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Les soufis appellent le président à ne pas s'intéresser au baratin des rescapés !
Le cercle des intellectuels soufis exhorte le chef de l'Etat et appelle le président Sall, à une lecture lucide et attentive à la «révolution copernicienne » qui s'opère actuellement à TOUBA.
Ce qui lui permettrait de corriger «ses maladresses politiques» vis-à-vis de TOUBA, mais aussi, de couper les « folles herbes » qui parasitent sans «vivier politique» ou «bagage intellectuel», afin de pouvoir «briser le plafond de verre » qui enserre depuis toujours sa «formation politique » à TOUBA.
Le décor politique, à TOUBA, ressemble —à bien des égards —au « radeau de la méduse » dont les rescapés cherchent à se réhabiliter par des« commentaires fantaisistes».
Mais, à noter également, que la sanction catégorique du "référendum " a servi de cache-sexe aux querelles intestines larvées et aux contestations musclées au sein de la Famille Mbackée.
Ces dissensions ont pour implication, l'efflorescence des entités religieuses sans «dessein collectif » mais disposant de très" bon compte " au sein des masses mourides et que —bien entendu— ces «entités religieuses foisonnantes» portent des revendications religieuses et statutaires dans la gestion du bien commun.
Un examen, approfondi et exhaustif, justifie en espèce, un changement de paradigme politique.
Autrefois, rayonné par une «conscience religieuse » mouride, fondée autour des valeurs de socialité, d’une tradition d'obéissance, d'appartenance sociale, et de dévotion morale, TOUBA fait figure d'une Chancellerie de «bien-pensante soufie» considérée comme l'antidote par excellence, de tout genre de radicalisme et de violence, en raison de conviction religieuse. Mais aussi— à ne pas s'y tromper — au sein des mouvances soufies, TOUBA représente une obédience, qui n'en fait pas moins, office «d'un gendarme» pour la socialisation, mobilisation des masses, mais aussi, pour la mobilisation et l'apaisement des esprits.
Certes, beaucoup d’observateurs étrangers, pensent que TOUBA, serait dans le viseur de Paris (France) qui dessine «une cartographie dynamique» dès frères musulmans et du radicalisme religieux de manière générale, pour couper les «passerelles idéologiques».
Mais, la réalité du terrain montre que TOUBA, reste de marbre et impassible aux sirènes de «menace Djihadiste » et d'attentat islamiste. Et, ceci, n'en déplaise aux carillons fêlés des «cuistres des plateaux télé», aux autres « Hassen chalghoumi» et «Rachid benzine» tropicaux.
Serigne Fallou Dieng
Président du cercle des intellectuels soufis