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Sam, Nov

Révolte de militaires à Kati : Le capitaine Amadou Konaré, le colonel Youssouf Traoré et plusieurs autres arrêtés

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Le Chef de la Junte, Amadou H. Sanogo et  Amadou Konaré  (photo archives)

Le Chef de la Junte, Amadou H. Sanogo et Amadou Konaré (photo archives)

« Je ne tolérai plus aucun désordre au sein de l’armée…Kati ne fera plus peur à Bamako, en tout cas pas à Koulouba.. ».  C’est par ces quelques mots emprunts de fermeté, que le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, dans un discours à la nation (mercredi) a réagi suite à la révolte de soldats, le lundi à Kati. Un incident qui fait partie des motifs qui ont contraint le président de la République à écourter sa visite en France. Lors de son adresse (à la nation), le président IBK, rappelant la présence sur le sol malien de soldats étrangers mobilisés à nos cotés pour nous aider à surmonter la crise, a qualifié les troubles survenus à  Kati d’actions «humiliante et honteuse».

 

 

Il a, à cette occasion, déclaré que des enquêtes vont être menées pour situer les responsabilités.

 

 

A ce sujet, il semble que  les choses sont allées très vite. Car au lendemain du discours du chef de l’Etat, des informations de plus en plus persistantes font état d’un vaste coup de filet, opéré à Kati, au sein d’un groupe de militaires (officiers, sous-officiers et militaires du rang) supposés avoir pris part à  cette opération destinée à revendiquer des grades en dehors du circuit normal.

 

 

Des sources sécuritaires font déjà état d’une vingtaine de militaires arrêtés parmi lesquels  le capitaine Amadou Konaré (qui fut l’un des principaux meneurs de la minuterie qui a conduit au renversement du pouvoir de Amadou Toumani Touré, le 22 mars 2012). Les mêmes sources fait état de l’interpellation d’un officier, le colonel Youssouf Traoré. Celui-ci vient de perdre aujourd’hui même son  chauffeur (plus connu sous le nom de Gandakoye) à la suite de ces  mêmes événements survenus à  Kati.

 

 

Afin de désamorcer  définitivement cette bombe (à retardement) posée au sein de la garnison de Kati,  le président de la République a donc ordonné la fermeture définitive du comité militaire pour la réforme de l’armée qui était présidé par le chef de l’ex  junte. Dans la même dynamique l’injonction vient d’être faite  à tous les militaires qui servaient ce comité, de regagner leurs différentes unités d’appartenance.

 

 

Papa Sow maliweb.net

source: http://www.maliweb.net/news/armee/2013/10/03/article,173338.html