiques, Militaires et Politiques avec la France?

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Par  Dr. Mehenou Amouzou

Il y a quelque mois, nous avions publié “Culture et développement en Afrique”. L’intention de cette publication est d’analyser les causes de sous-développement en Afrique et comment l’Afrique peut se rattraper en devenant un continent prospère qui n’est plus à la merci de tous les prédateurs. Les sujets qui ont été abordé sont:

 

La culture, Aspect important du développement social;

 

La culture, source de développement de l’économie;

 

Culture, Démocratie et Religion;

contributionL’Afrique peut devenir un continent d’avenir, prospère et ses enfants ne prendront plus le risque de traverser la méditerranée pour aller chercher leurs gagne pains. Ce phénomène est d’autant plus affligeant qu’un tiers périt en mer et le tiers qui arrive à destination se retrouve dans des camps inhumains et le dernier tiers survivant se retrouve sans papiers et donc avec un futur incertain!

 

Nous sommes ici pour évoquer ces problèmes, réfléchir et essayer de trouver  des solutions ensemble à ce facteur qui détruit  la vie du continent.

 

La période coloniale a été une période difficile pour le peuple africain. Ce n’est plus l’heure de compter les  centaines de milliers de morts dans la construction des chemins de fer, qui ne l’oublions pas ont été construits pour transporter les ressources naturelles de l’intérieur vers les ports et les acheminer vers l’Europe. Les  travaux forcés étaient en place, les personnes malades étaient abattues. Les colons n’hésitaient pas à mutiler les résistants en guise d’exemple. C’était une terreur meurtrière que les populations subissaient.

 

Au cours de la deuxième guerre mondiale, les africains ont sauvé l’Europe en combattant avec d’autres sur le sol européen. On ne peut déterminer avec précision le nombre d’africains mobilisés dans cette guerre mais on peut valablement estimer que plus d’un million d’Africains sont tombés sur le front européen. L’occident, aujourd’hui encore, a honte de documenter ces chiffres réels et minimise à souhait la contribution africaine. La contribution africaine n’a pas seulement été humaine. En effet, pendant toute cette période, les pays africains ont acheminé vers l’Europe de grandes quantités de ressources naturelles ainsi que des cultures vivrières.

 

Par ailleurs, l’Occident n’a pas respecté les promesses faites aux africains pendant cette période trouble. La décolonisation prononcée à Brazzaville n’a été qu’une illusion car les Africains avaient cru, qu’en arrachant l’indépendance politique, ils avaient également arraché l’indépendance économique qui ne leur a jamais été  accordée, du moins pas en ce qui concerne l’Afrique Francophone.

 

L’indépendance économique vient avec la souveraineté monétaire qui est le lance-flamme de tout peuple, avec l’espoir de vivre mieux en se basant sur la force de production du pays. L’Afrique Francophone n’a jamais eu cette indépendance économique, monétaire. Le système monétaire en FCFA (Franc des Colonies Française d’Afrique) mis en place est la propriété de la France qui a pour le prouver un brevet sur le F CFA. Ces Etats Africains n’ont pas de pouvoir de décision sur cette monnaie. Dans le jargon économique, les Etats Africains Francophones ont seulement un bail d’utilisation sur cette monnaie. Ils n’ont donc aucun pouvoir de décision pour manipuler le F CFA en leur faveur. 

 

La création du F CFA est basée sur le modèle économique Nazi de l’Allemagne Hitlérienne. En effet, quand l’Allemagne avait envahi et annexé la France au cours de la deuxième guerre mondiale, l’Allemagne Nazi a créé ce modèle monétaire utilisé sous la domination Nazie. La France  a copié le système monétaire Nazi utilisé en France sous l’occupation Nazie et l’a appliqué en Afrique. Ceci était en parfaite contradiction avec la valeur républicaine Française. La France ne veut plus entendre parler du  Nazisme, qui a constitué pour elle un véritable cauchemar. Elle fait d’ailleurs tout pour tourner cette page sombre de son histoire. Seulement et parallèlement les gouvernements français successifs sont entrain de pratiquer la politique monétaire Nazi aux pays Francophones d’Afrique. Ce qui est en parfaite contradiction avec les valeurs que ces gouvernements Français défendent.

 

Le FCFA est un adversaire économique et politique au développement des pays qui l’utilisent. Il sert à financer l’économie et la politique française, à  transférer les ressources des sois disant pays pauvres à la métropole. A quoi servent les comptes d’exploitations/opérationnels des pays Africains ouverts au Trésor Français? Dans le jargon économique, c’est pour garantir la parité économique et la convertibilité du Franc des Colonies Françaises d’Afrique (F CFA) avec les autres monnaies. Ce qui n’est qu’une utopie car dans le sens réel du terme c’est de l’esclavage économique.

 

Les pays de la zone CFA, qui ont déposé plusieurs milliers de milliards F CFA au Trésor Français pendant plus d’un demi siècle ne savent pas exactement le montant réel qui sont dans ces comptes et encore moins les  intérêts accumulés ? Aucun des Ministres de l’économie et des Finances ne peut répondre à cela excepté une réponse approximative basée sur les informations publiées par le Trésor Français deux années d’avance. Ce qui veut dire que les pays de la zone francophone ne peuvent pas poser  de questions sans que le ministre rebelle ne perde son poste. On se demande qui gouverne ou qui préside la destinée de ces pays? Les hommes au pouvoir servent ils les intérêts nationaux ou les intérêts extérieurs?

 

La monnaie est une souveraineté nationale qui  ne peut  compromettre le  développement économique et sociale d’un pays mais contribue  plutôt à a prospérité économique. Dans le contexte de l’Afrique Francophone c’est carrément le contraire qu’on observe.

 

Le Trésor Français a demandé à ces pays de mettre 65% de leurs  réserves de change dans des comptes opérationnels domiciliés au Trésor Français. En plus de cela, un autre 20% pour couvrir les passifs financiers. En somme, les pays sont forcés de déposer au total 85% de leurs réserves de changes!

 

Les banques centrales des Etats de l’Afrique Centrale et de l’Ouest bien qu’elles ont une consonance Africaine, elles n’ont aucun pouvoir décisionnel, juridique ou de contrôle sur la gestion des fonds des pays membres, les fonds de réserves de change étant domiciliés au Trésor Français et non  sur les comptes des banques centrales de l’Afrique de l’Ouest ou de l’Afrique Centrale. Ils sont au bénéfice du Trésor Français qui investit ces réserves de change sur les marchés boursiers. Le Trésor Français bénéficie de ces placements et intérêts mais pas les pays francophones ni les deux banques centrales Africaines.

 

La France permet seulement aux pays africains d’emprunter 15% de leurs fonds déposés au Trésor Français et dans le cas où le pays aurait besoin d’un peu plus que de 15, il  doit emprunter dans les 65% des réserves de changes au Trésor Français avec un taux d’intérêts commercial.

 

Il y a aussi un quottât de pourcentage équivalent à 20% des recettes publiques qui sont imposées aux pays membres. Ce taux de 20% est  fixe et si le pays veut emprunter plus que 20% pour ses infrastructures, la France utilise son droit de Veto qu’il oppose aux fond d’un pays souverain “ Indépendant” et le Trésor Français est bénéficiaire des intérêts dérivés de ces placements. En un mot c’est le Trésor Français qui contrôle et décide de tout, pas les ministres ou les Présidents de ces pays qui se comportent beaucoup plus comme des Préfets de la République. Parfois, ces pays préfèrent emprunter des fonds venant d’autres sources et ce, avec des intérêts très élevés parce qu’ils sont considérés comme pays à haut risque.

 

Pourquoi les pays d’Afrique Francophone bien qu’ils aient des milliers de milliards déposés au Trésor Publique Français ne peuvent pas retirer une partie de leurs propres fonds pour financer des projets d’infrastructure de leurs pays ? Cela leur permettra de réaliser des  économies sur les intérêts, économie qui évitera au  pays d’étouffer économiquement. Economie qui permettra d’éviter les  problèmes socio-économiques auxquels certains pays sont présentement entrain de faire face. Et par problèmes socio-économiques, nous entendons les problèmes relatifs au secteur de  la santé, de l’éducation, de la fonction publique, du coût de la vie. Les gouvernements disent qu’ils n’ont plus d’argent et demandent au peuple de  patienter ou de se sacrifier. La question est de savoir  pour combien de temps? Ces revendications sociales ne datent pas d’aujourd’hui. Entretemps, les hôpitaux sont devenus les couloirs de la mort où  vous rentrez pour  un simple mal  de tête mais ne ressortez que mort. Et  ce n’est pas le mal de tête qui vous a tué mais  les conditions de votre prise en charge dans l’hôpital qui vous ont achevé !!

 

En somme,  les fonds de ces pays déposés au Trésor Français ne servent pas les intérêts des pays dépositaires. Ce système est devenu un système d’esclavage économique où les pays pauvres, démunis continuent de supporter les pays riches. Ces pays pauvres, englués dans une misère quotidienne se raccrochent aux aides Européennes. Effectivement certaines aides de certains pays européens ont de bonnes intentions et ont pour objectif d’alléger la misère des pays sous-développés. Par contre, venant des anciens maitres, les prétendus fonds de développement ne sont rien d’autre que les intérêts des réserves de changes. Il y a eu plus de 500 milliards de dollars qui ont été transférés/déposés sur le fonds de Trésor Français, et l’Afrique devient de plus en plus pauvres.  

 

Quand le Trésor s’accapare des réserves de changes Africain, cela avantage beaucoup le gouvernement Français qui peut emprunter sur le marché financier à des taux d’intérêts très bas et bénéficier ainsi d’une évaluation économique très bonne.

 

Le FMI, la Banque Mondiale et d’autres Organisations Internationales vont rentrer dans la danse pour pouvoir aider ces pays sous-développés avec des programmes d’austérités et d’ajustements. Le seul problème est que  les auteurs de ces programmes savent que cela ne donnera rien. Mieux, il faut rémunérer le FMI, la Banque Mondiale et d’autres Organisations Internationales mais également certains démarcheurs de l’Occident. Il s’agit là d’un cercle vicieux dont les pays sous-développés ne ressortent jamais, c’est aussi des couloirs de la mort.

 

Ce qui est malhonnête, c’est que les gouvernements des pays en voie de développement se basent sur les rapports de satisfaction de ces organisations internationales pour dire à leur peuple que la situation s’améliore.  Ce qui est en contradiction avec ce que le peuple vit (difficulté pour une famille de manger un repas par jour, certaines familles doivent vivre avec moins de $1 par jour). Les représentants de ces organisations ont-ils fait un sondage ou visiter les familles pour savoir les conséquences néfastes de leurs recommandations sur la population?

 

 

Les gouvernements de ces pays sous-développés connaissent le problème réel qui se cache derrière ces rapports qui ont seulement pour  but le contrôle des ressources naturelles (« Comme vous êtes tellement pauvres que  vous ne pouvez pas exploiter vos ressources naturelles, nous allons vous donner de l’argent et recommander une compagnie qui a l’expérience. Si vous êtes d’accord (et les gouvernements se précipitent pour dire oui) venez signer le contrat ! »). Les contrats sont signés, les ressources naturelles sont assignées à la nouvelle compagnie recommandée par ces mêmes organisations qui indirectement contrôlent la compagnie qui vient de signer le contrat et ces ressources naturelles commencent par être exploitées.  Les gouvernements de ces pays n’ont aucune idée de ce qui est exploité, produit et exporté à l’exception de ce que la compagnie a marqué comme produit et fabrication. En plus de cela, les conditions de contrats sont abracadabrantes. L’investisseur contrôle 90% et les 10% sont attribués aux pays pour se développer.

 

Les institutions financières dans les pays d’Afrique Francophone, sont souvent appelées les banques commerciales qui ne sont en réalité que des banques de dépôt. Elles collectent les sommes déposées et les mettent à la disposition des banques Européennes en échange de 5, 7 à 8% par an, ces banques européennes prêtent les dépôts venant des banques africaines à des taux d’intérêts très lucratifs sur le marché financier international et ce, à un avantage de 1 à 2% parfois plus entre 24 heures et 48 heures, cela dépend de la structuration de la transaction. A titre d’exemples, prenons le cas de  La Corée du Sud, la Malaisie, le Singapour qui étaient dans les années soixante beaucoup plus pauvres que certains des pays Francophones qui avaient déjà des économies prometteuses. La Malaisie envoyait des gens étudiés l’agriculture en Afrique de l’Ouest surtout la palmeraie. Aujourd’hui, les banques commerciales Malaisiennes ont des actifs avoisinant 100 à 600 milliards de Dollars. La plus grosse banque Sud-Coréenne a plus de 500 milliards. La plus grosse banque de Singapour a un peu plus de Mille Milliards de Dollars. Comparés à des banques de l’Afrique Francophone, à peine il y a EcoBank avec des actifs avoisinant 20 Milliards de dollars. Le reste des banques, après presque 40 ans d’existence, leurs actifs sont entre 20 millions  et 100 millions de dollars, parfois un peu plus.

 

Ce système de banque dépôt collecte les fonds et les met à la disposition des banques européennes appauvrissant ainsi le marché économique intérieur. Ce marché ne bénéficie donc pas des investissements nécessaires pour accompagner les industries locales et l’accès au crédit devient un parcours de combattant car les marges des banques sont très étroites. L’idée de création d’entreprises est très difficile à mettre en œuvre si on n’est pas recommandé par une personne « importante ».

 

Pour ouvrir un compte avec des devises étrangères, il faut expliquer le pourquoi. Le ministère des finances doit approcher la Banque Centrale Africaine pour avoir son accord. Si vous êtes de nationalité d’un pays de l’Afrique francophone, la réponse sera presque négative car c’est  le Trésor Français qui dicte sa loi et profite de ce système qui  contribue au sous-développement. C’est tout simplement une main mise sur l’économie.

 

La Colonisation et le Sous-Développement!

 

Les « House Negros » selon Malcom X sont ces personnes qui se vantent des avantages et bienfaits de la colonisation. Il oppose à ces derniers les « Field Negros » qui sont les  opposants à la colonisation.

 

Nous allons prendre trois exemples: Le Togo, La Côte d’Ivoire et Haïti. Ce dernier pays a été choisi pour savoir si la colonisation et le sous-développement ont impacté seulement sur les pays Francophones d’Afrique.    

 

             

Le Togo

 

Ce pays avait une superficie de 90 500 km2. Il a été colonisé par les allemands mais durant la deuxième guerre mondiale, les Britanniques et les Français se sont  mis d’accord et ont déclaré la guerre aux allemands au Togo. Après la défaite de l’Allemagne à la fin de la guerre, le Togo a été placé sous l’administration Française par la SDN (Société Des Nations) êta été divisé. Une partie a été rattachée au Benin et l’autre partie rattachée au Ghana que l’on appelait avant Gold Coast.

 

La population Togolaise était très courageuse. Elle travaillait dur et surtout les femmes Togolaises sont très actives dans le développent économique de la jeune nation.

 

 

Au cours de la décolonisation, l’ancien Premier Président élu démocratiquement au Togo, Son Excellence Sylvanus  Olympio ne voulant plus que son pays reste sous le joug de la colonisation Française a préféré faire du Togo un Etat Independent malgré la proposition de General De Gaule. Son Excellence Sylvanus Olympio a refusé de signer avec le General De Gaulle le pacte de continuation de la colonisation comme le nouveau président Togolais ne voulait pas que son pays soit saccagé comme la Guinée de son Excellence Sékou Toure. General De Gaule a demandé au Togo de rembourser la dette coloniale que le General De Gaule a évaluée comme étant 40% du budget du nouveau pays Independent en 1963.

 

 

Pourtant, le Togo n’a pas été colonisé par la France mais par l’Allemagne.  Le Togo n’a pas non plus demandé ou choisit d’être sous l’administration Française. Donc pourquoi demander au Togo de payer la dette coloniale? Aux temps de l’administration coloniale Française, ces pays payaient des impôts. L’administration coloniale arrêtait et jetait les togolais en prisons. Il y avait les travaux forcés. L’administration nationale ne payait pas les indigènes le café et le cacao sont exportés gratuitement en France par l’administration coloniale en plus d’autres ressources naturelles! Comment peut-on imposer à une jeune nation de payer 40% de son budget en 1963 pour cause de  “dette coloniale” ?

 

Cependant 40% du budget du jeune Etat a été imposé pour cause de dette coloniale et a entrainé des soulèvements qui n’étaient pas dus à l’incompétence de Son Excellence Sylvanus Olympio à gérer la nouvelle nation Togolaise. On peut donc dire que l’exécution de Son Excellence Sylvanus Olympio était déjà programmée surtout avec sa décision de se débarrasser du CFA et de créer sa propre monnaie. Le 13 Janvier 1963 donc, le nouvellement élu président du Togo qui rêvait de développer son pays et d’en faire un modèle en Afrique a été assassiné.    

 

 

La Côte d’Ivoire

    

La côte d’Ivoire a été le poumon économique de l’Afrique Occidentale Francophone. Elle constitue 40% de l’Union Economique Monétaire de l’Afrique de l’Ouest. La Côte d’Ivoire est un pays riche en ressources naturelles. Elle est aussi l’âme de la France Afrique. Au cours des années, la Côte d’Ivoire a utilisé les revenus de ses ressources pour développer son pays avec de très belles infrastructures. La chute des couts du café et du cacao dans les années 80 et 90 ont été des coups de déstabilisations programmés d’avance. Beaucoup des conseillers économiques de la Côte d’Ivoire qui n’étaient que les anciens maitres n’ont pas su prévenir ou limiter les effets de cette crise. Le pays a été tout simplement bradé. 

 

La Côte d’Ivoire a du pétrole dans son sous-sol. Mais sur cette manne seulement 15% revient à la Côte d’Ivoire dont 5% va à la corruption sélective et le reste va à des sociétés qui exploitent le pétrole. De plus, la Côte d’Ivoire n’a pas les moyens d’en contrôler  la production et l’exportation. A l’image des autres pays de l’Afrique francophone, elle se base pour cela sur le rapport de production de la société exploitante

 

La Côte d’Ivoire a emprunté et construit une raffinerie avec plusieurs milliards de F CFA pour raffiner son pétrole. Ce qui est une idée noble dans la mesure où elle permettrait de vendre les produits pétroliers à moindre coût à la population. Seulement, le pétrole produit n’est pas raffiné en Côte d’Ivoire. Et ceci est un  manque à gagner pour le gouvernement qui a emprunté des milliards pour construire la raffinerie. 

 

 

La répartition de cette richesse est inégale. Les produits comme le café et le cacao qui faisaient la fierté de l’économie Ivoirienne sont devenus pour les planteurs un cauchemar. Le gouvernement fixe les prix sans tenir compte de la cherté de la vie, des engrais et des conditions de vies des planteurs. 

 

Les problèmes économiques de la Côte d’Ivoire étaient tels que même pour payer les fonctionnaires, il fallait dans les années 1988, 1989 et 1990 avoir recours à des gouvernements étrangers. L’Allemagne a beaucoup aidé mais il n’y avait pas les conseillers techniques ou économiques allemands sur le terrain.  La France qui était “l’ancien colonisateur” de la Côte d’Ivoire lui avait refusé tout concours mais les conseillers techniques et économiques qui avaient participé à ce montage financiers catastrophiques, gagnaient bien leurs vies. Comble de l’ironie, ils ont même bénéficié de primes de soleil comme bonus sur leurs salaires. Toutefois, la cause de cette débâcle ne peut être uniquement imputée aux experts conseillers venant de la France mais aussi aux cadres Ivoiriens qui n’ont pas su anticiper.   Préalablement à toute aide et assistance, la France a demandé au Président Ivoirien, Son Excellence Félix Houphouët Boigny de nommer un Premier Ministre. Le vieux Président Son Excellence Houphouët n’a eu d’autre choix que de nommer un nouveau Premier Ministre au nom de Son Excellence Alassane Ouattara.

 

Son Excellence Ouattara, une fois à  la primature, l’eau, l’électricité etc., étaient privatisés à des francs symboliques. Ce qui est très surprenant dans la mesure où il s’agissait de secteurs profitables. Ce qui était d’autant plus difficile à comprendre pour un pays comme la Côte d’Ivoire qui avait d’énormes difficultés financière. On ne peut que se demander comment les hôpitaux, les centres de santé, le système d’éducation allaient fonctionner?

 

L’ancien Président Ivoirien, Son Excellence Laurent Gbagbo tentera en vain de régler ce problème.  La France a déclaré  une guerre Economique et  Militaire à la Côte d’Ivoire qui aboutira à l’arrestation de l’ancien Président Ivoirien, Son Excellence Laurent Gbagbo! 

 

Pourquoi l’ancien Président se trouve à la CPI? On peut supposer deux avis:

 

 

1-    Il a perdu les élections et il ne veut pas quitter le pouvoir

 

2-    Il a gagné les élections.

 

Le problème Ivoirien n’est pas électoral. C’est un enfant devenu adulte qui veut que son père le respecte et le traite d’égal à égal. L’enfant ne vit plus chez son père, et a sa propre maison et famille. La France n’a jamais accepté ce comportement de l’ex-Président Ivoirien. 

 

L’ancien Président Ivoirien est allé loin en choisissant un membre de l’opposition pour être Président de la Commission Electorale Indépendante “CEI” (Youssouf Bakayoko). La CEI n’a pas annoncé les résultats à la date convenue par la loi Ivoirienne et la Cour Constitutionnelle. Quand la Cour Constitutionnelle a proclamé les résultats, il n’y avait pas de soulèvement dans l’opposition. C’est quand l’ancien Président Français, Mr. Sarkozy en voyage en Inde a su les résultats, qu’il a commencé par remuer ciel et terre (téléphone à l’ONU, l’Union Européenne, les Chefs d’Etats Africains, aux Ambassadeurs Français) pour changer le cours des choses.  C’est à ce moment que le challenger Son Excellence Alassane Ouattara est rentré dans la danse. Pourquoi la France et le parti de son Excellence Ouattara n’ont pas accepté de recompter les voix? Mêmes aux USA les voix ont été recomptées, qu’est ce qui empêchait la recompte des voix en Côte d’Ivoire???

 

Ce qui est très décevant, c’est que même les oppositions dans les pays francophones ont peur et ne veulent prendre le pouvoir qu’avec la bénédiction du pouvoir Français.  Le pouvoir actuel sert la France, l’opposition veut venir pour servir la France. Qui va donc servir le peuple??? 

 

C’est la France et l’ONUCI qui ont déclaré la guerre à la Côte d’Ivoire accompagnées de certains militaires des pays francophones de la sous-région comme le Sénégal, le Mali, le Burkina Faso, le Togo et le grand pays Anglophone le Nigeria, qui criait sur les ondes en 2011, qu’il était prêt à arrêter l’ancien Président Gbagbo.  Qui a bombardé Abidjan et le palais présidentiel ? La France et L’ONUCI. Qui est rentré dans le palais Présidentiel et a arrêté le Président et sa femme et les avaient remis aux rebelles ? La France.

 

Au cours de la crise, les médicaments de base dont les hôpitaux et les centres de santé avaient besoin et qui avaient été commandés avant la crise ont été bloqués. Plusieurs personnes sont donc décédées faute de soins d’urgence. 

 

Quant à la Cour Pénale Internationale (CPI), lorsqu’ il y a une guerre, on juge les deux parties. Mais en ce qui concerne la Côte d’Ivoire, la CPI a investi tout son temps sur les pro-Gbagbo. En 2013, la CPI a encore donné plus de temps au procureur afin qu’il puisse rassembler des preuves additionnelles. Normalement, les juges doivent libérer l’ex-Président de la Côte d’Ivoire mais comme il s’agit d’un détenu politique et que les fonds qui supportent la CPI viennent des gouvernements, c’est impossible bien que le dossier soit vide.      

 

Durant la guerre, les commerces, industries, toutes les entreprises étaient fermées. Quand la France a arrêté l’ancien Président Gbagbo et le pouvoir a été transféré au Président Ouattara, le gouvernement français a demandé au Président Ouattara et à son gouvernement de dédommager les hommes d’affaires Français installés en Côte d’Ivoire.  Il n’y avait pas seulement les sociétés Françaises qui ont perdu en Côte d’Ivoire, il y a les Ivoiriens et d’autres ressortissants étrangers qui ont tout perdu à cause de la guerre civile.  Pour payer les ressortissants français, la Côte d’Ivoire était obligée d’emprunter de l’argent. Le prêt a été facilité par le Gouvernement Français à travers l’Union Européenne. Pourquoi ne pas dédommager tout le monde? Au cours de la guerre, il y a des sociétés qui ont servi le gouvernement (exécuté leurs contrats) mais n’ont pas été remboursées, tel est le cas de Madame (Madjara Ouattara) qui était très active dans le parti du Président Ouattara qui s’est immolée, parce qu’elle avait fait toutes les démarches administratives nécessaires et a même écrit au Président Ouattara mais n’a pas eu de réponse. Etouffée par ses créanciers, elle a fini par se donner la mort. Pourquoi la Côte d’Ivoire a seulement payé les compagnies Françaises installées en Côte d’Ivoire? Pourquoi pas les autres? Peut-être pour remercier la France?          

 

Lors de la crise électorale où le président sortant a demandé de recompter les voix, le Gouvernement de Mr. Sarkozy a refusé catégoriquement. Ce Gouvernement a ordonné à la BCEAO de bloquer les actifs de la Côte d’Ivoire afin de l’asphyxier économiquement. La France est-elle un pays de l’Afrique de l’Ouest? Si la France a pu réagir ainsi, c’est parce que le FCFA est sa propriété et que les pays francophones paient des rentes pour son utilisation L’exemple Ivoirien doit motiver les autres pays à créer leur propre monnaie pour avoir une véritable indépendance économique.

 

 

Haïti

 

La république d’Haïti a été successivement occupée  par les Espagnols, les Anglais, les Français et les Américains. Bien que Haïti ait été envahi par d’autres pays, sur le plan historique la France est le seul pays à avoir  demandé à l’Etat Haïtien de payer pour la période entre 1804 et 1947, un montant de 21 Milliards de Dollars American pour les pertes des entreprises Françaises qui faisaient le commerce d’esclaves. 

 

 

Les Accords Economiques, Techniques et de Défense de l’Etat Français

 

Ces accords doivent être supprimés. Chaque peuple choisira par REFERENDUM et décidera de la continuité ou non de ces accords esclavagistes. Aucun Président, Assemblée ou gouvernement ne peut prendre une telle décision. SEUL le PEUPLE SOUVERAIN PEUT DECIDER DE SON SORT. Jusqu’alors, aucun GOUVERNEMENT ou OPPOSITION n’a osé toucher les causes du sous-développement de leurs pays en faisant des propositions concrètes qui peuvent alléger les souffrances du peuple. Les reformes sont très importantes et non négociables.

 

 

1. Dette coloniale pour les bienfaits de la colonisation Française

 

2. La confiscation automatique des réserves nationales

 

3. Droit de premier refus sur toute ressource brute ou naturel découvert dans le pays

 

4. Priorité aux intérêts et aux entreprises françaises dans les marchés publics et services publics

 

5. Droit exclusif de fournir des équipements militaires et de former les officiers militaires des pays

 

6. Droit pour la France de pré-déployer des troupes et d'intervenir militairement dans les pays pour défendre ses intérêts

 

7. Obligation de faire du français la langue officielle du pays et la langue de base de l'éducation

 

8. Obligation d'utiliser le F CFA

 

9. Obligation d'envoyer en France le bilan annuel et le rapport de réserve.

 

10. Renonciation à entrer en alliance militaire avec tout autre pays, sauf autorisation de la France

 

11. Obligation de s’allier avec la France en cas de situation de guerre ou de crise mondiale

 

 

 

AUCUN PAYS AU MONDE NE PEUT RESPECTER LES ACCORDS MENTIONES CI-DESSUS ET ACCEDER A SON DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE A MOINS D’ÊTRE UN MAGICIEN

 

L’Afrique doit avoir des amis, des relations et des accords un peu partout basés sur le mutuel respect. L’Afrique doit intégrer des clauses dans leurs constitutions. N’importe quelle décision qui touchera la souveraineté nationale doit être soumise au REFERENDUM POPULAIRE. C’est le peuple qui souffre non le Gouvernement. Les pays sont devenus des vaches à lait pour le Gouvernement et l’Opposition. La population ne connaît plus le rôle joué par les députés à l’assemblée sauf celui de sauvegarder leurs primes mensuelles. La constitution ne peut être changée que par le peuple. On ne doit pas attendre 5 ans avant de se débarrasser d’un Député incapable de défendre ses concitoyens. A titre d’exemple, si le député est élu avec 10,000 voix, s’il n’est pas proche de sa population, n’a pas de bureau dans la localité pour écouter les besoins de la population et travailler pour leur bien-être, la population a juste besoin de recueillir le1/4 de la signature des voix qui l’ont élu pour demander une autre élection. Le peuple n’attendra plus 5 ans avant d’éjecter un député, Il faut redonner le VRAI POUVOIR AU PEUPLE CAR IL EST FATIGUE DES URSURPATEURS.

 

Si la Corée du Sud, la Malaisie, le Singapore etc. qui étaient très loin derrière certains pays Africains sont aujourd’hui très avancés, c’est parce que leurs leaders ont de la vision et aiment leurs pays. Entre la Chine de 1949 et celle d’aujourd’hui, il y a une très grande différence. L’Afrique est devenue un Continent qui appartient à l’Europe et les états Africains paient des rentes aux propriétaires (L’Europe). 

 

 

CONTRIBUTIONS:

 

Dr. Amouzou received his Master in Business, from the European Advanced Institute of Management, also a Certificate in Finance and Investment in Paris, France. He completed his Post Graduation work in Political Strategy, International Relation and Defense Strategies and earned his Ph.D. in International Finance.

 

Contribution to this article and the aforementioned series was made by Raymond Bernhard West from West International Petroleum LLC; Fundacion Paraiso Sin Fronteras; Amouzou Nkrumah Production.

 

 

DR. MEHENOU AMOUZOU – PUBLICATIONS ON WORLD ECONOMIC CRISIS

 

 

CULTURE ET DEVELOPPEMENT EN AFRIQUE

 

 

THE WORLD’S CURRENT FINANCIAL CRISIS!! OR MORE COMMONLY KNOWN AS “FINANCIAL DÉJÀ VU”!!

 

 

LA SANTE EN AFRIQUE: COULOIR DE LA MORT??

CHLORE, FLUOR = ASTHME, ECZEMA, CANCER DE LA VESSIE, LES MALADIES CARDIAQUES ETC!!

 

 

NIGERIA THE ECONOMY AND MILITARY SUPER POWER!!!

 

 

WEST AFRICA SINGLE CURRENCY: THE LESSON TO LEARN FROM EUROPEAN SINGLE CURRENCY 

 

 

THE GLOBAL BANKING FINANCIAL CRISIS’S AND ITS IMPACT ON DEVELOPING NATIONS: CASE STUDY AFRICA

 

 

THE ECONOMIC DECLINE OF THE USA EMPIRE: THE AIRPLANE WITHOUT THE PILOT –

 

 

THE PERSPECTIVE ON GLOBAL ECONOMIC AND FINANCIAL STATUS FOR 2013 AND ITS IMPACT ON THE FUTURE OF THE GLOBAL ECONOMY –

 

 

EUROPEAN CENTRAL BANK'S OUTRIGHT MONETARY TRANSACTIONS (OMT): THE BAZOOKA APPROACH – 

 

 

COULD THE WORLD AND THE EUROPEAN FINANCIAL SYSTEMS SURVIVE THIS WORLD WAR III FINANCIAL CRISIS OR IT IS THE END OF THE WESTERN CIVILIZATIONS? –

 

 

CORRUPTION AND DEVELOPMENT IN THE DEVELOPING COUNTRIES –

 

 

 

THE WORLD FINANCIAL HONEY MOON IS OVER: DEBT CRISIS CONTINUES TO WAGE WAR ON ECONOMY POLICY   –

Auteur : Mehenou Amouzou