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Une étude récente de la Direction de l’environnement et des établissements classés (Deec) a évalué à 1 550 milliards de francs CFA, les dommages et pertes économiques liés au changement climatique affectant le littoral sénégalais à l’horizon 2080. Rendu public hier, lundi 2 juin à Dakar, lors d’une conférence de presse en perspective de la journée mondiale de l’environnement, ce document prédit la disparition de certains quartiers situés sur la presqu’île, si rien n’est fait.
Classé parmi les pays les plus vulnérables aux changements climatiques à l’échelle mondiale, le Sénégal commence à subir de façon notoire les conséquences de l’élévation du niveau de la mer. D’après une étude de la Direction de l’environnement et des établissements classés (Deec) rendue publique hier, lundi 2 juin, le Sénégal, avec plus 700 km de côtes essentiellement sableuses menacées, est en train de subir les conséquences de l’élévation du niveau de la mer.
Pis ce document rapporte que les dommages et pertes économiques liés aux risques naturels affectant le littoral sénégalais seront environ 1 550 milliards de francs CFA à l’horizon 2080, soit l’équivalent de 25% du Pib national en 2010 et de 35% du Pib de la zone côtière. A cela s’ajoute le risque de disparition qui pèse sur certains quartiers situés sur la presqu’île comme Guet Ndar, Cap Skriring, Saly Portudal, Dionewar du fait de l’accélération de l’élévation du niveau marin. Plaidant pour des mesures d’urgence en vue de faire face à ce phénomène, les chercheurs ont ainsi invité les pouvoirs publics ainsi que les acteurs de l’environnement à se pencher davantage sur les risques encourus par les côtes pour l’endiguer.
Pis ce document rapporte que les dommages et pertes économiques liés aux risques naturels affectant le littoral sénégalais seront environ 1 550 milliards de francs CFA à l’horizon 2080, soit l’équivalent de 25% du Pib national en 2010 et de 35% du Pib de la zone côtière. A cela s’ajoute le risque de disparition qui pèse sur certains quartiers situés sur la presqu’île comme Guet Ndar, Cap Skriring, Saly Portudal, Dionewar du fait de l’accélération de l’élévation du niveau marin. Plaidant pour des mesures d’urgence en vue de faire face à ce phénomène, les chercheurs ont ainsi invité les pouvoirs publics ainsi que les acteurs de l’environnement à se pencher davantage sur les risques encourus par les côtes pour l’endiguer.
Organisée par l’Association des diplômés de l’Institut des sciences de l’environnement (Adise) , cette rencontre avec la presse entre dans le cadre de la journée mondiale de l’environnement prévue le 5 juin prochain. Placée par le Programme de Nations unies pour l’environnement (Pnue) sous le thème «Élevez vos voix, pas le niveau de la mer», en allusion à l’impact des changements climatiques sur les zones côtières, l’édition de cette année sera marquée par la tenue de plusieurs activités de sensibilisation et d’information du public, a indiqué les responsables de l’Institut des Sciences de l’Environnement (Ise). Qui, par ailleurs , ont annoncé un programme sur 5 jours à compter de ce jour, mardi 3 juin et jusqu’au samedi 7 juin prochain.
Ainsi, au menu de ce programme figurent, entre autres, une cérémonie de reboisement et de collecte et de déchets à l’hôpital de Fann et à l’île de Gorée, respectivement les 3 et 4 juin. Outre ces activités, des panels sur les changements climatiques et la vulnérabilité des îles et des Littoraux sont prévus à l’Ucad 2 . Selon Diomaye Dieng, président de l’Association des diplômés de l’Institut des sciences de l’environnement (Adise), «ces panels réuniront divers experts qui se pencheront sur les risques encourus par nos côtes, mais aussi sur ce qu’il y a lieu de faire, compte tenu du niveau de développement économique pour faire face à ce défis de changement climatique ».
Abondant dans le même sens, Bienvenu Sambou, Directeur de l’Ise a pour sa part indiqué que cette journée est une bonne occasion pour la vulgarisation des informations scientifiques récentes sur des questions environnementales, d’actualité et une plateforme d’échanges entre les chercheurs et la société. «Les recommandations et recherches issues de ces journées permettront de régler beaucoup de problèmes sociaux liés à la vulnérabilité des côtes du pays», a-t-il ajouté.
SOURCE:http://www.sudonline.sn/1550-milliards-f%E2%80%88cfa-dans-l-eau-a-l-horizon-2080_a_19203.html