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La campagne de commercialisation de l'arachide de l'an dernier n'a pas vraiment connu de réels succès. A la date du 11 septembre 2014, la Suneor doit des créances estimées à prés de 5 milliards de F Cfa aux producteurs agricoles. Les acteurs locaux, les paysans, les opérateurs privés stockeurs déclarent que la mesure prise par l'Etat d'ouvrir le marché de l'arachide aux Chinois est salutaire, mais demandent que le paysan soit protégé avec la création d'un dispositif léger, de veille et de contrôle pour protéger ce petit agriculteur qui constitue le maillot le plus faible de la filière arachidière.
Le bilan de la campagne de commercialisation de l'arachide est jugé peu reluisant par les acteurs locaux de Diourbel. La campagne de cette année s'est traduite sur le terrain par des bons impayés, a souligné Moussa Amy Dieng, un paysan basé dans la localité de Gade Escale, dans le département de Diourbel. A la date du 11 septembre 2014, l'usine de la Suneor doit aux producteurs agricoles une ardoise de prés de 5 milliards de F Cfa.
A en croire les paysans de Diourbel, cette situation est due, en grande partie, à la désorganisation de la filière arachide. Ceux qui n'avaient pas la possibilité d'écouler au niveau du marché parallèle qui était très offrant se sont tournés vers les opérateurs privés stockeurs dont le rapport avec les producteurs étaient basés sur la confiance. L'usine qui n'avait pas la possibilité de payer ses dettes vis-à-vis des opérateurs privés a plongé les paysans dans le désarroi. Au finish, les bons impayés fusaient de partout, on bradait les graines entre 200 et 300 F Cfa. Mais l'ouverture du marché de l'arachide aux étrangers, tels que les Chinois, va à coup sûr, profiter au monde rural, a soutenu M. Dieng.
A en croire les paysans de Diourbel, cette situation est due, en grande partie, à la désorganisation de la filière arachide. Ceux qui n'avaient pas la possibilité d'écouler au niveau du marché parallèle qui était très offrant se sont tournés vers les opérateurs privés stockeurs dont le rapport avec les producteurs étaient basés sur la confiance. L'usine qui n'avait pas la possibilité de payer ses dettes vis-à-vis des opérateurs privés a plongé les paysans dans le désarroi. Au finish, les bons impayés fusaient de partout, on bradait les graines entre 200 et 300 F Cfa. Mais l'ouverture du marché de l'arachide aux étrangers, tels que les Chinois, va à coup sûr, profiter au monde rural, a soutenu M. Dieng.
Les opérateurs privés stockeurs et transporteurs abondent dans le même sens. De l'avis de Modou Fall, le président de la zone nord de la Fédération national des opérateurs privés stockeurs et transporteurs du Sénégal, il faut organiser la filière arachide. Selon lui, il faut régler le seul problème lié à la campagne de l'arachide qui est celui de l'achat et de la vente des graines. L'usine ne peut pas continuer à collecter les graines des paysans sans pour autant pouvoir les payer.
Pour le consultant agricole Mamadou Gueye dit Parisien, les difficultés de la campagne arachidière de l'année dernière sont liées à l'insuffisance des financements. Pour une bonne campagne de collecte, il faut un financement à temps, a-t-il martelé avant d'ajouter que «l'arrivée des chinois va soulager le paysan sénégalais. Il demande à l'état de s'appuyer sur un dispositif léger de veille, d'alerte, de contrôle pour protéger le producteur qui constitue le maillon le plus faible de la filière. Il faut que la collecte soit mieux organisée et qu'il y ait des contrats clairs pour que l'essentiel de la production agricole soit achetée par les étrangers impliqués dans la collecte», a conseillé M. Gueye.
SOURCE:http://www.sudonline.sn/le-oui-mais-des-acteurs-locaux_a_20755.html