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En assemblée générale sur le site à polémique, les membres de la coopérative des habitants de Keur Mbaye Fall ont menacé de déposer une plainte contre les occupants illégaux de leur site. Ils soutiennent détenir leur droit réel qui est bloqué par ce qu’ils appellent des « prédateurs » fonciers.
Ils sont plus d’une centaine à brandir des droits réels qui, selon eux, attestent qu’ils sont propriétaires légaux du site de plus de 10 ha. De l’avis de Moustapha Cissé Sow, président de la coopérative des habitants de Keur Mbaye Fall, voilà dix ans qu’ils sont persécutés par des prédateurs fonciers.
«Nous sommes légalement constitués et voilà dix ans que des fossoyeurs viennent d’ailleurs pour nous agresser régulièrement. Ils ont pris des terrains, ils ont cassé des constructions, ils ont torturé des habitants», déplore le président de ladite coopérative. Et de renchérir : « Ces fossoyeurs qui ne disposent d’aucuns documents légaux viennent perturber l’atmosphère et la quiétude des habitants. Ce sont des gens soutenus par des forces tapies dans l’ombre », s’indigne M. Sow.
Le président de la coopérative renseigne : « Aujourd’hui, nous disposons de la clé de notre site. Nous avons le papier qui montre que ce terrain nous a été attribué par l’état sur un titre foncier dénommé 7766R pour le compte de la coopérative des habitants de Keur Mbaye Fall ». Dans la foulée, il révèle qu’à partir d’aujourd’hui (dimanche, 18 janvier2015. Ndlr), ils sont disposés « à tout faire pour rentrer dans nos droit et récupérer nos terrains qui ont été agressés et volés ». Une occasion pour lui d’annoncer qu’ils vont déposer des plaintes individuelles.
El Hadji Djiby Séne, membre de la coopérative de rajouter : « Chaque personne va porter plainte. Si monsieur X a touché le terrain de madame Y, il sera saisi avec des papiers à l’appui. On n’a jamais cru que cela se passe dans un pays de droit. Des ayants droits qui ont construit à 75%, des gens surgissent de on ne sait où pour récupérer ces terrains». Selon lui, « ils n’avaient que de faux arrêtés signés par l’ancien maire de Mbao. On veut qu’ils nous laissent tranquille sur ce site ».
Une victime surgit pour décrier : « On a vécu l’enfer sur ce site, on a accepté la construction pour certains alors qu’on nous interdisait de construire. Il y a des femmes propriétaires qui ont été même bastonnées par les forces de l’ordre. Maintenant que l’administration a titré ce site en notre faveur, c’est une bataille gagnée contre les fossoyeurs », déclare la victime.
Source :http://www.sudonline.sn/une-cooperative-annonce-une-plainte-contre-les-occupants-de-son-site_a_22680.html