Dakar Building Administratif -17 milliards pour retaper le building les travaux dureront 18 mois

C’est de notoriété publique, le Building administratif construit depuis l’époque coloniale menace ruine. Et l’alerte des professionnels de la sécurité civile n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd. L’Etat a décidé non seulement de le retaper, mais également d’ériger dans l’enceinte de la bâtisse un bâtiment annexe. Initialement prévus pour 32 milliards, les travaux vont coûter finalement 17 milliards Cfa. L’Etat est parvenu à obtenir une baisse substantielle de la part de Bamba Ndiaye Sen Carreaux qui réclamait quelque 32 milliards. Les techniciens sont à pied d’oeuvre pour rénover ce joyau de l’administration dans un délai de 18 mois. Sur place, une clôture en zinc, sans doute pour contenir les débris de la casse, trône déjà et
les ministères vont bientôt déménager.

A présent, seuls quelques départements ministériels traînent encore les pieds. Il s’agit du huitième et du septième étage qui abritent respectivement le ministère des Forces armées, celui de la Justice et quelques bureaux de la Primature. Certains locataires des 7 et 8 ème étages, des services détachés de la Primature, vont être relogés au Breda, l’ancien siège de l’Unesco sur l’avenue Léopold Sédar Senghor. D’après nos sources, certains ministères ont déjà trouvé des locaux à la cité keur Gorgui, tandis que le ministère de la Pêche sera au Point E. Le ministère de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Promotion civique drivé par Mame Mbaye Niang va en principe se retrouver du côté du Samu Municipal. Le ministère de la Justice va quitter dès le début de la semaine prochaine pour se retrouver à l’ancienne chancellerie des Etats Unis à Dakar.

LE MINISTERE DES FINANCES VA SUIVRE

Selon certaines informations, ce programme de rénovation ne se limitera pas seulement au Building. L’immeuble «Peytavin», qui abrite le ministère de l’Economie, des Finances et du Plan aussi devra connaître un coup de neuf. Le bâtiment est devenu si vétuste que des problèmes d’étanchéité y sont monnaie courante et les occupants souffrent fréquemment des pénuries d’eau.

SOURCE : L'AS

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