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Les directeurs respectifs de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (Isra) et du Centre international coréen d’agriculture (Kopia) ont paraphé hier, lundi, un document pour un programme d’un montant de 47 millions de francs CFA, aux fins d’améliorer la productivité agricole.
Le directeur général de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (Isra) Alioune Fall et son collègue de Koréa Project on international agriculture (Kopia) Kim Kee Jong ont procédé hier, lundi, dans les locaux de la direction de l’Isra à la signature de projets pour l’amélioration de la production du riz, de l’oignon, de l’arachide et la technologie post-récolte du riz d’un total de 47 millions de francs CFA. Ce programme d’une durée de trois ans à pour objectif de mettre à la disposition des producteurs des variétés, des semences de qualité et des techniques de production améliorées, notamment l’oignon aux pertes annuelles incalculables.
Kopia-Sénégal Center, intitulé Projet Coréen pour l’agriculture internationale s’est officiellement installé au Sénégal en décembre 2013 à la suite d’une signature de partenariat entre l’administration pour le développement rural (Rda) et l’Institut sénégalais de recherches agricoles (Isra).
Selon Kim Kee Jong, «Nous sommes heureux que le Sénégal ait abrité le seul centre pour l’Afrique de l’ouest. Parmi les six projets soumissionnés quatre ont été retenu pour une durée de trois ans». Ainsi, poursuit-il «Kopia souhaite transformer des techniques de culture coréenne au Sénégal pour aider à l’amélioration de la production agricole et du niveau de vie des agriculteurs».
Alioune Fall de rappeler les objectifs du Programme d’accélération de la cadence de l’agriculture sénégalaise (Pracas), qui est «d’atteindre l’autosuffisance en riz à l’horizon 2017 avec une production de 1 600 000 tonnes de riz paddy, stopper l’importation de riz au Sénégal, de l’oignon avec un important programme de production de 350 000 tonnes, de l’arachide avec une production d’un million de tonne», a expliqué M. Fall. «Et mieux, à travers ce projet, il est surtout question de mettre l’accent sur la riziculture irriguée. Laquelle va représenter 60% contre 40% la pluviale. Ce que nous voulons à travers ce projet, c’est faire en sorte que la riziculture pluviale puisse jouer véritablement son rôle dans l’autosuffisance en riz», a-t-il soutenu.
Toutefois, M. Fall n’a pas manqué de rappeler que: «les rendements moyens enregistrés sont faibles en grande partie à cause de la faible utilisation des variétés améliorées, de la non maîtrise des techniques de production, de la fertilité des sols et de la variation pluviométrique».
surce:http://www.sudonline.sn/kopia-et-isra-subventionnent-un-programme-de-47-millions_a_21282.html