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Des tirs étaient entendus lundi soir à Kati, ville-garnison proche de Bamako qui abrite un camp militaire servant de quartier général de l’ex-junte au pouvoir, ont affirmé des sources militaires à l’AFP.
« Je suis sous le feu », a déclaré le capitaine Samba Coulibaly, membre de l’ex-junte à une question d’un journaliste de l’AFP qui l’interrogeait sur la situtation à Kati. Une autre source militaire a évoqué des « tirs », sans préciser par qui ils étaient tirés, et parlé de « civils qui quittaient la ville ».
Des tirs nourris avaient été entendus auparavant à Bamako, opposant des militaires de l’ex-junte à des membres de l’unité d’élite des « Bérets rouges » (garde présidentielle).
Ces tirs à Bamako, qui selon les témoins avaient baissé d’intensité vers 20H30 (locales et GMT), avaient pour origine la tentative d’arrestation d’un responsable des « Bérets rouges » par des hommes de l’ex-junte qui avait renversé le régime du président malien Amadou Toumani Touré (ATT) le 22 mars, avant d’accepter de rendre le pouvoir, selon ces témoins.
Amadou Toumani touré se trouve en ce moment à Dakar (Sénégal)
Selon un témoin joint par Reuters, des membres de la GP censés être restés fidèles au président Amadou Toumani Touré renverse le 22 avril par des officiers subalternes, ont pris le contrôle d’un pont sur le fleuve Niger. Ils tirent apparemment en l’air.
Un autre témoin a raconté avoir aperçu des membres de la GP aux abords du bâtiment de la radio-télévision publique et avoir entendu plusieurs coups de feu.
Par: Senego.com
SOURCE: SENEGO
