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Lors de ce face-à-face avec les députés, le ministre Oumar Youm a été en effet interpellé sur différents sujets relatifs entre autres, au fonctionnement des nouvelles collectivités locales, la construction de siège pour les conseils départementaux, la création d’une fiscalité locale, le redéploiement des Assistants communautaires (Ascom) en qualité de secrétaires municipaux, la formation et le renforcement de capacités des nouveaux élus locaux et des agents de l’administration locale. Les députés ont aussi axé leurs interventions sur les charges découlant de la dévolution du patrimoine, du redéploiement du personnel des régions et des villes, du problème de gestion des déchets solides.
L’informatisation des documents d’état civil, le transfert des sièges d’état civil au niveau de certaines communes nouvellement créées et la question des fonds de dotations ont été également au cœur des interpellations des élus du peuple, lors de leur face-à-face avec le ministre Youm. Dans sa réponse, Me Youm a notamment tenu a rassurer les élus concernant les fonds de dotation des départements et le paiement des salaires des travailleurs d’ex conseillers régionaux. Selon lui, «il n’y a pas péril en la demeure». «Des dispositions ont été prises dans le sens de la résolution de ces questions». En l’en croire, les nouveaux conseils départementaux disposeront de leurs fonds de dotation d’ici décembre et les salaires du personnel des conseillers régionaux payés «à bonne date» pour reprendre ses mots.
S’agissant de l’informatisation des états civils, le ministre Youm a pris date pour 2016 pour l’effectivité de cette mesure sur l’ensemble du Sénégal. Le problème de siège de l’état civil pour les communes qui n’en disposent sera pris en charge à partir de l’année prochaine. Le ministre Oumar Youm a aussi précisé à l’attention des députés que «l’Etat ne peut pas forcer la main aux collectivités locales» pour les obliger à recruter les Assistants communautaires (Ascom). Cette décision leur (collectivités locales) revient de plein droit. «On fait le plaidoyer, on demande en tant que partenaire»
«NOUS SOMMES CONSCIENTS… DE LA MENACE ECOLOGIQUE DE MBEUBEUSS»
Sur la question de la gestion des déchets solides, le ministre Me Youm a annoncé le démarrage prochain de la phase d’urgence des travaux du Programme prioritaire de propreté. Issu du programme national de gestion des déchets (Pngd), lancé en mai dernier, ce programme permettra d’améliorer considérablement le cadre de vie des populations, à travers la mise en place de systèmes des déchets performants à l’échelle nationale. Ce projet, selon lui, favorisera la création de plus de mille (1000) emplois directs et permanents. Me Oumar Youm a insisté par ailleurs sur la nécessité de la fermeture de la décharge de Mbeubeuss. Et de préciser : «Des réflexions sont en train d’être menées au niveau du gouvernement pour apprécier l’opportunité de mettre en place un dispositif réglementaire permettant de prendre en charge cette épineuse question dans la gestion de notre environnement. Mbeubeuss est une menace, nous l’avons dit et redit, il nous faut nous inscrire dans une dynamique de solutions durables concertées avec les populations. Nous voulons une solution concertée, partagée pour accéder à l’ouverture du centre d’enfouissement technique au niveau de Diass qui est un centre répondant aux normes standards internationales ».
source:http://www.sudonline.sn/oumar-youm-p%C3%88se-56705647060-francs-cfa_a_21887.html