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Ils sont une trentaine de militaires à avoir fait l’objet d’arrestation à la suite de la mutinerie du 30 septembre à Kati. Ils sont accusés de troubles à l’ordre public, séquestration de personnes, coups et blessure mortels, usage illégale d’armes à feu, etc.
Les services d’investigation ont procédé à des auditions et enquêtes relatives aux violences et cas d’assassinat perpétrés au cours de ce triste événement. Les éléments de preuve rassemblés à l’encontre des personnes impliquées dans les crimes constatés ont conduit le parquet de la Commune III à qui les dossiers ont été transmis d’ ouvrir une procédure judiciaire. » Les citoyens qui ont été victimes bénéficieront d’une réparation et ceux qui sont coupables seront jugés conformément à la loi » a déclaré le ministre de la défense Soumeylou Boubèye Maïga lors d’un entretien.
Soumeylou Boubèye Maïga a indiqué que les enquêtes vont se poursuivre et que toute personne impliquée de près ou de loin doit répondre de ses actes. » Personne ne sera au dessus de la loi « a-t-il indiqué ajoutant que le rôle de l’Etat est d’avoir une action impartiale et de faire en sorte que la loi soit respectée par tous.
S’agissant du nombre de soldats tués au cours de ces événements, le ministre a annoncé que quatre corps ont déjà été découverts sans plus de détails précisant qu’il appartient à la justice d’élucider la question.
Toutefois, quelques jours seulement après la mutinerie du 30 septembre et la descente musclée de l’opération Saniya consistant à désarmer les mutins et récupérer leurs armes, trois corps sans vie de soldats avaient été découverts.
Il s’agissait du corps de l’adjudant chef Dramane Cissoko chef de poste du comité de suivi de la réforme de l’armée, organe dissout par le président de la République, le corps de Lassine Kéïta et celui d’un certain Ismail, un militaire proche du colonel Youssouf Traoré. Beaucoup d’autres militaires dont un officier supérieur n’ont pas donné signe de vie depuis ces événements. Les enquêtes sont en cours pour déterminer ce que sont devenus ces disparus. » Tous les militaires qui sont appelés à témoigner dans le cadre de l’enquête et qui ne se présenteront pas seront considérés comme déserteurs » a insisté le ministre de la défense. Amnesty International qui s’est aussi saisi de ce dossier a demandé aux autorités l’ouverture d’une enquête impartiale suite à » la disparition et à la mort de plusieurs militaires qui s’étaient rebellés au camp de Kati, le 30 septembre dernier « . L’organisation qui évoque aussi la découverte de quatre corps de soldats au début du mois d’octobre près de la capitale et de plusieurs autres y compris un Colonel porté disparu, a parlé d’une purge menée par un groupe qui se considère au-dessus de la loi.
A DIARRA
http://www.maliweb.net/news/armee/2013/10/25/article,176071.html