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Réuni hier en session ordinaire, le conseil municipal de la commune de Kaolack a unanimement adopté et voté le budget prévu pour l’année d’exercice 2015. En termes de recettes et dépenses, ce budget est arrêté à deux milliards sept cent quarante millions deux soixante quatorze mille deux cent treize (2.547.274.213 Frs). Soit une hausse de 418.165.021 Frs comparé à celui de l’année d’exercice 2014. Pour le volet fonctionnement, un montant de 2.040.368.036 Frs est ainsi retenu soit 80 % du budget. La section investissement pour cette année d’exercice, ne se contentera que des 506.906.177 Frs restant. Un déséquilibre physique sur lequel le préfet Abdoulaye Kharma s’est beaucoup inquiété, compte tenu de la demande sociale et de l’insuffisance des ressources dans ce genre d’institutions.
Parti même jusqu’à prendre l’exemple de la commune de Rufisque qui est deux fois moins grande et moins riche que Kaolack et qui dispose aujourd’hui d’un budget d’investissement supérieur à celui de Kaolack, l’Adjoint au préfet de Kaolack dit ne pas comprendre cette disparité dans un environnement quasi pauvre et un contexte où toutes les politiques définies autour de l’Etat ne sont orientées que sur le bien être des populations. Une question qui a d’ailleurs fait l’objet d’un débat entre le maire Mariama Sarr et l’Adjoint au préfet de Kaolack.
Le maire qui voulait apporter des justifications et autres clarifications a tenu à préciser d’abord que les travaux liés à ce montage financier ont fait l’objet de réflexions inclusives, mais aussi de nombreuses études menées par l’ensemble des parties associées, à l’image des services de recettes municipales. Mais qu’il fallait ensuite comprendre que la section fonctionnement et l’investissement vont de pair. Le fonctionnement accompagne toujours l’investissement. Beaucoup de questions qui sont de l’ordre des investissements sont aujourd’hui attribuées à la section fonctionnement. C’est l’exemple de la kyrielle de recrutements, des emplois auxquels on ne peut plus renoncer et aussi de la prise en charge de certaines questions sociales (prise en charge médicale, bourses scolaires ect…).
Le maire Mariama Sarr estime par contre que l’équilibre budgétaire de la commune de Kaolack ne peut dépendre que du relèvement du budget par la taxe. C’est-à-dire d’une amélioration sensible des recettes, la rationalisation des dépenses, et la création de pistes, génératrices de ressources.
source: http://www.sudonline.sn/80-des-fonds-affectes-aux-depenses-de-fonctionnement_a_23055.html