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La cérémonie de lancement des travaux des Assises de la ville de Rufisque s’est tenue, ce samedi, sur l’esplanade du quartier Thiawlène dans la commune de Rufisque-Est. A cette occasion, une foule de personnalités proches de la coalition Souxali Teungueth qui est aux commandes de la ville a répondu à l’invitation des initiateurs et du comité d’organisation. Objectif : esquisser un plan de développement durable de la ville pour les vingt prochaines années.
Le secrétaire général du comité des Assises de Rufisque, le « rewmiste » Abdourahmane Diouf, a tenu tout d’abord à expliquer que ces rencontres étaient ouvertes à tous les fils de Rufisque susceptibles d’apporter leur contribution à ce brainstorming pour esquisser l’avenir de la ville pour les vingt prochaines années. « Les assises de Rufisque sont ouvertes à tous ceux qui ont des idées pertinentes pour Rufisque », a-t-il dit avant d’ajouter :« depuis que le bureau des Assises est mis sur pied, nous communiquons avec tous ceux avec qui nous devons le faire. Et nous appelons tous ceux qui ont des idées pertinentes à rejoindre les comités scientifiques. Notre objectif ultime est à travers ces Assises de trouver des solutions aux problèmes de notre ville ». Pour lui, Rufisque doit réussir à se départir de cette étiquette de ville qui ravit la palme de la saleté à toutes les autres villes du Sénégal mais aussi à se positionner par rapport à l’avenir, eu égard aux projets structurants que l’Etat est en train de mettre en œuvre et qui risquent de la reléguer au rang de ville secondaire.
Le président du bureau des Assises a embrayé sur le même registre : « l’insalubrité, les canaux à ciel ouvert, les problèmes d’assainissement font la réputation de la ville, il faut que ça change », a dit El Hadji Ibrahima Sall. Pour lui, les Assises s’inscrivent dans une démarche inclusive et participative qui sollicite toutes les expertises que compte la ville. « Les défis qui nous attendent n’épargnent aucun secteur. Dans les 92 quartiers de la ville, ils vont mobiliser l’expertise locale, nationale et internationale, la coproduction et la co-conception seront les particularités des Assises »,
Intervenant par visioconférence l’historien Mamadou Diouf a estimé que les responsables doivent trouver une nouvelle vocation à la ville en mettant l’accent sur la résolution des urgences environnementales et la question de l’emploi des jeunes. « Il faut trouver une vocation à la ville de Rufisque. Et cela passe par des solutions aux problèmes environnementaux et à la création d’emplois. Il faut pour ce faire une décentralisation dans les quartiers » a-t-il expliqué avant de saluer l’esprit des Assises. Le maire de la commune de Rufisque Ouest a pour sa part estimé que les différents gouvernements et équipes municipales ont fait ce qu’ils estimaient être le mieux pour le développement de Rufisque. Aujourd’hui, il appartient aux populations d’indiquer à travers ces Assises la voie à suivre, en donnant les possibilités aux initiateurs des consultations citoyennes afin qu’ils trouvent des solutions aux problèmes dont souffre la ville » a dit Alioune Mar.
A en croire enfin Omar Cissé, le président du comité scientifique, ces assises doivent permettre de produire pour Rufisque « un plan de développement durable pour les 20 ans à venir». Il faut cependant dire que la tenue de ces Assises n’agrée pas de larges franges des populations de la ville de Mame Coumba Lamb. Les critiques fusent aussi bien sur les réseaux sociaux, à travers le «Groupe wakh sa khalaat» qu’au niveau des politiques et de la société civile.
source: http://www.sudonline.sn/rufisque-lance-ses-consultations-citoyennes_a_24286.html